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 Le jour où Andy, fils «idéal», tua sa famille

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Le jour où Andy, fils «idéal», tua sa famille   Le jour où Andy, fils «idéal», tua sa famille Icon_minitimeLun 12 Nov - 8:27

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Le jour où Andy, fils «idéal», tua sa famille

Mis à jour le 11/11/2012 à 21:12 | publié le 11/11/2012 à 18:08

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Andy F. à sa sortie du tribunal d'Ajaccio le 14 août 2009, apres sa comparution devant le juge qui l'a mis en examen pour le quadruple meurtre.

Aujourd'hui âgé de 19 ans, il va répondre devant les assises des mineurs d'Ajaccio des meurtres, en août 2009, de ses parents et de ses deux frères, jumeaux alors âgés de 10 ans.

Le procès qui va s'ouvrir à partir de lundi devant la cour d'assises des mineurs d'Ajaccio (Corse-du-Sud) est celui de l'indicible. Celui d'un coup de folie singulier et énigmatique qui a fait chavirer une famille entière dans le deuil et l'anéantissement. Il met en scène Andy F., un gamin a priori sans histoire qui, à 16 ans, a tué sur un coup de folie son père, sa mère et ses deux petits frères, des jumeaux âgés de 10 ans. Un massacre rarissime dans les annales du crime.

La tragédie se noue le 11 août 2009 dans le village d'Albitreccia, sur les hauteurs de Porticcio. Après une journée calme comme une mer d'huile, Andy va se coucher, à la même heure que ses parents Nadine et Patrice qui viennent de passer une soirée barbecue chez des voisins. Originaires de la région cannoise, ils vivaient à l'année dans ce village où la mère avait créé une entreprise assurant des travaux de ménage, de repassage et de jardinage, tandis que le père était commercial à Corse hebdo, un journal gratuit de l'île.

«Il y avait quelqu'un d'autre à ma place»

Vers 3 heures, Andy, qui a le sommeil léger depuis qu'il a cru apercevoir une silhouette rôder autour de la maison, se lève, écoute de la musique dans sa chambre et décide soudain de partir. Pour une raison qu'il ne semble toujours pas s'expliquer encore aujourd'hui, il remplit un sac de linge, et un second d'objets de valeur, dont un ordinateur et des cartes de crédit.

Passant par le salon, ses pas le conduisent vers l'endroit où son père entrepose ses armes, dont un fusil à pompe de calibre 12. En voyant l'arme, le lycéen, bon élève sportif et scolarisé en première S, est subitement envahi par une irrépressible «envie de tirer avec». Aux gendarmes de la section de recherche, il confiera même au lendemain de la tragédie qu'il «devait le faire».

Enfilant une paire de gants en latex, il se dirige vers la chambre de ses parents et les abat tour à tour d'une décharge dans la poitrine avant d'aller dans celle des jumeaux, Liam et Duane. Une balle dans la tête de chacun d'eux. Il serait revenu les achever après les avoir entendus gémir. Et ramasse ensuite les cartouches, vide le coffre-fort de ses parents où étaient entreposés 2500 euros.

Prenant conscience de la gravité de ses actes, il se taillade les veines sans succès. Au terme d'une journée d'errance dans le maquis, pendant laquelle il confesse son crime à une copine en lui expliquant qu'il ne veut «aller ni en prison, ni chez les fous», il est récupéré par son oncle, en état de choc, divaguant en short et pieds nus sur une plage.

«Je ne sais pas pourquoi j'ai fait cela. Je ne savais plus où j'étais, je n'entendais plus rien et je voyais tout flou. Il y avait quelqu'un d'autre à ma place», avait alors affirmé Andy aux gendarmes. Quoique «très fatigué, légèrement abattu et choqué», l'adolescent a aidé les enquêteurs à retrouver l'arme, dont il s'était débarrassé dans un bois. Mais, pris par le déni, il a toujours refusé de participer aux reconstitutions.

Définir la responsabilité

Les investigations ont établi que la famille décimée baignait dans une atmosphère en apparence de bonheur idéal. Seul Andy, en secret, était en proie à d'insondables démons le poussant au morbide. Tenaillé par des bluettes sentimentales qui ont viré à l'aigre, il était désespéré et pétri d'angoisses.

Durant cinq jours d'audience, psychiatres, psychologues et neurologues défileront à la barre pour tenter d'éclairer son comportement au moment des faits. Pour l'heure, trois collèges d'experts se sont penchés sur l'épineux cas d'Andy pour tenter d'évaluer sa responsabilité au moment des faits. Certains ont conclu à son irresponsabilité, d'autres à l'absence de toute anomalie mentale.

Aujourd'hui âgé de 19 ans, il comparaît pour meurtres, la préméditation n'ayant pas été retenue. Considéré comme étant d'une intelligence plutôt supérieure, il a passé son baccalauréat scientifique en prison. Et rêve de «devenir dentiste à Ajaccio».
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