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Montréal, ville idéale pour les étudiants étrangers
Publié le 18/07/2013 à 16:06Pierre Phaneuf, sous licence creative commons.
La ville canadienne arrive en tête d’une étude menée par la revue britannique The Economist .En terme de formation, de coût, de diversité culturelle et sociale, Montréal est parfaite pour étudier, devant Londres et Hong Kong.
La ville idéale pour étudier est... Montréal !Une étude menée par la revue britannique
The Economist et une banque chinoise révèle que la ville canadienne offre le meilleur rendement potentiel sur le plan financier, culturel et social. En tout, 80 villes ont été évaluées sur la qualité de leur enseignement, le marché immobilier local, la diversité culturelle et sociale, l‘insertion professionnelle, le coût de la vie ou encore le taux de criminalité.
Conçue comme un guide pour les parents, les éducateurs et les étudiants ,l’étude indique que Montréal domine nettement les autres villes du monde, avec un indice estimé à 72,4 points. «Montréal occupe la première place, non seulement grâce à des politiques d’immigration accueillantes, mais la ville offre également une riche insertion professionnelle», indique l’étude. La tenue du marché immobilier a, notamment, joué un rôle dans le classement des villes. Il est souligné que le Canada a évité la crise immobilière qui a frappé durement les États-Unis.
Capture d’écran de l’étude.
Derrière Montréal, Londres se classe en seconde position avec 70,2 points, devant Hong Kong avec 69,2 points. Malgré la domination des villes de l’Ouest, les villes asiatiques comme Singapour (12e - 65 points) et Séoul (17e - 62,3 points) gagnent du terrain, note l’enquête.
Le Canada, destination de choixLe Canada est une destination de choix pour les étudiants étrangers. Depuis des années, le gouvernement a fait le pari d’augmenter son immigration étudiante grâce à l’amélioration des modalités d’obtention des visas. Un pari réussi puisque pour la première fois «le Canada a accueilli l’année dernière plus de 100.000 étudiants étrangers», annonçait en mars Jason Kenney, ministre canadien de la Citoyenneté et de l’Immigration.
«Ce qui aide Montréal, entre autres, est le fait que la ville compte quatre universités, dont certaines ont une réputation de calibre mondial», commente André Costopoulos, doyen à la vie étudiante à l’Université McGill pour
LaPresse. «Près du quart des 38.000 étudiants inscrits à McGill sont des étudiants étrangers et environ 50% d’entre eux viennent de l’extérieur des États-Unis. L’Université McGill accueillera notamment 2 400 nouveaux étudiants étrangers en septembre», précise l’article.
Les politiques gouvernementales voient en ces étudiants des immigrants indispensables à la croissance démographique et économique du pays. Selon une étude publiée en juillet par
Universum ,le pays figure en quatrième position des pays où les étudiants rêvent de travailler.
Les villes françaises à la traîneLe classement révèle une domination des villes et métropoles anglophones. Il faut descendre jusqu’à la 18ème place, occupée par Berlin, pour découvrir une ville ou l’anglais ne prédomine pas. En ce qui concerne la France, l’heure n’est pas à la fête. Paris, première des trois villes françaises, ne figure qu’en 29ème position. Alors que Lyon est classée 69ème et Grenoble 77ème .
«Paris s’en sort bien. Sans surprise, la ville obtient ses meilleures notes pour son dynamisme culturel. Ses problèmes résident en matière de croissance économique, freinée par la crise. Les impôts sont élevés, y compris celui sur la fortune, très controversé. Les retours sur investissements sont limités ce qui diminue l’attrait de la ville», résume l’étude.