Monde :
Hollande devance Sarkozy, selon deux instituts de sondage
06.05.2012 15:12 François Hollande est donné actuellement gagnant, selon des sondages réalisés à la sortie de bureaux de vote.
Selon des sondages effectués à la sortie d'une série de bureaux de vote, deux instituts donnent actuellement François Hollande vainqueur de l'élection présidentielle française avec une majorité de 52,5 à 53% des voix.
François Hollande arrive en tête du second tour de l'élection présidentielle française selon des sondages effectués à la sortie d'une série de bureaux de vote. Il devance le président sortant Nicolas Sarkozy avec entre 52,5 et 53% des suffrages.
Le scrutin s'est ouvert à 8 heures et se clôturera dans les grandes villes à 20 heures, moment auquel seront diffusées les premières estimations de résultats des instituts de sondages.
Le scrutin s'est ouvert à 8h00 dimanche et se clôturera à 20h00 dans les grandes villes métropolitaines. [AFP] Quelque 46 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour choisir celui qui dirigera la France pendant les cinq ans à venir. Arrivé en tête au premier tour le 22 avril (28,63% des suffrages contre 27,18% pour Nicolas Sarkozy), François Hollande est depuis des mois donné grand favori du scrutin organisé sur fond de crise et de chômage record.
Participation en hausseLe taux de participation était, dimanche à midi, de 30,66% en métropole, selon le ministère de l'Intérieur. Ce taux est en baisse par rapport à celui enregistré à la même heure en 2007 (34,11%, marqué il est vrai par une forte mobilisation). Au premier tour le 22 avril dernier, ce taux avait atteint les 28,29% à midi.
Ecart réduit entre Hollande et SarkozyAvec 52% des intentions de vote contre 48% pour Nicolas Sarkozy selon une toute dernière enquête publiée vendredi soir, l'écart entre les deux hommes s'est réduit à la veille du scrutin à son plus faible niveau depuis le début de la campagne. L'élection de François Hollande ferait de lui le premier président de gauche depuis François Mitterrand (1981-1995).
Durant leurs ultimes meetings de campagne vendredi, les finalistes, âgés tous les deux de 57 ans, ont appelé à la mobilisation, le candidat socialiste jugeant que la victoire n'était pas acquise, le président sortant que la défaite pouvait être évitée.
Au premier tour, la participation avait été plutôt bonne avec un taux d'abstention de 20,53%. En France, elle est généralement plus forte au second tour. La grande inconnue du scrutin réside dans le report des voix de Marine le Pen, dirigeante de l'extrême droite qui a réalisé un score historique le 22 avril (17,9%), et dans une moindre mesure de celles du centriste François Bayrou (9,1%).
Agences/olhor