| Le Blog-Forum de Jamel Air du temps, Libre Expression, Médecine, Culture, Actualités, Politique, Société. |
|
| Berlusconi, la fin d'un règne ? | |
| | Auteur | Message |
---|
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Berlusconi, la fin d'un règne ? Sam 12 Nov - 9:33 | |
| Berlusconi, la fin d'un règne ?
Le Sénat italien a voté vendredi le train de mesures promises à l'Union européenne pour réduire la dette et relancer la croissance, ouvrant ainsi la voie à son adoption définitive dès samedi par la Chambre des députés puis au départ de Silvio Berlusconi.
12 Novembre 2011 09h44 Cessions d'actifs publics, retraites, libéralisations, simplification des procédures administratives, incitations à l'embauche: voici les mesures promises à l'UE pour réduire la dette et relancer la croissance adoptées vendredi par le Sénat italien. Une fois ces mesures anticrise votées définitivement, le chef du gouvernement Silvio Berlusconi présentera sa démission officielle au président de la République, Giorgio Napolitano, qui devrait passer le relais à l'ex-commissaire européen Mario Monti. Son titre chute en Bourse Cette démission est un coup très dur pour les affaires du milliardaire, qui ont toujours été favorisées, selon les analystes, par sa présence à la tête du gouvernement italien. La Bourse ne pouvait pas être plus claire. Mercredi, au lendemain de l'annonce de sa démission, le titre de son groupe de télévision Mediaset, pénalisé aussi par de mauvais résultats financiers, s'est effondré de 12%. La fin de règne avait pourtant été anticipée, Mediaset ayant chuté de 49% depuis six mois alors que la Bourse de Milan a lâché 30% dans le même temps. Il réunit un "conseil de guerre" Signe révélateur, alors que circulaient lundi les premières rumeurs de démission, le Cavaliere n'était pas à Rome mais à Arcore, près de Milan, pour déjeuner avec ses enfants Marina, présidente de la holding familiale Fininvest et de l'éditeur Mondadori, et Piersilvio, vice-président de Mediaset, et son ami de toujours, Fedele Confalonieri, président de Mediaset. Un véritable "conseil de guerre" pour réfléchir à "l'avenir de la dynastie", selon le journal de gauche Repubblica alors qu'aux yeux de ses détracteurs, la carrière politique du Cavaliere, troisième fortune d'Italie, a eu un effet plutôt positif sur son patrimoine. Plusieurs lois le protègent Sa fortune, dont l'origine suscite des interrogations, a bondi de près de 2 milliards de dollars en 1994, année de son premier gouvernement, à près de 13 milliards en 2000 avant que la crise ne la réduise à environ 8 milliards actuellement, selon le magazine Forbes. Car outre les lois "ad personam", censées le protéger des juges, M. Berlusconi a fait adopter des lois "ad aziendam". "Plusieurs mesures adoptées par le passé ont avantagé Mediaset ou affaibli ses concurrents", relève, sous couvert de l'anonymat, un analyste financier spécialiste du secteur. Mainmise sur la télévision publiqueLa liste est longue: aides publiques pour acheter des décodeurs, pour lesquelles Mediaset a été condamné par Bruxelles, hausse de la TVA et limitation de la publicité sur les chaînes payantes, qui touchaient son concurrent Sky, attribution gratuite de fréquences TNT au lieu de les mettre aux enchères... En tant que Premier ministre, Silvio Berlusconi a pu s'assurer une certain mainmise sur la télévision publique Rai. Or, "des écoutes ont prouvé que des responsables de la Rai, qui étaient des anciens de Mediaset, s'entendaient sur la grille des programmes avec Mediaset en faveur de ce dernier", rappelle M. Perretti. Un avenir sombre L'avenir semble donc sombre pour l'empire Berlusconi, qui est aussi dans le collimateur de la justice après avoir déjà été condamné en juillet à verser 564 millions d'euros au groupe CIR pour lui avoir ravi le contrôle de Mondadori grâce à la corruption. Le Cavaliere et son groupe risquent ainsi une condamnation pour fraude fiscale dans le procès Mediaset tandis que son fils Piersilvio et Fedele Confalonieri ont été renvoyés en justice de leur côté dans une autre affaire de fraude baptisée Mediatrade. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Italie : L'ère Berlusconi prend officiellement fin Sam 12 Nov - 19:26 | |
| Italie: l'ère Berlusconi prend officiellement fin
12. novembre 2011, 17h58
LeMatin.ch & les agences
Les députés ont adopté le texte à une large majorité, tandis que le principal parti d’opposition, le Parti démocrate (PD), n’a pas pris part au vote pour ne pas entraver l’adoption de ces mesures. KEYSTONE© Silvio Berlusconi va se rendre au Quirinal pour remettre son mandat au président de la République italienne. Les députés italiens ont adopté samedi dans une ambiance survoltée des mesures destinées à rassurer les marchés et la communauté internationale. Ce vote ouvre la voix à une démission officielle, normalement samedi soir, du chef du gouvernement Silvio Berlusconi. Les députés ont adopté le texte à une large majorité, tandis que le principal parti d’opposition, le Parti démocrate (PD), n’a pas pris part au vote pour ne pas entraver l’adoption de ces mesures. «Aujourd’hui le rideau tombe sur une page longue et douloureuse de notre histoire», a déclaré Dario Franceschini, député du PD. «Demain, nous entrons dans une nouvelle ère: nous devons reconstruire sur des décombres: l’économie, la justice, la loi électorale...», a-t-il poursuivi. De son côté, Fabrizio Cicchitto, du Peuple de la Liberté (PDL), le parti de M. Berlusconi, a affirmé que ce dernier a accepté de démissionner «alors qu’il n’était pas obligé de le faire». Silvio Berlusconi a assisté à la toute fin des débats. Accueilli par les manifestations de joie de ses alliés dans l’enceinte du parlement, il n’a personnellement pas pris la parole. Après l’adoption de ces mesures, Silvio Berlusconi, 75 ans, devait remettre son mandat au président de la République italienne Giorgio Napolitano. Sauf énorme surprise, celui-ci devrait alors nommer à sa place l’ancien commissaire européen Mario Monti, 68 ans. Ce dernier a d’ailleurs eu un entretien de plus de deux heures avec M. Berlusconi au siège du gouvernement, le Palais Chigi. Dehors, quelques centaines de manifestants s’étaient retrouvés aux cris de «démission, démission». Brandissant des drapeaux italiens, certains arboraient des pancartes «bye-bye Silvio!». «Ciao et surtout ne reviens pas!», a ainsi lancé un des participants. «Super Mario» adoubé par le FMI Plus tôt dans la journée, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait déjà salué les «progrès significatifs» politiques en Italie, comme d’ailleurs en Grèce où un gouvernement a été formé. Mme Lagarde a déjà quasiment adoubé Mario Monti: «J’ai beaucoup d’estime et beaucoup de respect pour lui. Je pense que c’est un homme de grande qualité avec lequel j’ai toujours eu un dialogue à la fois fructueux et extrêmement chaleureux», a-t-elle dit. Signe révélateur, le nouveau président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a rendu visite samedi à Rome à son compatriote Mario Monti. Tâche ardue Les mesures anti-crise promises par Rome à l’UE portent notamment sur des cessions d’actifs publics, les retraites, les libéralisations, la simplification des procédures administratives ou les incitations à l’embauche. Tout se joue pour quelques heures encore au Quirinal, siège de la présidence, où M. Napolitano a appelé les forces politiques à «agir avec responsabilité». «La grave crise financière et économique, interne et internationale représente un défi pour la cohésion sociale de notre pays», a-t-il déclaré samedi matin. Après des consultations avec les formations politiques, M. Napolitano devrait nommer président du Conseil Mario Monti, en vue de la formation d’un gouvernement qui bénéficie du plus large soutien, y compris l’actuelle opposition de gauche et les centristes. Mais la tâche est ardue. L’actuelle majorité se déchire sur la position à adopter vis-à-vis d’un gouvernement «technique» ou «technico-politique». Silvio Berlusconi a apporté son soutien à Mario Monti, suivi par certaines de ses troupes, alors que d’autres y sont radicalement opposées et réclament des élections anticipées. | |
| | | Aladin
Messages : 106 Date d'inscription : 26/10/2011 Localisation : France
| Sujet: Re: Berlusconi, la fin d'un règne ? Sam 12 Nov - 20:53 | |
| Bonsoir,
"Il Cavaliere" laissera un bien médiocre souvenir de ses différents passages au pouvoir. Il personnifie à lui tout seul l'arrogance de cette droite dominatrice par l'argent. Berlusconi est la preuve vivante qu’une greffe de poils de cul sur le crâne ne remplacera jamais un cerveau. Je crains fort qu'il ne revienne sous peu par la petite porte après avoir été chassé du pouvoir en passant par la grande porte. En somme, la "Commedia dell'arte". Avec le Sénat à sa botte, Berlusconi conserve un pouvoir de nuisance et à la moindre occasion, propice à son retour aux affaires, le voyou n'hésitera pas.
Amicalement,
Aladin | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Berlusconi parti, le président consulte Dim 13 Nov - 16:31 | |
| Berlusconi parti, le président italien consulte
le 13 novembre 2011 à 08:33 Silvio Berlusconi a démissionné samedi soir de son poste de chef du gouvernement. Le président italien va passer la journée de dimanche à consulter la classe politique avant de lui nommer un successeur.Le 12 novembre 2011 restera sans doute dans les mémoires comme le dernier jour de l'ère Berlusconi. Récit de la chute du Cavaliere et le jour d'après. 8h27.
Le président de la République italienne Giorgio Napolitano entame dimanche des consultations politiques pour désigner le successeur de Berlusconi à la tête du gouvernement, qui devrait sauf surprise échoir à l'ex-commissaire européen Mario Monti. Ces entretiens lui sont imposés par la Constitution avant de pouvoir charger la personne de son choix de former un gouvernement. Le président du Sénat Renato Schifani ouvrira le bal, suivi du président de la Chambre des députés Gianfranco Fini. Seront ensuite reçus les délégations des différents groupes parlementaires et les anciens présidents de la République. L'annonce de la nomination n'est donc pas attendue avant la fin d'après-midi de dimanchen voire lundi. Mais les jeux semblent déjà faits: Mario Monti, 68 ans, désigné mercredi sénateur à vie et reçu samedi à déjeuner pendant deux longues heures par le Cavaliere, est quasiment assuré d'être adoubé par Giorgio Napolitano. A l'exception des populistes de la Ligue du Nord et d'irréductibles du parti de Silvio Berlusconi refusant de participer à un gouvernement ouvert à la gauche, tous les partis affichent leur soutien à un gouvernement chargé de prendre les mesures nécessaires pour éviter à l'Italie l'asphyxie financière. Dimanche 7h20. Manifestations de joie dans le paysA Rome comme ailleurs, les opposants à Silvio Berlusconi sont sortis dans les rues pour célébrer la démission du Premier ministre. samedi 22h15. Le PDL soutiendra sous condition un gouvernement Monti Le parti de Silvio Berlusconi, le Peuple de la liberté (PDL), a accepté de soutenir un nouveau gouvernement dirigé par Mario Monti à condition qu'il s'en tienne à l'application des réformes décidées avec l'Union européenne, a déclaré samedi un député. "Nous avons donné au premier ministre Berlusconi un mandat pour procéder à des consultations afin de voir que le programme est celui convenu avec l'Union européenne, pour s'assurer que le gouvernement n'est pas politique et par dessus-tout pour vérifier le calendrier du nouveau gouvernement", a expliqué Mario Baccini à des journalistes. Le PDL est divisé entre plusieurs courants, les uns prônant le soutien au nouveau gouvernement, les autres plaidant pour des élections législatives anticipées. 21h49. Berlusconi démissionne officiellement Silvio Berlusconi a démissionné samedi de son poste de chef du gouvernement, a annoncé la présidence de la République. Une nouvelle accueillie par un tonnerre d'applaudissements à Rome. Le Cavaliere a aussitôt quitté les lieux, contraint d'emprunter une sortie dérobée alors que des milliers de manifestants applaudissaient et faisaient sonner des cornes, en brandissant des drapeaux devant l'entrée principale du palais. 20h45. Berlusconi arrive au Quirinal sous les huées pour présenter sa démission.Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi est arrivé samedi soir sous les huées au palais du Quirinal pour présenter sa démission au président Giorgio Napolitano, dont la résidence était entourée d'une foule dense prête à fêter le départ du Cavaliere. Alors qu'il quittait sa résidence privée, des manifestants avaient déjà salué son passage en voiture aux cris de "Bouffon! Bouffon!", "Honte!" et "C'est fini!". Le président Napolitano, sauf surprise, devrait confier la formation d'un nouveau gouvernement à l'ex-commissaire européen Mario Monti. 20h17. "Cela me fait beaucoup de peine"Silvio Berlusconi s'est dit profondément peiné par les huées qui ont salué son apparition publique avant de regagner son domicile romain à l'issue de son dernier conseil des ministres, a indiqué l'agence Ansa. "C'est quelque chose qui me fait beaucoup de peine", a confié le Cavaliere à quelques dirigeants de son parti réunis à son domicile personnel avant de se rendre au palais du Quirinal. 19h51. Silvio Berlusconi confirme sa démission, remercie ses ministres.Au cours d'un dernier conseil des ministres, Silvio Berlusconi confirme sa démission. Il Cavaliere remercie ses "collègues de gouvernement" et adresse un remerciement particulier au sous-secrétaire à la présidence du Conseil Gianni Letta au cours d'une réunion d'une durée de 35 minutes. "Bye Bye Silvio" Une foule s'est rassemblée samedi en fin d'après-midi dans le centre de Rome pour célébrer le départ annoncé du président du Conseil. "Nous attendons la fin de l'ère Berlusconi, nous espérons que ce sera la fin", a expliqué une Romaine, Angela Lanza. Aux cris de "Va t'en" ou "Démission", plusieurs centaines de curieux et d'opposants ont commencé à se regrouper vers 16h devant le palais Chigi, siège du gouvernement, et sur la via del Corso, qui mène au palais présidentiel du Quirinal et qui a été fermée à la circulation. Parmi la foule, des militants du "Peuple violet", un mouvement anti-Berlusconi né sur internet, sont venus dire "Bye Bye Silvio", comme l'a annoncé l'un des animateurs du groupe sur les réseaux sociaux. Des messages circulant sur Facebook ont appelé les Italiens à fêter dans la rue la démission du "Cavaliere" ou à suspendre des bannières tricolores aux balcons. 17h45. Les députés adoptent des mesures économiques.Les députés italiens adoptent définitivement le train de mesures promises à l'Union européenne pour réduire la dette et relancer la croissance, ouvrant la voie à la démission annoncée du chef du gouvernement. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Berlusconi, la fin d'un règne ? | |
| |
| | | | Berlusconi, la fin d'un règne ? | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|