Jamel Administrateur
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| Sujet: Le Pen : «le président de la République court après le Front national» Ven 6 Jan - 8:42 | |
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Le Pen : «Le président de la République court après le Front national»
Publié le 06.01.2012, 07h39 | Mise à jour : 08h58 Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national, était l'invité de RTL, ce vendredi matin. Au lendemain de ses voeux, les troupes de Marine Le Pen occupent le terrain. Son père, Jean-Marie Le Pen, et son compagnon, Louis Aliot, s'exprimaient sur les ondes à quelques minutes d'intervalle ce vendredi matin. Au menu, Jeanne d'Arc, Nicolas Sarkozy et la recherche de parrainages.
Alors que Nicolas Sarkozy se rend, ce vendredi, à Domrémy-la-Pucelle pour célébrer les 600 ans de la naissance de Jeanne d'Arc, figure emblématique de l'histoire de France qui a été accaparée depuis quelques décennies par l'extrême droite, on s'attendait à ce que le Front national hurle au scandale. Pas du tout. Ce vendredi matin Jean-Marie Le Pen et Louis Aliot, comme Marine Le Pen avant eux, ont opté pour une tout autre stratégie. La présence de Nicolas Sarkozy est «normale», c'est «une bonne chose», ont-ils assuré, respectivement sur RTL et Europe 1. Et de citer tous les deux François Mitterrand en exemple, qui avait lui aussi rendu cet hommage. «Il n'est pas anormal que Nicolas Sarkozy fasse comme tout le monde», a glissé Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national au micro de RTL. «Le fait que le Front national a initié ce culte politique et qu'il soit repris par le président de la République, c'est quelque chose de bien», a également souligné Louis Aliot, le numéro 2 du FN, sur Europe 1. Ce qui n'a pas empêché les tacles. Louis Aliot a ainsi précisé que «Jeanne d'Arc est le symbole de la liberté et de la résistance à l'oppression», ce qui est, selon lui, «contraire à toute la politique de Nicolas Sarkozy depuis cinq ans». Quant à Jean-Marie Le Pen, il a affirmé que «le président de la République court après le Front national à chacune de ses initiatives». Le Pen et Aliot inquiets pour les parrainagesL'autre question du moment pour le Front national, ce sont les parrainages. Refusant, ce vendredi matin comme hier, de donner le moindre chiffre, les soutiens de Marine Le Pen assurent qu'ils rencontrent les pires difficultés pour obtenir le précieux sésame que sont les 500 signatures. Jeudi, lors de ses voeux, la candidate a été jusqu'à évoqué la possibilité de ne pas être présente sur la ligne de départ de la course à l'Elysée. Jean-Marie Le Pen, qui avait poussé les mêmes cris d'alarme en 2002 et 2007, a affirmé que la situation était encore plus compliquée en 2012, car «les maires refusent de prendre des rendez-vous». Comme Louis Aliot, il a jugé que cette obligation était «anticonstitutionnelle» et a réitéré cette demande de leur parti : l'anonymat des parrainages. | |
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