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| Europe : le sommet de la dernière chance | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Europe : le sommet de la dernière chance Jeu 8 Déc - 10:22 | |
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Europe : le sommet de la dernière chance pour l'euro
Publié le 08/12/2011 à 06:49Herman Van Rompuy, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel (de gauche à droite), lors du sommet à Bruxelles le 4 février dernier. Les 27 pays membres se réunissent ce soir et demain à Bruxelles pour définir de nouveaux traités sous l'œil inquiet des marchés financiers. On le présente, une fois de plus, comme le sommet de la dernière chance pour la zone euro. Mais, cette fois, cela pourrait être vrai. S'ils veulent se convaincre de la gravité du moment, les dirigeants européens qui se retrouvent jeudi soir à dîner à Bruxelles n'auront qu'à compter les visages disparus autour de la table. En quelques mois et surtout ces dernières semaines, la crise de l'euro a forcé un bon tiers des dix-sept chefs de gouvernement de la zone euro à passer la main, à commencer par l'Italien Silvio Berlusconi. L'ordre du jour est clairement affiché: installer une discipline budgétaire de fer afin de convaincre les marchés - et la Banque centrale européenne - que les dérives des finances publiques appartiennent au passé. Si la zone euro ne se donne pas à Bruxelles les moyens d'endiguer l'incendie, elle risque de se fracturer, à commencer par les pays le plus exposés. La France parie, avec d'autres, que si la BCE est convaincue par tous les efforts de rigueur consentis par les États membres, elle viendra soutenir massivement les capitales vulnérables. Inavouées, les pressions se multiplient sur le président de la banque centrale, Mario Draghi. Mardi, il s'est entretenu avec Timothy Geithner, secrétaire américain au Trésor, ouvertement soucieux de mettre la BCE «au centre du jeu». Jeudi soir, le patron de l'institution monétaire aura un rendez-vous séparé avec le chef de l'État français et la chancelière allemande. Une réunion de calage juste avant l'ouverture des négociations à dîner. Le brasier de la dette «peut tout emporter», a prévenu Nicolas Sarkozy. «Que restera-t-il de l'Europe, si l'euro disparaît, si le cœur économique de l'Europe s'effondre ?» Le scénario n'est plus invraisemblable. Parti de Grèce l'an dernier, le feu gagne l'Espagne et l'Italie. La France et l'Allemagne elles-mêmes sont sous pression: l'agence d'évaluation Standard & Poor's menace de dégrader toute la zone monétaire dès les lendemains du sommet, en cas d'échec. «Discussions très tendues»
Pour graver leur détermination dans le marbre, Paris et Berlin veulent changer les traités européens et y inscrire le principe de sanctions «automatiques» contre les dérapages budgétaires nationaux. À Bruxelles, le tandem franco-allemand espère arracher un engagement politique à tous les autres, autour de cinq points principaux. La réécriture des textes européens imposerait ensuite une ratification par les Parlements nationaux, y compris dans les dix pays qui n'appartiennent pas à la zone euro. Pour Angela Merkel, une ratification à vingt-sept serait le chemin «le plus logique». Mais, après conciliation lundi avec Nicolas Sarkozy, elle a réduit ses ambitions. «L'euro est si important pour nous que nous pouvons aussi choisir la voie à dix-sept», explique-t-elle. Depuis, l'Allemagne dramatise l'enjeu en laissant prévoir «des discussions très tendues et par moments difficiles», selon le porte-parole de la chancelière. Côté français, le ministre François Baroin a mis en garde: «Ni Angela Merkel ni Nicolas Sarkozy ne quitteront la table sans qu'un accord fort soit signé.» Le dîner à vingt-sept permettra un premier échange de points de vue. Si David Cameron renâcle, ou cherche à monnayer son soutien, le format zone euro a de fortes chances de s'imposer. Au sommet des Vingt-Sept, samedi, pourrait donc succéder durant le week-end un conclave non programmé à dix-sept, voire à moins. L'espoir serait alors de verrouiller les textes en club restreint et de présenter un paquet politiquement crédible à l'ouverture des marchés, lundi. Dans la quête d'une arme dissuasive aux yeux des marchés, la résurrection du fonds de sauvetage de l'euro et la mise en place accélérée d'un «fonds monétaire européen» pourraient s'imposer comme un enjeu de dernière heure. Surtout si la BCE se fait prier. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Un accord a été conclu par 23 pays européens sans la Grande-Bretagne Ven 9 Déc - 8:54 | |
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Un accord a été conclu par 23 pays européens
Publié le 09/12/2011 à 07:42 Nicolas Sarkozy, le chef de l'Etat, quittant le sommet européen ce matin. Les discussions continueront ce vendredi pour un traité à 17, ouvert aux Etats qui n'ont pas l'euro. La Hongrie et le Royaume-Uni resteraient en dehors. La République tchèque et la Suède doivent consulter leur parlement. De notre envoyée spéciale à Bruxelles. Ce n'est pas à 27 que les pays européens vont négocier les termes d'un nouveau traité qui installera une discipline budgétaire de fer. La chancelière allemande l'avait laissé sous-entendre en arrivant à Bruxelles hier, les faits lui ont rapidement donné raison. Avant le dîner qui devait ouvrir le sommet Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont enfermés avec David Cameron. «C'était une mise en bouche intéressante», raconte un négociateur, dans un doux euphémisme. Cette réunion à trois avait pour visée d'éviter le blocage des discussions à 27. Mais voilà, le premier ministre anglais arrivait «avec la main lourde», selon l'expression d'un diplomate européen: il exigeait notamment que figure dans le traité un protocole permettant d'exonérer le Royaume-Uni de certaines réglementations des services financiers. Inacceptable pour Paris et Berlin. Il n'empêche, les 27 dirigeants ont négocié pendant plus de 9 heures. Une interruption de séance agitée vers 3 heures du matin a un instant laissé croire à une légère avancée. Mais très vite, après avoir consulté leurs sherpas, les chefs d'Etat et de gouvernement ont refermé les portes. Et la Grande-Bretagne n'a finalement pas donné son feu vert. «Les discussions ont été plus que vives!», raconte-t-on de l'intérieur. «Nous aurions préféré une réforme des traités à 27. Ce sera finalement un traité intergouvernemental», a indiqué Nicolas Sarkozy à l'issue de la nuit de négociation. Les discussions se poursuivent ce vendrediDu coup, les discussions qui vont se poursuivre aujourd'hui concerneront un traité à 17, ouvert aux Etats qui n'utilisent pas la monnaie commune. Selon le chef de l'Etat, seuls la Hongrie et le Royaume-Uni resteraient en dehors. Les parlements tchèque et suédois doivent, de leur côté, être consultés. Après des débats difficiles, «nous avons adopté la totalité du contenu de la lettre franco-allemande s'agissant du renforcement de la zone euro», s'est félicité le chef de l'Etat. Règle d'or, automaticité des sanctions, gouvernance renforcée par des rendez-vous plus réguliers, exclusion de tout recours à la restructuration de dette privée, harmonisation des politiques économiques... Aucun des points fondamentaux de l'accord élaboré par le président français et la chancelière allemande dans la semaine n'a été écarté. Les négociateurs ont confirmé que le texte devait être prêt en mars. Le président français a en outre indiqué que «sous dix huit jours», un renforcement à hauteur de 200 milliards d'euros pour le FMI serait étudié et que la BCE serait désormais chargée de gérer le FESF et le futur Mécanisme européen de stabilité (MES). «Les décisions prises au petit matin nous permettent d'avancer, de conforter l'euro et de trancher le problème juridique», a insisté Nicolas Sarkozy. Mais seront-elles suffisantes pour enrayer la défiance? «J'aimerai penser que cet accord va calmer les marchés... J'aimerai vous dire que je ne ferai plus de conférences de presse en pleine nuit… », a conclu Nicolas Sarkozy. | |
| | | Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
| Sujet: Re: Europe : le sommet de la dernière chance Ven 9 Déc - 10:43 | |
| Bonjour, Enfin de la fermeté face à la Grande Bretagne! Les britanniques feraient bien de sortir de l'Europe, ils n'y ont jamais eu leur place, ce n'est pas aujourd'hui qu'ils vont se montrer solidaires. Amicalement Pierre | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Le couple «Merkozy» sort gagnant du sommet Ven 9 Déc - 21:32 | |
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Le couple «Merkozy» sort gagnant du sommet
Publié le 09/12/2011 à 21:52
L'impulsion donnée lundi par l'accord franco-allemand à l'Élysée a donné l'impulsion nécessaire pour arriver à un accord.Nicolas Sarkozy n'a pas fait de vieux os au Conseil européen. À 14 h 30, Angela Merkel est passée devant la salle de presse de la délégation française, et elle a pu constater que son «ami» Nicolas Sarkozy était déjà sur la route du retour. Vendredi, le président français a préféré répondre aux questions des journalistes au petit matin, au bout du bout de la longue nuit de négociation qui lui a permis d'annoncer en premier que la proposition franco-allemande avait été acceptée dans son intégralité. Une victoire des petits matins, donc. Même si, dans la tradition des marathons européens, les victoires sont vite suivies de coup de blues. Au final, l'impulsion donnée lundi par l'accord franco-allemand à l'Élysée aura tout emporté sur son passage. Le sommet de Bruxelles accouche d'un nouveau traité intergouvernemental à dix-sept, peut-être à vingt-six, dont la Commission européenne prendra acte. Ce succès fait une victime collatérale de taille: David Cameron. Et un gagnant: le couple «Merkozy». Cameron victime de sa radicalité C'est la radicalité de la position anglaise qui a permis d'accélérer le consensus en faveur d'un traité intergouvernemental entre tous les pays de la zone euro et ceux qui souhaitent le rejoindre. En demandant tout simplement d'abandonner une compétence de l'Union européenne que Thatcher elle-même avait acceptée en 1985, Cameron ne pouvait que s'isoler. Cette posture a aidé Nicolas Sarkozy à défendre une voie médiane, en faveur d'un traité intergouvernemental. Un moment historique pour les tenants de l'intégration européenne, qui déplorent depuis 1973 l'entrée de la Grande-Bretagne dans le marché commun. «C'est la première fois que l'Europe intergouvernementale se met au service de l'intégration, sans unanimité», explique un très proche du chef de l'État. Nicolas Sarkozy n'a pas eu de mal, après le veto anglais, à convaincre le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, d'abandonner ses objections. Le chef de l'État reconnaît volontiers que des «concessions» ont été faites par lui, notamment en acceptant ce nouveau traité qu'il ne jugeait pas forcément nécessaire. Un traité qui embarque aussi des pays du Nord qui ne sont pas forcément ses alliés. Mais il peut aussi faire la longue liste de ce qu'il a obtenu. Une gouvernance intergouvernementale, sous surveillance de la Commission, d'abord. «Qui aurait dit qu'un jour Angela Merkel accepterait une réunion mensuelle des chefs d'État de la zone euro», résume l'un de membres de la délégation. Plus de solidarité, ensuite. Même si les économistes sont encore très sceptiques, Nicolas Sarkozy a souligné vendredi que le choix fait par la BCE «d'octroyer massivement des liquidités au secteur bancaire pour une période illimitée» est «quelque chose qu'elle n'avait jamais fait». Cela donne un premier signe de son engagement à soutenir les pays les plus endettés de la zone euro. | |
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