Jamel Administrateur
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| Sujet: Mort d'Arafat : les Russes écartent à leur tour la thèse de l'empoisonnement Jeu 26 Déc - 10:13 | |
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Mort d'Arafat : les Russes écartent à leur tour la thèse de l'empoisonnement Publié le 26.12.2013, 10h03 | Mise à jour : 10h58
Les experts russes, qui ont analysé des échantillons prélevés sur la dépouille de Yasser Arafat, ont conclu à une mort naturelle. Ces nouveaux résultats mettront-ils fin à la polémique entourant la disparition du leader palestinien ? Les experts russes chargés d'analyser des échantillons prélevés sur la dépouille de Yasser Arafat ont conclu à une mort naturelle et excluent tout empoisonnement au polonium, a indiqué jeudi le chef de l'agence qui a mené les analyses.
Yasser Arafat «est mort d'une mort naturelle et non du résultat d'une irradiation», a déclaré Vladimir Ouïba, le directeur de l'Agence fédérale d'analyses biologiques, cité par les agences russes. Ces conclusions rejoignent celles des experts mandatés par la justice française, contestée par la veuve du dirigeant historique palestinien, mort en 2004. Début décembre, le parquet de Nanterre, près de Paris, avait indiqué que les experts français avaient conclu «à l'absence d'un empoisonnement au polonium-210 (substance radioactive hautement toxique, ndlr) de M. Arafat» La laboratoire suisse avait relancé la thèse de l'empoisonnement
Un article de la revue médicale britannique The Lancet avait auparavant relancé la thèse d'un empoisonnement du leader palestinien. Cet article citait les résultats d'une expertise menée par des experts suisses qui auraient trouvé des traces de polonium 210 (une substance radioactive hautement toxique) sur des effets personnels de Yasser Arafat. Mais pour les Français, la présence d'un gaz radioactif naturel, le radon, dans l'environnement extérieur, expliquerait ces fortes quantités. Les juges français chargés de ce dossier avaient ordonné l'exhumation de la dépouille du dirigeant, ce qui fut fait en novembre 2012. Une soixantaine d'échantillons avaient été répartis pour analyse entre trois équipes d'enquêteurs, suisses, français et russes, chacune effectuant son travail individuellement, sans contact avec les autres. | |
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