Ouest-Tribune Le Premier Quotidien de l'OranieJeudi 07.02.213 Avec d’interminables bouchons et vétusté des artères :
Bel Abbés s’étouffe Depuis deux ans, le chef-lieu de la wilaya de Sidi Bel Abbés connaît une importante croissance dans son milieu urbain avec un nombre faramineux de véhicules qui sillonnent les artères de la ville. Ainsi, avec l’option d’achat de véhicules chez les concessionnaires, les rappels versés pour les travailleurs de secteurs différents et l’ANSEJ qui facilita aux jeunes l’octroi de véhicules utilitaires, c’est le grand trafic routier avec des milliers d’engins.
Contrairement au passé non lointain, ce sont tous les moments, des journées qui connaissent une circulation routière suffocante. Que ce soit aux heures de pointe ou à n’importe quel moment, il est difficile de se créer un chemin en voiture. Les chaussées datant de l’ère coloniale sont devenues étroites et ne peuvent supporter ce lot important de voitures de tous genres. Les centaines de fourgons dits ANSEJ à châssis longs sont les principales causes d’embouteillages surtout que les conducteurs sont des jeunes manquant d’expérience au volant et d’agilité. Pour eux, le plus malin passera et bonjour les accidents au quotidien provoquant d’importants dégâts matériaux si ce n’est des pertes humaines.
On parle de trois futurs projets de trémies afin de soulager la ville mais d’ici le début des chantiers, les citoyens doivent s’armer de patience car nos projets durent des années et ce sont d’autres routes qui seront fermées au trafic routier car la peur avec le début des travaux du futur tramway est sur les lèvres des habitants de la ville qui s’attendent à des cauchemars suite aux étouffements des chaussées. Ces dernières sont dans la plupart occupées par des voitures stationnées.
On nomme ce genre de stationnement de parking géré par des jeunes, gourdes à la main, et gare à celui qui s’aventure à ne pas payer un forfait de 20 et 30 dinars pour le stationnement. Tout cela se passe sans que les autorités locales n’imposent la loi au point où nous constatons que même les trottoirs du siège de l’APC de Bel Abbés sis au centre- ville sont devenus des propriétés privées pour ces gardiens de voitures.