Le Monde.fr | 31.03.2014 à 16h55 • Mis à jour le 31.03.2014 à 17h45 | Par Béatrice Gurrey
La ministre déléguée chargée de la francophonie, Yamina Benguigui, à l'Elysée, à Paris, en mai 2012.
Cest l'une de ses premières décisions. Anne Hidalgo, nouvelle maire de Paris, a demandé, lundi 31 mars, à Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la francophonie, élue la veille sur la liste du 10e arrondissement de la capitale, de démissionner de son poste de conseillère de Paris. Mme Hidalgo venait d'apprendre, d'après les informations du Monde, que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique allait saisir le procureur de Paris du cas de la ministre, suspectée d'avoir menti sur sa déclaration de patrimoine.
Lire : Yamina Benguigui suspectée d'avoir menti sur sa déclaration de patrimoine
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Mme Benguigui, réalisatrice et écrivaine, aurait dissimulé des actions en Belgique d'une valeur de 430 000 euros, selon l'hebdomadaire Marianne, qui a révélé l'affaire à la mi-mars. Une information démentie par Yamina Benguigui.
L'affaire ayant éclaté au cours de la campagne des municipales, Mme Hidalgo avait adopté pour principe de ne pas écarter la candidate tant que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique n'avait pas remis en question les explications fournies par Mme Benguigui. Mais c'est ce que semble avoir fait lundi l'institution, présidée par Jean-Louis Nadal, sur la base d'un rapport remis le 27 mars, trois jours avant le second tour.
A l'instar de sa rivale UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, la nouvelle maire de Paris avait demandé à ses élus de signer une charte de déontologie.
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