Jamel Administrateur
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| Sujet: Chavez : le discours surréaliste de Nicolas Maduro Sam 9 Mar - 8:40 | |
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Chavez : le discours surréaliste de Nicolas Maduro
Mis à jour le 08/03/2013 à 23:15 | publié le 08/03/2013 à 22:40
«Il n'y a pas de leader dans l'histoire de notre pays qui n'a été autant sali et attaqué», a déclaré Nicolas Maduro, l'actuel vice-président. VIDÉO - Le successeur désigné du «Comandante» a prononcé une oraison funèbre qui oscillait entre l'image pieuse et la harangue politique.Les obsèques d'Hugo Chavez auront été à la mesure de sa vie: démesurées, fantasques, et éminemment politiques. Les délégations étrangères représentées au plus haut niveau offraient déjà un casting explosif. L'ancien président vénézuélien a en effet su réunir côte à côte des personnalités qui en temps normal s'ignorent cordialement. Quoi de commun entre la gauche argentine représentée par Cristina Kirchner et la droite colombienne de Juan Manuel Santos? Entre le Cubain Raul Castro et le Chilien Sebastian Pinera, lui-même en guerre ouverte avec son voisin bolivien Evo Morales? Sans oublier les amitiés exotiques de Hugo Chavez représentées notamment par l'Iranien Mahmoud Ahmadinejad.
VIDEO : Hommage fastueux à Hugo Chavezhttp://api.dmcloud.net/player/pubpage/4e7343f894a6f677b10006b4/513a39a606361d2c4e000187/b7fae7029e9a4e06b5054d1ff8a9b7f5?wmode=transparent&autoplay=1 Ces divers composants de la galaxie chaviste ont pénétré dans l'Académie militaire entre deux haies de drapeau, s'asseyant en silence de part et d'autre du défunt, écoutant la musique folklorique qui plaisait tant au «Comandante», et assistant à la cérémonie religieuse. Suivant le protocole, ils ont chacun formé une garde d'honneur - par groupe de huit - autour du cercueil recouvert du drapeau national et dominé par la figure du disparu. Toute l'Amérique latine, droite et gauche confondue, s'est alors retrouvée aux pieds de Hugo Chavez. C'est au bout de deux heures de cérémonie, alors que beaucoup pensaient que les jeux étaient faits, que Nicolas Maduro s'est levé. Le colosse moustachu, héritier désigné par Hugo Chavez, s'est lancé dans quarante minutes d'un discours qui a oscillé entre l'image pieuse et la harangue politique. «Il n'y a pas de leader dans l'histoire de notre pays qui n'a été autant sali et attaqué, a-t-il notamment déclaré, apparemment bouleversé. Ces mensonges ne l'ont pas atteint car il était protégé par le bouclier du Christ. Son esprit trop puissant est sorti de son corps pour devenir pur, transparent, vivant pour toujours». Sur le même ton, le vice-président candidat a ensuite sorti de sa poche le «petit livre bleu», la nouvelle constitution vénézuélienne. «Là est Hugo Chavez», s'est-il exclamé en brandissant le livre comme une hostie, ici est notre guide». Au même moment se sont élevés les chants révolutionnaires, Nicolas Maduro promettant a demi-mot la victoire aux prochaine élections. Quelques sourires se sont figés sur les rangs colombiens, chiliens et américains alors qu'Ahmadinejad, l'oreille penchée vers son traducteur, tentait de comprendre ce qui se passait. | |
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