Jamel Administrateur
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| Sujet: PSG : Jean-Marc Ayrault apporte son soutien à Manuel Valls Mer 15 Mai - 22:51 | |
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Mis à jour le 15/05/2013 à 20:01 - Publié le 15/05/2013 à 15:56
Matignon défend le ministre de l'intérieur ainsi que le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, dont la droite réclame la démission.
Sous le feu des critiques après les incidents qui ont émaillé la remise du trophée de champion de France au PSG, le ministre de l'Intérieur, Manuels Valls, peut compter sur le soutien de Jean-Marc Ayrault. Le premier ministre lui a «renouvelé sa confiance» ainsi qu'au préfet de police de Paris, Bernard Boucault, dont la droite a demandé la démission. Selon les services du premier ministre, «les organisateurs de manifestations, quel que soit leur objet, doivent prendre toutes les responsabilités qui leur incombent pour qu'elles se déroulent dans le calme et le respect de la loi républicaine». Et d'assurer que l'État n'hésitera pas à prendre les siennes . Au «20 heures» de TF1 mardi, Manuel Valls avait tenu la même ligne de défense. «L'ordre public, ce n'est pas une science exacte», a déclaré le ministre de l'Intérieur, qui a bien reconnu un échec, avant d'ajouter que «ça pose un problème pour le PSG». Les casseurs sont les premiers responsables des débordements, a de son côté rappelé aujourd'hui le président de la République François Hollande, lors du Conseil des ministres. Le soutien de Jean-Marc Ayrault vaut également pour Bernard Boucault. Le préfet de police de Paris, nommé expressément par l'Élysée en mai dernier, est largement mis en cause depuis lundi soir par la droite et notamment par Jean-François Copé. Le président de l'UMP avait dénoncé mardi «son incapacité à assumer l'autorité de l'État et ses maladresses d'expression». Il avait ajouté que la question du départ de Manuel Valls du gouvernement «sera(it) posée si le préfet de police n'(était) pas démis». «La polémique politique n'est pas de mise lorsqu'est en cause la défense de l'ordre républicain», répliquent les services du premier ministre. Matignon estime que c'est désormais à la justice de faire son travail. La droite a pour sa part demandé la création d'une commission d'enquête de l'Assemblée nationale. Depuis lundi soir, la police a procédé à 47 interpellations. Douze personnes vont être jugées dès cette après-midi en comparution immédiate devant deux chambres du tribunal correctionnel de Paris. Elles devront répondre notamment de violences sur des policiers, dégradation de scooter ou vol en réunion. Une vingtaine de personnes sont par ailleurs toujours en garde à vue ce matin. | |
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