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 Obama appelle les Américains à «continuer le changement»

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Obama appelle les Américains à «continuer le changement»   Obama appelle les Américains à «continuer le changement» Icon_minitimeVen 7 Sep - 7:30

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Obama appelle les Américains à «continuer le changement»

Mis à jour le 07/09/2012 à 08:11 | publié le 07/09/2012 à 07:51

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Le président américain a livré devant ses partisans un discours enflammé de 45 minutes.

Le président américain a officiellement accepté jeudi soir l'investiture du parti démocrate pour briguer un second mandat. Résolument combatif, il n'a pas hésité à attaquer frontalement son rival Mitt Romney.

En 2008, à la convention de Denver, le candidat Barack Obama avait fait rêver les Américains par son ton messianique et inspiré. Ce jeudi, c'est un homme moins naïf, éprouvé par la dure réalité de la politique, mais combatif et plus concret, qui s'est présenté devant la convention démocrate, pour appeler le pays à «continuer le voyage du changement» avec lui. «Si vous croyez en un pays où chacun a une chance réelle, où chacun apporte sa contribution et peut jouer selon les mêmes règles, alors j'ai besoin que vous votiez en novembre», a-t-il lancé.

Le discours contenait moins de grandes phrases enlevées qu'il y a quatre ans, mais Barack Obama s'est efforcé de dessiner un vrai plan d'action pour remettre l'Amérique au travail et investir dans la jeunesse de demain, notamment à travers un investissement massif dans l'éducation. «Je ne vous promets pas un chemin rapide ni facile… mais il mène vers un endroit meilleur», a dit un Barack Obama à la fois souriant et grave. Ses tempes avaient incroyablement grisé depuis Denver, et ses traits étaient tirés, témoignage de la lourdeur de la charge présidentielle qu'il a assumée dans une période particulièrement troublée, devant gérer deux guerres lointaines et une crise financière sans précédent depuis les années 30.

L'élection de novembre, un «choix de valeurs»

Pendant 45 minutes, le président s'est attaché à présenter ses propositions, évoquant son plan de créer plus d'un million d'emplois dans le secteur manufacturier mais aussi ses mesures pour ralentir les coûts de scolarité universitaire, réduire la dépendance pétrolière de 50% d'ici 2020 et développer massivement les énergies renouvelables. Se présentant en champion de la défense d'une classe moyenne qui a vu son niveau de vie s'écrouler, Barack Obama a présenté le choix de la présidentielle de novembre comme un «choix clair» de «valeurs» diamétralement différentes, opposant la part belle faite aux millionnaires, à Wall Street et aux grandes corporations par le camp Romney à «la tradition d'entraide» et de «responsabilité partagée» qu'il veut représenter. Plaidant, à l'inverse de ses adversaires républicains pour un rôle actif de l'Etat, qui, a-t-il dit, «n'a pas toutes les réponses» mais «n'est pas toujours le problème», il s'est placé résolument dans la lignée de Franklin Roosevelt, président de l'époque du New Deal, le citant nommément.

Barack Obama a bien pris soin d'expliquer que son parti croyait à la «libre entreprise», mais il a expliqué croire aussi à «ce qu'on appelle la citoyenneté, c'est à dire l'idée que ce pays marche quand nous acceptons certaines obligations les uns envers les autres.»

Adoptant un style très combatif vis à vis de son adversaire, le président s'est moqué des vieilles recettes républicaines. «Vous avez un surplus? réduisez les impôts! Un déficit trop élevé? Essayez une autre coupe d'impôts. Vous avez un rhume qui menace? Faites deux allégements d'impôts, supprimez les réglementations et appelez-nous demain matin!». Obama a expliqué qu' il ne pensait nullement qu'abolir les régulations à Wall Street permettrait aux «entrepreneurs de prospérer ou aux ouvriers limogés de garder leur maison». «On a tenté ça, et on n'y retournera pas. Nous comptons aller de l'avant», a-t-il martelé sous les applaudissements.

Cette attaque en règle contre Wall Street et le monde des millionnaires ne manquera pas d'être dénoncée comme «un combat de classes» visant à diaboliser les riches par le camp Romney. Mais Obama semblait avoir fait son choix d'une attaque frontale. «Si vous abandonnez l'idée que votre voix peut faire la différence, d'autres voix combleront le vide, celles des lobbyistes et des intérêts spéciaux, des gens qui essaient d'acheter cette élection avec avec des chèques de 10 millions de dollars». Obama, bien que président, se présente finalement toujours comme l'outsider du système.

La politique étrangère, un atout d'Obama

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Après son discours, Barack Obama a été rejoint sur scène par sa famille.

Point frappant, le chef de l'État a consacré un long développement à la politique étrangère, domaine dans lequel son bilan est reconnu comme positif. Il a rappelé avoir éliminé Ben Laden, mis fin à la guerre en Irak comme il l'avait promis, affirmant que la guerre d'Afghanistan serait bientôt terminée. Son but était de faire contraste avec son adversaire, qui avait consacré à peine trois minutes à la politique internationale, et de le présenter comme un novice. «On n'appelle pas la Russie l'ennemi numéro 1 (au lieu d'al-Qaida) sauf si on est resté bloqué au temps de la guerre froide», a-t-il dit, doutant que Romney soit prêt pour la diplomatie avec la Chine «s'il n'a pas été capable de visiter les JO sans insulter notre meilleur allié».

Ravie, la salle était rivée à ses mots et a applaudi maintes fois, criant «USA USA» et «quatre ans de plus». Michelle a rejoint son mari sur la scène tandis que des milliers de ballons descendaient dans l'air du soir, sous les spots. Des femmes s'essuyaient les yeux. Malia et Sasha, qui ont sacrément grandi en quatre ans, agitaient la main. Obama avait tracé sa voie. Il lui reste deux mois pour prouver que son plan «citoyen» est le meilleur.
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