Jamel Administrateur
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| Sujet: Tribunal criminel d'Alger : 5 peines capitales requises contre des acolytes de Belmokhtar Mer 24 Avr - 9:04 | |
| Actualités - TRIBUNAL CRIMINEL D’ALGER :
5 peines capitales requises contre des acolytes de BelmokhtarLa peine maximale, soit la condamnation à mort, a été requise hier par le procureur général près le tribunal criminel d’Alger à l’encontre de cinq personnes poursuivies pour plusieurs chefs d’inculpation liés au terrorisme. Il s’agit de membres du groupe terroriste activant dans la région du Sahel et dirigé par Mokhtar Belmokhtar.
Belmokhtar Mokhtar Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le magistrat a requis la peine de 20 ans de prison à l’encontre d’une sixième personnes membre du groupe. Les six autres actuellement en fuite, dont Mokhtar Belmokhtar, verront le tribunal criminel statuer sur leur sort à la fin du procès. Selon l’accusation, ces personnes sont poursuivies, pour «appartenance à un groupe terroriste », et «détention de produits explosifs et transfert de munitions et d'armes de guerre dans le but de perpétrer des attentats criminels sur le territoire national». Selon l’arrêt de renvoi, «les services de sécurité avaient réussi, en 2011, à démanteler des cellules de soutien et de logistique relevant de groupes terroristes activant à l'intérieur et à l'extérieur du pays et à faire échouer les plans criminels de groupes terroristes activant dans le Sud algérien et dans les pays du Sahel. Il s'agit des groupes terroristes respectivement sous la bannière des phalanges (katibates) Tarik Ibn Ziad, dirigée par Abdelhamid Abou Zeïd (de son vrai nom Ghadir Ahmed), et Moulathamine, dirigée par Mokhtar Belmokhtar, connu sous le sobriquet de «Belaouar» (le Borgne) affiliées au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Cette dernière, à laquelle sont rattachées les deux organisations terroristes évoquées, avait adopté une nouvelle stratégie qui consistait à doter l’autre groupe terroriste se faisant appeler le Mouvement du Sahara pour la justice islamique (MSJI), dirigé par Boucheneb Mohamed Lamine, d'armes et d'explosifs, tout en assurant l'entraînement des nouvelles recrues dans le but de commettre des attentats terroristes dans la région du Sahel. Selon la même source, ce mouvement avait planifié plusieurs opérations terroristes à l'intérieur du pays avec comme principales cibles, des compagnies pétrolières installées dans le Sud algérien. D’après l’un des mis en cause, le MSJI avait pour objectif de pousser l'Etat algérien à des négociations sur certaines revendications dont «la séparation du Sud algérien dans le but d’instaurer un Etat islamique». Le démantèlement de ce groupe terroriste, deux années avant l’attaque contre le complexe gazier de Tiguentourine, dénote de la détermination de ces terroristes de frapper les installations pétrolières situées au sud du pays ou kidnapper des Occidentaux y exerçant. Le choix a été fait par trois chefs terroristes activant dans la région du Sahel. Il s’agit de Mokhtar Belmokhtar, Abdelhamid Abou Zeïd et Mohamed Lamine Boucheneb, respectivement émirs des katibates El Moulathamine, Tarik Ibn Ziad et du MSJI.
A. B. | |
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