Le Monde.fr | 23.02.2014 à 18h51 • Mis à jour le 23.02.2014 à 18h57
Vous avez décroché de l'actualité pendant le week-end ? Petite séance de rattrapage avec les informations à retenir des deux derniers jours.
Le pouvoir bascule en UkraineIoulia Timochenko devant la foule de Maïdan à Kiev le 22 février.
Lors d'une folle journée samedi, les députés ukrainiens ont voté la destitution du président Viktor Ianoukovich et la libération immédiate de l'opposante Ioulia Timochenko, emprisonnée depuis trente mois. A peine sortie de l'hôpital pénitentiaire de Kharkiv, dans le nord-est du pays, l'égérie de la « révolution orange » de 2004 a accouru dans la capitale pour s'adresser à ses partisans et à l'opposition anti-Ianoukovitch, sous les acclamations de plus de 50 000 personnes sur Maïdan, place centrale de Kiev. En larmes et sur un fauteuil roulant, elle a salué « les héros de l'Ukraine ».
Lire notre compte-rendu : Tourbillon politique en Ukraine, avec le retour de Ioulia Timochenko et la destitution de Ianoukovitch
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Dimanche, le nouveau pouvoir a commencé à s'organiser. Le président du Parlement ukrainien, Oleksandr Tourtchinov, a été désigné pour assurer la présidence par intérim du pays en attendant l'élection présidentielle anticipée fixée au 25 mai. Oleksandr Tourtchinov a donné aux députés jusqu'à mardi pour former une nouvelle majorité et un gouvernement d'unité nationale. Si Ioulia Timochenko s'est replacée au centre du jeu politique, elle a refusé l'idée de redevenir chef du gouvernement. Personne ne connaît encore ses réelles ambitions politiques.
Lire la synthèse : Le chef du Parlement nommé président par intérim
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Et l'entretien : En Ukraine, « l'Est ne reconnaîtra jamais les nouvelles autorités »
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Quant au président déchu Viktor Ianoukovitch, il a été lâché par son propre parti, qui l'a jugé « responsable des événements tragiques » en Ukraine et a condamné sa « trahison ». Il restait invisible dimanche soir. Samedi, Oleksandr Tourtchinov l'avait situé à Donetsk, où il aurait tenté de fuir en Russie à bord d'un avion, mais il en aurait été empêché par les gardes-frontières. Le Parlement ukrainien a, en outre, voté la restitution à l'Etat de sa luxueuse résidence, que des milliers d'Ukrainiens ont pu visiter depuis samedi.
Lire : Les Ukrainiens en goguette dans le « Versailles » de Ianoukovitch
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L'avenir de l'Ukraine a évidemment été au cœur des discussions diplomatiques, dimanche. La chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine ont évoqué l'avenir du pays lors d'une conversation téléphonique. « Les deux (responsables politiques) sont d'accord sur le fait que l'Ukraine doit se doter rapidement d'un gouvernement en mesure d'agir et que l'intégrité territoriale doit être préservée », a annoncé la chancellerie allemande dans un communiqué où le sort de Ianoukovitch n'est pas évoqué.
Lire les questions en suspens : Six questions sur l'après-Ianoukovitch en Ukraine
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La manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes dégénèreLa manifestation des opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a dégénéré samedi 22 février à Nantes.
Vitrines brisées, agences des transports nantais ou poste de police saccagés, pavés du tram descellés : Nantes affichait samedi des scènes de dévastation après que la manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a dégénéré en raison d'affrontements entre des opposants radicaux et les forces de l'ordre. La préfecture de Loire-Atlantique, qui a fait état de huit blessés du côté des forces de l'ordre ainsi que dix interpellations, indique que 20 000 personnes ont participé au défilé, dont « 1 000 manifestants radicaux prêts pour le combat (qui) n'ont pu être contrôlés par les organisateurs ». Les organisateurs, eux, revendiquent entre 50 000 et 60 000 manifestants, ainsi que 520 tracteurs.
Lire notre reportage : La manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes dégénère
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Dimanche, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et favorable à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a estimé qu'Europe Ecologie-Les Verts devait « sortir de l'ambiguïté » au sujet de son soutien aux opposants au projet, après l'interview donnée par Cécile Duflot au Monde. Jean-Marc Ayrault a par ailleurs condamné avec fermeté les dérapages qui ont eu lieu lors de la manifestation, tandis que le maire de Nantes Patrick Rimbert (PS) a porté plainte « contre X » pour tous les dégâts.
Lire : Notre-Dame-des-Landes : Ayrault appelle les écologistes à « sortir de l’ambiguïté »
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La clôture des Jeux olympiques de SotchiAprès quinze jours de compétition, Sotchi a refermé les premiers Jeux olympiques d'hiver russes de l'histoire.
Déçus par leurs Jeux à Sotchi, les Sud-Coréens ont désormais à cœur de briller à « leurs » JO d'hiver dans quatre ans. Les promoteurs de Pyeongchang 2018, une station du nord-est du pays, veulent éviter à tout prix les problèmes qui ont accompagné la quinzaine de Sotchi, à savoir l'implication extrême des autorités politiques et quelques défaillances au niveau de l'organisation.
Lire : JO : au revoir Sotchi, bonjour Pyeongchang
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En Algérie, Bouteflika brigue un quatrième mandat présidentielAbdelaziz Bouteflika, le 14 janvier à Alger.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika sera candidat pour un quatrième mandat lors de la présidentielle du 17 avril. Une partie de la presse algérienne a réagi de façon très critique à cette annonce, alors que les problèmes de santé du chef de l'Etat alimentent les doutes sur sa capacité à diriger le pays.
Lire : La presse algérienne attaque Bouteflika, « candidat par procuration »
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Agé de 76 ans, au pouvoir depuis 1999, le président algérien été victime d'un accident vasculaire cérébral en avril dernier et n'a pu reprendre ses fonctions qu'à l'issue d'une longue hospitalisation en France. Il a poursuivi sa convalescence en Algérie et n'est que rarement apparu en public depuis, sans prendre la parole.
Lire : Algérie : Bouteflika sera candidat pour un quatrième mandat présidentiel
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Arrestation du baron de la drogue mexicain Joaquin « el Chapo » GuzmanJoaquin Guzman Loera escorté vers un hélicoptère à Mexico par des militaires mexicains lors de son arrestation, le 22 février.
C'était sans doute le criminel le plus recherché au monde depuis la mort de Ben Laden. Joaquin Guzman Loera, chef du cartel de Sinaloa, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans la station balnéaire de Mazatlan, dans le nord-ouest du Mexique.
Celui qu'on surnomme « el Chapo » (le trapu) de par sa petite taille (1,60 m), était la bête noire des agences de lutte contre la drogue américaines et mexicaines depuis son évasion, en 2001, d'une prison de haute sécurité. L'arrestation de ce narcotrafiquant, dont la tête était mise à prix par les autorités américaines, représente une victoire sans précédent pour le gouvernement mexicain contre les cartels.
Lire : Mexique : l'un des principaux narcotrafiquants, « el Chapo », arrêté
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