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 Automédication : se soigner en sécurité

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Automédication : se soigner en sécurité   Automédication : se soigner en sécurité Icon_minitimeLun 14 Jan - 8:28

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Automédication : se soigner en sécurité

Publié le 11/01/2013

Automédication : se soigner en sécurité 28de7660-542b-11e2-87f2-e0b6b8877fba-493x328
Actuellement quelque 4000 médicaments sont disponibles sans ordonnance.

Aucun médicament, même pour des bobos, n'est sans risque. La prudence est donc de mise.

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié mi-décembre une nouvelle mise en garde sur les risques potentiels de certains médicaments antirhume. «Des données récentes et actualisées de pharmacovigilance font état d'une persistance d'effets indésirables cardio-vasculaires et neurologiques exceptionnels mais graves avec les décongestionnant renfermant un vasoconstricteur…», explique-t-elle. En ligne de mire, les spécialités orales en vente libre à base de pseudoéphédrine: Dolirhume, Humex rhume, Actifed rhume, Nurofen rhume, etc.

La Commission nationale de pharmacovigilance préconisait qu'ils soient désormais délivrés sur ordonnance, comme c'est déjà le cas pour ceux par voie nasale. Cet avis n'a pas été suivi par l'ANSM qui rappelle ses recommandations de bon usage: respecter la posologie maximale journalière et une durée maximale d'utilisation de 5 jours, ne pas utiliser chez l'enfant avant 15 ans, ni en cas d'hypertension artérielle, d'antécédents d'accident vasculaire cérébral, de convulsions, d'insuffisance coronaire ou de facteurs de risques pour ces affections, et ne pas associer ces médicaments entre eux.

Sur des périodes courtes seulement

Cet exemple illustre la prudence de mise en matière d'automédication. «Aucun médicament n'est anodin. Il ne faut jamais le banaliser, insiste le Pr François Chast, pharmacien hospitalier (Hôtel-Dieu, Paris). L'automédication est parfois utile mais peut aussi dissimuler un symptôme révélateur, retardant le bon diagnostic et la prise en charge, masquer un signe d'aggravation ou un effet indésirable d'un autre traitement.» Elle doit aussi être évitée chez le petit enfant, la femme enceinte ou allaitante et le vieillard.

Pour le Pr Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien, auteur d'un récent guide grand public de l'automédication (1), certaines règles s'imposent. «La première, c'est de ne prendre un médicament, même en vente libre, que si c'est indispensable.» Deuxième règle: toujours privilégier un médicament qui ne contient qu'une seule substance. «L'ajout de vitamine C ou de caféine à l'aspirine ou au paracétamol n'apporte rien. Les associations multiplient les risques, et certaines sont même aberrantes comme celle d'un fluidifiant bronchique et d'un antitussif, aux effets antagonistes.» Autre impératif, l'automédication doit être courte: 4-5 jours, jamais plus d'une semaine.

En cas de traitement pour une maladie chronique, diabète, hypertension, etc., pas d'automédication avant d'avoir demandé à son médecin quels médicaments utiliser sans risques, insiste le Pr Giroud. «Un malade traité par anticoagulants (antivitamine K) qui prend, pour un mal de tête, 2 ou 3 g d'aspirine (2), peut déclencher une hémorragie gravissime.» Avec la même dose d'aspirine, un diabétique traité par un hypoglycémiant peut faire un coma hypoglycémique. «L'aspirine est un bon médicament. Mais elle peut être dangereuse en automédication car responsable de beaucoup d'interactions et d'effets indésirables. Mieux vaut lui préférer le paracétamol, aussi efficace et sans danger, hormis un risque d'hépatite grave au-delà de 4 g/24 heures». Problème: le paracétamol est présent dans plus de 200 spécialités aux noms divers. Il est donc impératif - mais c'est valable pour toute automédication - de lire attentivement les notices pour éviter un surdosage accidentel.

Attention à l'aspirine

«Autres effets indésirables liés à l'automédication, les troubles intestinaux dus à l'abus de laxatifs, les céphalées paradoxalement provoquées par l'abus d'analgésiques pour calmer les migraines, la prise d'antibiotiques inadaptés qui peut retarder le diagnostic d'une maladie grave ou de pansements gastriques qui vont freiner l'absorption d'autres médicaments pris pour traiter une maladie chronique», précise le Pr Jean-Louis Montastruc, pharmacologue clinicien (CHU Toulouse). Pour le Dr Michel Biour, responsable du centre régional de pharmacovigilance (CHU Saint-Antoine, Paris), «toute autoprescription consistant à réutiliser un médicament prescrit par le médecin dans un autre contexte ou pour un autre membre de la famille est aussi à risque et doit être évitée».

La panoplie de l'automédication est vaste. «Dans l'analyse que j'ai réalisée, sur 4 000 médicaments disponibles, plus de 45 % n'ont jamais démontré la moindre efficacité. Ils peuvent cependant avoir des effets indésirables», précise le Pr Giroud. Il y a aussi, heureusement, des produits efficaces. Comment bien choisir? Le pharmacien devrait être l'interlocuteur de choix. Son rôle de conseil a été revalorisé récemment, mais il reste beaucoup de progrès à faire en pratique… Ne pas hésiter non plus à demander conseil à son médecin. Pour beaucoup de professionnels, les pouvoirs publics devraient jouer un rôle majeur dans l'éducation et l'information du public sur ces médicaments. Si l'automédication est appelée à se développer, comme tout le laisse prévoir, il ne sera plus admissible de laisser cette information pratiquement aux seules mains des industriels du médicament.

(1) «Médicaments sans ordonnance, les bons et les mauvais», éd. La Martinière. (2) soit 2 à 6 cachets selon la spécialité.

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