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 Comment la police relève le défi des gangs à Marseille

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Comment la police relève le défi des gangs à Marseille   Comment la police relève le défi des gangs à Marseille Icon_minitimeLun 18 Mar - 11:05

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Comment la police relève le défi des gangs à Marseille

Mis à jour le 18/03/2013 à 06:39 | publié le 17/03/2013 à 19:45


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Le 13 mars, deux jeunes de 21 ans ont été tués et un autre blessé lors d'une fusillade dans la cité des Bleuets.

INFOGRAPHIE - Face aux caïds, les forces de l'ordre misent sur le renseignement et une reconquête du terrain, cité par cité.

Marseille, où les marins-pompiers ont retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi dernier un corps calciné et criblé de balles dans une voiture, peine à se défaire de ses vieux démons. Face aux règlements de comptes qui ensanglantent la ville et sèment la psychose dans ses quartiers, les forces de l'ordre ne baissent cependant pas la garde. Au contraire, sous l'impulsion du préfet de police Jean-Paul Bonnetain, leurs méthodes amorcent une révolution pour reconquérir le terrain. Quartier par quartier. Un travail titanesque, tant certains secteurs de la Cité phocéenne sont gangrenés jusqu'à la moelle. Selon nos informations, au moins une vingtaine de gros points de vente de résine de cannabis y seraient recensés, pouvant générer pour certains jusqu'à 5000 euros de bénéfice par jour. Dirigés par d'insaisissables caïds ayant 40 ans au plus, ils font travailler des dizaines de dealers, appelés «charbonneurs», empochant quotidiennement 500 euros, une nuée de «chouffeurs» de 15 ans à peine, qui font le guet contre un ou deux billets de 50 euros la journée, ainsi que des «nourrices», qui stockent la marchandise par kilos à leur domicile.

Capter le moindre «tuyau»

«Pour gagner la bataille contre le grand banditisme, nous avons réorganisé en profondeur nos services pour mettre le paquet sur le recueil de l'information au plus proche du terrain et briser l'omerta protégeant les trafics», confie au Figaro l'inspecteur général Pierre-Marie Bourniquel, commissaire central de Marseille et directeur départemental de la Sécurité publique. Grâce à un renfort de 145 fonctionnaires en septembre dernier, une inédite division du renseignement opérationnelle, composée de 23 agents spécialisés, écume de jour comme de nuit les quartiers nord et sud de la ville pour capter le moindre «tuyau» auprès des cafetiers, gardiens d'immeuble, victimes d'agressions, petits délinquants recrutés comme «indics» et policiers de quartier. «Comme il est rarissime que l'on nous livre le nom d'un trafiquant ou la date d'une livraison de drogue sur un plateau, cette collecte menée tous azimuts fait l'objet de tris et de recoupements pour reconstituer petit à petit le puzzle des filières», confie Pierre-Marie Bourniquel, qui prône une «révolte citoyenne des Marseillais» et le développement de «rapports fusionnels entre les services».

Chaque semaine, désormais, deux ou trois notes confidentielles, agrémentées de noms de suspects et photos de surveillance, sont transmises par la Sécurité publique à un nouveau groupe de recueil et d'analyse du renseignement criminel de la PJ afin d'orienter les investigations sur le fond. Après le cataclysme des ripous de la BAC nord, qui a ébranlé l'institution, l'heure est à l'union sacrée. «Trop longtemps, les “semi-grossistes” alimentant un ou deux quartiers à coups de 40 ou 50 kg de came prospéraient, car ils étaient à la fois trop gros pour les policiers de quartier et trop petits pour les services spécialisés versés dans les démantèlements de trafics internationaux, précise-t-on à la préfecture de police. Désormais, trois groupes de la PJ les prennent en charge, tandis que deux cellules spécifiques créées au sein de la Sécurité publique labourent les cités et multiplient les procédures en béton.»

Selon un dernier bilan, plus d'une tonne de cannabis, 19 kg de cocaïne, une trentaine d'armes, dont huit kalachni­kovs, ainsi que des grenades et des gilets pare-balles ont été saisis en opération depuis janvier dernier. Les interpellations, qui ont bondi de 30 % en un an, ont entraîné l'incarcération de 32 trafiquants présumés dans la même période. Les saisies d'avoirs criminels, qui frappent les voyous au portefeuille, ont déjà atteint les 235.000 euros. Soit déjà plus que les 220.000 euros confisqués pour toute l'année 2012.

Soucieuse d'intensifier la traque, la police marseillaise joue aussi sur tous les tableaux. Même les plus surprenants. Ainsi, les 22 policiers «VTTistes», auteurs de 450 interpellations en tous genres ces deux derniers mois, vont doubler leurs effectifs dès lundi prochain. De leur côté, trente de leurs collègues à motos, surnommés les «ninjas» en raison de leur tenue noire et de leur bâton «tonfa» dans le dos, sillonnent par trois les cités à la recherche permanente du flagrant délit. Des chiens renifleurs de graisse d'arme, très recherchés, ont été mobilisés. Pour éviter que les cités théâtres d'opérations coup de poing ne retombent le lendemain ou le surlendemain entre les mains des «narcocaïds», le préfet de police développe une politique d'«approche globale» visant à y déployer, pendant plusieurs semaines, une compagnie républicaine de sécurité ou un escadron de gendarmerie mobile. Objectif: asphyxier le marché en verrouillant l'accès aux lieux de deal et en multipliant les contrôles d'identité des clients potentiels.

Depuis décembre, huit sites sensibles, dont le quartier Bassens dans le XVe arrondissement, ont déjà fait l'objet de cette thérapie de choc. Quelque 300 personnes y ont été appréhendées, dont un quart pour des affaires de «stups» et 280 automobilistes y ont subi un dépistage toxicologique, 20 % d'entre eux étant positifs.

Une fois le quartier traité policièrement, les épaves de voitures sont enlevées et les bailleurs sont appelés à la rescousse pour repeindre les cages d'escaliers et remettre l'éclairage. Et les travailleurs sociaux, épaulés par Pôle emploi, réinvestissent les lieux pour retisser un tissu social souvent en lambeaux. «Une réflexion est souhaitée afin de mieux sensibiliser les juges d'applications des peines, observe un commissaire. Ils font bénéficier des voyous de réduction de peines, sans savoir que ces derniers continuent à diriger leur business depuis leur cellule et qu'ils n'attendent leur libération que pour récupérer leur territoire par les armes.» L'an dernier, comme les policiers les appellent pudiquement, les «dommages collatéraux» se sont soldés par 24 assassinats.

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