Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Fillette exclue de la cantine : la police a obéi à un ordre de la mairie Jeu 10 Jan - 17:49 | |
| WEB - GOOGLE - Actualité > Société
Fillette exclue de la cantine : la police a obéi à un ordre de la mairie
Publié le 10.01.2013, 17h28 | Mise à jour : 18h08 Une policière municipale a expulsé mardi une fillette de 5 ans d'une cantine municipale d'Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) parce que ses parents n'avaient pas payé. (Illustration). «La responsabilité en incombe au maire. Il faut savoir que quand un fonctionnaire de police municipale estime qu'un ordre est illégal, il doit d'abord l'exécuter, à partir du moment où il ne provoque pas un trouble à l'ordre public, et ensuite le signaler», continue le secrétaire général du Syndicat national des policiers municipaux. «Selon mes informations, la policière avait reçu un ordre direct de la mairie (...) Elle a ensuite rédigé une main courante et un rapport selon lesquels elle a agi sur instruction», a ajouté Frédéric Foncel, précisant qu' «on est tenus de dénoncer un ordre illégal». Un «acte de violence scandaleux» pour Vincent Peillon
Le syndicaliste s'est montré outré par cette affaire: «Au-delà de l'aspect humain, c'est à la municipalité de prendre ses responsabilités et d'assumer son geste. Je trouve que pour 170 euros, on n'a pas à demander à une policière municipale d'enlever une petite fille d'une cantine. C'est inadmissible, il faut revenir à la raison !» Il a également «salué le bon sens de la policière», qui après avoir évacué la petite fille de la cantine l'a emmenée dans ses bureaux, l'a nourrie et lui a fourni des feuilles de papier pour dessiner. AUDIO. «On a retiré ma fille de la cantine manu militari»Que répond la mairie ? De son côté, le maire de la commune Dominique Lesbats a regretté «le déroulement des événements» mais a souligné que «la mère avait été avertie mardi qu’elle devait venir chercher sa fille, qui ne pouvait pas déjeuner à la cantine» et que cette dernière n'est finalement pas venue. Il a rappelé que les services de la mairie étaient engagés "depuis plus d'un an" dans une procédure pour une dette de cantine avec les parents de Léa, qui sont selon lui dans «une mésentente terrible». La scène s'est déroulée devant des écoliers éberlués, qui ont cru que leur jeune camarade serait emprisonnée. Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a qualifié jeudi cet événement d'«acte de violence scandaleux». «Je dis à tous les Français et à tous les élus d'éviter de faire ce genre de choses, qui sont absolument scandaleuses. Il peut y avoir des difficultés avec les parents, jamais on ne doit s'attaquer aux enfants», a déclaré le ministre, en déplacement à Brest. | |
|