Jamel Administrateur
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| Sujet: 5000 personnes ont défilé à Paris et à Toulouse en mémoire de Clément Méric Sam 8 Juin - 17:59 | |
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5000 personnes ont défilé à Paris et à Toulouse en mémoire de Clément Méric
Publié le 08.06.2013, 15h04 | Mise à jour : 19h36 Paris, samedi. 4000 personnes ont manifesté à Paris en mémoire de Clément Méric.
Ce soir-là, déjà, plus de 15 000 personnes avaient manifesté dans toute la France en hommage au jeune homme.
Marche pacifique à Paris
Partis de Bréguet-Sabin (XIe arrondissement), près de Bastille, les manifestants ont défilé jusqu'à la place Gambetta (XXe), en scandant des slogans tels que «Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos». Emmenés par le collectif «Action antifasciste Paris-Banlieue», auquel appartenait la victime, les manifestants portaient pour la plupart des T-shirts sur lesquels on pouvait lire «Clément à jamais l'un des nôtres». Ils ont observé une minute de silence. «Cet assassinat est politique» et «la montée de l'extrême-droite actuelle est une réalité, elle n'est pas fantasmée», dénonçait un membre du collectif antifasciste parisien, Olivier. «On a perdu un frère, un ami, un camarade», «un jeune homme qui avait l'avenir devant lui et avait conscience qu'il fallait s'organiser contre la menace fasciste». Dans les cortèges, les militants se mêlaient aux riverains, aux étudiants et aux hommes politiques. Le coprésident du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, a fait savoir via Twitter qu'il était dans le rassemblement. Un défilé sous tension à ToulouseA Toulouse, la tension était plus palpable chez les militants d'extrême-gauche, très actifs dans la ville rose. Les autorités ont mis en place un important dispositif pour éviter des violences ou des provocations, craignant des débordements alors que l'organisation «Jeunesses nationalistes» (à ne pas confondre avec les Jeunesses nationalistes révolutionnaires, dont le Premier ministre a demandé la dissolution) avait prévu une marche aux flambeaux samedi soir. Celle-ci a finalement été interdite mais le groupe prévoit désormais d'organiser un banquet dimanche. Les cortèges se sont divisés, avec d'un côté les ultra-gauche, emmenés par l'Union antifasciste toulousaine, qui scandaient «fascistes assassins, homophobes complices» dans la rue, et de l'autre des partis et des syndicats moins vindicatifs et accusés de «récupération» politique. Une situation «dramatique» aux yeux des syndicats. En ce qui concerne l'enquête autour de la mort, le procureur de Paris François Molins a requis ce samedi l'ouverture d'une information judiciaire pour «homicide volontaire». Dans le viseur : Esteban, 20 ans, est le principal suspect soupçonné d'avoir porté le coup fatal. | |
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