Jamel Administrateur
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| Sujet: François Hollande : la Grèce doit «rester dans la zone euro» Sam 25 Aoû - 17:18 | |
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François Hollande : la Grèce doit «rester dans la zone euro»
Publié le 25.08.2012, 14h13 | Mise à jour : 14h32 François Hollande s'est entretenu samedi matin avec le Premier ministre grec Antonis Samaras. Affirmant que la Grèce devait rester au sein de la zone euro, le Président français a tout de même insisté pour que le pays démontre sa crédibilité. Ce dernier a par ailleurs précisé avoir «salué les efforts que les Grecs avaient engagés, douloureusement, depuis deux ans et demi».«Il n'y a plus de temps à perdre» et «le plus tôt sera le mieux» pour prendre des décisions a estimé François Hollande. Le Président français a répété, comme la chancelière allemande avant lui, que l'Europe attendraient le rapport de la troïka des créanciers (FMI, BCE et UE) pour décider d'aider davantage la Grèce. Ce rapport doit être rendu au mois d'octobre. Un succès pour l'EuropeParis entend éviter à tout prix une nouvelle crise politique et sociale qui porterait vraisemblablement le coup de grâce à l'économie grecque et aurait des conséquences délétères pour la zone euro. Une préoccupation partagée au premier chef par Antonis Samaras. Elu en juin, celui-ci a fait samedi de la préservation de «la cohésion sociale» dans son pays un «objectif» tout aussi prioritaire que le retour à la croissance. La Grèce «y arrivera», elle «restera dans la zone euro et elle pourra jouer un rôle important dans l'Union européenne», a insisté Antonis Samaras, déplorant que «certains continuent à spéculer contre la Grèce». «Je pense également que nous pourrons accomplir nos objectifs et nos engagements, réduire les déficits, notre dette, accomplir les changements structurels entamés, les privatisations et la justice», notamment «fiscale» a-t-il assuré. «Nous devons retrouver l'espoir, car sans espoir nous allons perdre la cohésion social», a-t-il toutefois averti, estimant que si le retour à la croissance était une donnée «importante», l'objectif du gouvernement grec était aussi «de garder la cohésion sociale» ce qui «ne sera pas facile». «La Grèce et le peuple grec sont une nation fière, nous n'aimons pas dépendre des autres et empru«»nter», a-t-il également remarqué. Un succès de la Grèce serait «également un succès européen», a poursuivi le Premier ministre grec. «Nous allons montrer que l'Europe est capable de dépasser ses difficultés et ses problèmes, unie, et pour cela nous avons besoin des efforts et des engagements mais également d'une reprise économique», a-t-il relevé. La rencontre qui a duré près d'une heure, a aussi été l'occasion pour les deux chefs d'état d'aborder la situation en Syrie, et de l'afflux de réfugiés syriens dans deux Etats européens : Chypre et la Grèce. | |
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