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| Hollande à la découverte de l'Afrique | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Hollande à la découverte de l'Afrique Ven 12 Oct - 16:06 | |
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Hollande à la découverte de l'Afrique
Mis à jour le 12/10/2012 à 14:59 | publié le 11/10/2012 à 18:39
François Hollande a déjà reçu de nombreux chefs d'État africains. Ici, le président sénégalais, Macky Sall, à l'Élysée en juin dernier. INFOGRAPHIE - Le président français entame vendredi une délicate tournée qui le mènera au Sénégal puis en RD Congo.Vendredi midi, pour la première fois de sa présidence et pour ainsi dire de sa vie, François Hollande est arrivé en Afrique. Une visite délicate pour le président, à l'image des relations complexes entre la France et ses anciennes colonies africaines. Avant le Sommet de la francophonie à Kinshasa samedi, cette tournée débute par une étape hautement symbolique à Dakar, où il prononcera un discours qui se veut fondateur. Le choix de la capitale sénégalaise ne doit rien au hasard. Pour les décisions africaines comme en politique intérieure, François Hollande semble, avant toute avancée, chercher à se démarquer de son prédécesseur. Or c'est à Dakar qu'en juillet 2007 Nicolas Sarkozy avait prononcé un discours où il affirmait que «l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire». Ces mots, très mal perçus sur le continent, avaient engendré une longue polémique et plombé durablement les rapports entre Sarkozy et ses homologues. «Je ne vais pas en Afrique pour me différencier», a néanmoins affirmé mardi François Hollande. «Il n'est pas question de faire référence à ce texte ni de faire des excuses», renchérissait-on mercredi à l'Élysée, où l'on préfère expliquer ce voyage par «l'excellence des relations entre Paris et Dakar» et «l'exemplarité de la démocratie sénégalaise». «Il est certain que si la dernière élection au Sénégal n'avait pas été aussi transparente qu'elle l'a été, nous ne nous serions pas rendus à Dakar», insiste-t-on dans l'entourage du président. Pour le reste, rien ou presque n'a filtré de la teneur du discours que doit prononcer le président français devant l'Assemblée nationale sénégalaise. Cette allocution devrait poser les grandes lignes des «nouvelles relations entre la France et l'Afrique», selon l'Élysée. «Je vais en Afrique pour porter un message, celui de la France, aux Africains. Un message de confiance en leur avenir, de solidarité en faveur de leur développement, un message d'amitié car nous avons besoin d'une Afrique dynamique», a souligné François Hollande. Seule certitude, la séquence a été longuement préparée. Elle devait s'ouvrir jeudi par une longue interview accordée à RFI et France 24. Le discours en lui-même a été rédigé en prenant en compte les interventions de plusieurs intellectuels africains comme le président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'homme, Sidiki Kaba, ou de l'universitaire congolais Elikia M'Bokolo. Ces précautions n'écartent pas le risque de décevoir un peuple sénégalais plus en attente d'aides financières ou de visas que de paroles. Des attentes que le budget de l'ancienne métropole ne peut satisfaire. Bonne gouvernanceC'est là que pourraient naître les premières critiques vis-à-vis d'un président qui, vierge de tout passé africain, profite encore d'un état de grâce sur le continent. Sa promesse de rompre avec les réseaux de la «Françafrique» et les vieilles pratiques interventionnistes a été bien reçue, même si nombre d'Africains soulignent que depuis François Mitterrand presque tous les chefs d'État français l'ont faite. La composition de «l'entourage africain» du président, dont les membres sont tous des diplomates reconnus, a aussi séduit. Mais six mois après son entrée à l'Élysée, François Hollande commence à être confronté aux réalités du continent. Le président gabonais, Ali Bongo, souvent critiqué pour les conditions de son élection, a ainsi été reçu à l'Élysée. Au Mali, Paris est contraint de s'exposer pour résoudre la crise qui menace de faire imploser le pays. «Plus encore qu'ailleurs, les intérêts et les obligations de la France en Afrique ne s'accordent pas toujours avec les principes affichés», résume un diplomate. Tout autant qu'à Dakar, c'est donc à Kinshasa, étape plus controversée dans un pays loin de satisfaire aux critères de bonne gouvernance et de démocratie, que se dévoilera le véritable futur de la France en Afrique. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Hollande «ne connaît rien à l'Afrique» ironise Bernard Debré Ven 12 Oct - 16:12 | |
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Hollande «ne connaît rien à l'Afrique» ironise Bernard Debré
Publié le 12.10.2012, 10h05 | Mise à jour : 11h17 ARCHIVES. Bernard Debré (UMP), ex-ministre de la Coopération, a ironisé vendredi sur le président François Hollande désireux d'écrire une «nouvelle page» en Afrique, continent auquel «il ne connaît absolument rien». François Hollande se rend dans la capitale du Sénégal vendredi pour s'adresser au peuple africain. Il se rendra ensuite samedi au Sommet de la francophonie, à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Un déplacement qui n'a pas manqué de suscité quelques réactions, parfois grinçantes.
L'ex-ministre de la Coopération, Bernard Debré (UMP), a ironisé sur le président François Hollande désireux d'écrire une «nouvelle page» en Afrique, continent auquel «il ne connaît absolument rien». «Chaque fois qu'un socialiste arrive, il tourne la page, c'est extraordinaire !», s'est exclamé le député de Paris sur LCI qui s'est dit familier du continent où il est allé la première fois en 1964. «Mitterrand est arrivé, on tourne la page, sans écrire, et puis après, on écrit». Sous «le règne de Mitterrand, ça n'a pas été triste, ce qu'il a écrit», a poursuivi M. Debré, citant notamment le scandale du Carrefour du développement dans les années 1980. Relevant que le président de RDC, Joseph Kabila, auquel M. Hollande va «serrer la main» à Kinshasa, où est accueilli le sommet de la Francophonie, n'est pas «l'homme le plus démocratique du monde». Le président du MoDem, François Bayrou, de son côté a estimé qu'un «enjeu» du voyage officiel de François Hollande en Afrique était de retrouver «des relations saines» avec ce continent, ce qui permettra, à ses yeux, d'y avoir une «influence» face notamment à la Chine. «Les deux questions sont liées l'une à l'autre», a insisté M. Bayrou. «Des relations saines, c'est ce qui permettra d'avoir une influence débarrassée de tout soupçon». | |
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