Moscovici : Nicolas Sarkozy est un «président en bout de course»

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Publié le 31.01.2012, 07h33 | Mise à jour : 09h00


Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande assure que le candidat socialiste «a prouvé qu'il avait la dimension» pour devenir Président de la République.

Les passes d'armes rythment les journées de campagne électorale. Et les «séquences politiques» s'enchaînent entre Nicolas Sarkozy, le Président de la République et François Hollande, le candidat socialiste qui compte bien surfer sur une séquence politique favorable depuis le succès du meeting du Bourget. Si le chef d'Etat était à Bruxelles hier pour participer à énième sommet européen, la campagne ne fait pas de pause. Et dès les premières émissions matinales, les lieutenants de l'UMP et du PS s'affrontent par médias interposés.

8h35. «On ne fait pas un papier calque du modèle allemand», a assuré François Baroin, le ministre de l'Economie sur BFM-TV.

8h20. «L'important c'est que tout puisse être mis en place cette année», assure Valérie Pécresse, en parlant des mesures annoncées par Nicolas Sarkozy.
Questionnée par Patrick Cohen sur France Inter sur la mise en place des mesures annoncées par Nicolas Sarkozy, au regard du calendrier électoral, la ministre du Budget précise : «le sujet pour nous est des lancer des bonnes mesures emploi et croissance». Elle le concède tout de même «cela fera parti des débats de la Présidentielle»

8 heures. Jacques Cheminade assure avoir obtenu «ses 500 promesses»
Le candidat du parti politique Solidarité et Progrès jure les avoir rassemblé sur RMC. «Je sais que j'en ai plus», se réjouit celui qui s'était déjà présenté à l'élection présidentielle en ... 1981, mais sans obtenir les 500 signatures.

7h58. La difficulté d'obtenir les 500 signatures nécessaires à Marine Le Pen pour se présenter ? «Toujours la même tactique» selon Manuel Valls.
Toujours sur I-télé, le député-maire d'Evry ne croit pas aux difficultés de Marine Le Pen pour obtenir les sésames nécessaires pour se présenter à l'élection Présidentielle. «Les maires sont libres, assure-t-il. Je suis convaincu que Marine Le Pen aura ses signatures, c'est toujours la même tactique pour se victimiser». Il l'assure : il n'a «aucun doute» sur le fait qu'elle puisse se présenter.

7h55. «Le Président lance des propositions sans connaitre les sujets TVA», critique Manuel Valls, au micro de Christophe Barbier, sur I-télé.

7h45. «La semaine dernière a été importante pour François Hollande», plaide Pierre Moscovici sur Europe 1.
«Il a montré qu'il avait la dimension et l'a prouvé devant Alain Juppé (lors d'un débat télévisé, ndlr)», enchaîne le député du Doubs, avant de se défendre de faire preuve d'un optimisme démesuré. «Cela ne veut pas dire que l'élection est pliée, on garde la tête froide depuis le début», assure-t-il. «Nicolas Sarkozy est un rude compétiteur, que je critique comme candidat» Selon lui, lors de l'intervention de dimanche soir, «il était exclusivement candidat» et a fait preuve d'«amnésie» sur le bilan de son mandat. Il a également critiqué le fait que l'émission a été diffusée sur huit chaînes simultanément. Selon lui, «comme au bon vieux temps de l'ORTF», il s'est imposé «sur toutes les télés pour faire une émission électorale». C'est «incroyable de voir un président en bout de course critiquer tout ce qui a été fait depuis cinq ans et prendre des mesures qui prendront effet en août, en octobre ou dans cinq ans».

7h40. «Les temps ont changé comme dirait Bob Dylan», assure Pierre Moscovici.
Interrogé sur les références qui fleurissent en ce moment au PS à François Mitterrand, le député du Doubs assume, sans pour autant sombrer dans le sentimentalisme. «Il n'y a pas de nostalgie Mitterrand mais un souvenir», confie-t-il, avant d'enchaîner. «On espère et pour l'instant les temps ont changé, comme dirait Bob Dylan» s'amuse le directeur de campagne de François Hollande, au micro de Bruce Toussaint, sur Europe 1.