Jamel Administrateur
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| Sujet: Hollande attaque Sarkozy à demi-mot sur les affaires Mar 3 Avr - 21:37 | |
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Hollande attaque Sarkozy à demi-mot sur les affaires
Mis à jour le 03/04/2012 à 22:24 | publié le 03/04/2012 à 19:19
François Hollande, mardi, après un meeting à Tours. Le candidat socialiste a proposé mardi une réforme du financement des campagnes électorales.
Juste une allusion. Mais que François Hollande a tout de même glissée à deux reprises mardi lors de ses deux meetings désormais quotidiens. D'abord à Tours en fin de matinée puis à Blois en fin d'après-midi, le candidat socialiste a évoqué les «affaires». Même s'il n'a pas précisé lesquelles, il n'est pas difficile de reconnaître les soupçons de financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy par la famille Bettencourt en 2007. Interrogé le matin même sur le sujet par Canal , le président sortant avait dénoncé des «boules puantes». Promettant une «nouvelle réforme» sur «le financement des campagnes électorales», il l'a ensuite justifiée: «Pour qu'on soit sûr qu'aucun argent, y compris de particuliers, puisqu'il y en a de plus riches que d'autres, ne puisse venir troubler la transparence et la clarté de ces financements.» Et pour ceux qui n'auraient pas saisi l'allusion, il a ajouté: «Je ne souhaite pas que cette campagne soit faite sur les affaires, mais je ne souhaite pas non plus que les affaires soient étouffées.» Une attaque à fleurets mouchetés mais une attaque tout de même. Après son discours, François Hollande n'a toutefois pas souhaité en dire davantage. «Si moi j'en rajoute, cela va donner le sentiment d'une manipulation politique. Mais visiblement, les juges sont tout près», a-t-il dit. Ce n'est pas vraiment une surprise, la campagne se durcit. Mobiliser dès le premier tourIl l'a d'ailleurs dit presque explicitement mardi en parlant des huit autres candidats à l'élection présidentielle. «Au bout du compte, quand je regarde ces candidatures, et avant même le second tour, la confrontation est toujours la même: c'est celle entre la droite et la gauche. On peut essayer de faire des malentendus, de s'habiller de toute manière, de se travestir, au bout du compte, c'est toujours la même bataille depuis que la République est là (…), c'est toujours de savoir qui de la droite ou de la gauche va diriger le pays», a-t-il lancé. Exit donc Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou, Marine Le Pen et tous les autres. Pour s'en assurer, François Hollande multiplie les rappels du 21 avril 2002, lorsque Lionel Jospin avait été éliminé. Pour lui, il s'agit de mobiliser sur son nom dès le premier tour. «Nous avons besoin d'avoir la force dès le premier tour, la dynamique, l'envie de victoire», prévient-il à chacune de ses interventions. Pour pouvoir participer au duel qu'il prépare avec Nicolas Sarkozy. | |
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