Cahuzac : Moscovici nie la "complaisance"

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Cahuzac : Moscovici nie la "complaisance"

Publié le 03/04/2013 à 09:55


Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a estimé n'avoir commis "aucune faute" et récusé mercredi la moindre "complaisance" ou "volonté d'entraver la justice" de la part de Bercy ou du gouvernement dans l'affaire Cahuzac.

Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a réagi ce matin sur RTL aux aveux de l'ex-ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, qui a reconnu hier avoir menti sur l'existence d'un compte à l'étranger. Se disant "consterné" par les mensonges de Cahuzac, il a assuré avoir "contribué à la recherche de la vérité"

"J'ai été stupéfait, accablé, consterné, en colère" face "à cette spirale du mensonge". Jérôme Cahuzac a "réitéré ses mensonges", "face à face, yeux dans les yeux (...) avec une force de conviction". "Il a commis une faute très grave, impardonnable", a-t-il poursuivi.

"Des interrogations ou des doutes"

Le ministre a assuré que lorsque que François Hollande a appris l'affaire, "il n'y a eu aucune complaisance, aucune volonté d'entraver la justice", a-t-il martelé. "Il y a eu la confiance, avec des questions et à chaque fois, les réponses que faisait cet homme",tout en reconnaissant qu'"il y a pu y avoir des interrogations ou des doutes". "Je pense que le président de la République et moi-même avons fait ce qu'il convenait de faire", a estimé Pierre Moscovici, ajoutant avoir "fait des démarches qui visaient à aider à la manifestation de la vérité".

"J'ai joué mon rôle, tout mon rôle, rien que mon rôle avec les outils qui étaient les miens. Aller au-delà eût été mener une enquête parallèle, on nous l'aurait reproché", a ajouté Pierre Moscovici.

C'est "une situation extrodinaire" et "un cas exceptionnel", "la vie politique s'en remettra, je vous l'assure", a t-il conclu.