Jamel Administrateur
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| Sujet: Syrie : les Français pour une intervention de l'ONU... mais pas de la France Dim 12 Aoû - 0:45 | |
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Syrie : les Français pour une intervention de l'ONU... mais pas de la France
Publié le 11.08.2012, 18h44 | Mise à jour : 20h10 La bataille pour le contrôle de la ville stratégique syrienne d'Alep continuait à faire rage samedi entre soldats et rebelles, non loin de la frontière avec la Turquie où la secrétaire d'Etat Hillary Clinton s'est engagée à «accélérer» la fin du régime syrien. Alors que la bataille pour le contrôle de la ville d'Alep continue à faire rage entre les soldats de Bachar al-Assad et les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), 52% de Français se disent favorables à une intervention militaire des Nations Unies en Syrie, mais une plus nette majorité, 61%, se disent hostiles à un engagement militaire de la France, selon un sondage Ifop* à paraître dans «Sud Ouest Dimanche».
52% se disent favorables à une intervention, soit un recul de six points par rapport à la même question de l'Ifop en mai dernier. Mais une proportion stable (52%) par rapport à juin. Les hommes (54%) sont plus en faveur d'une intervention militaire que les femmes (51%), et les sympathisants de gauche (64%) nettement plus que ceux de droite (42%). Les sympathisants du Front national sont les plus résolument hostiles (71%). Mais une intervention des Nations Unies paraît très peu probable, en raison notamment des positions prises par la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Une large majorité de sondés ne veut pas d'intervention française A la question de savoir si la France devrait s'engager, dans l'hypothèse d'une intervention militaire onusienne, la réticence est marquée: 61% des Français ne se disent pas favorables, et 39% favorables. Chez les sympathisants de gauche (55%) comme de droite (64%), une nette majorité se dégage contre une participation de la France. Les sondés proches du Front national sont là encore les plus opposés (80%). Ces résultats, poursuit l'institut, «sont comparables à ceux enregistrés avant le déclenchement de l'intervention en Libye (36% en mai 2011)», même si l'opinion avait basculé ensuite par «réflexe patriotique et devant les premiers résultats positifs des frappes aériennes, dans un soutien très majoritaire à l'opération». Par contre, ces résultats sont «très en retrait du niveau d'adhésion qui prévalait à la veille de l'envoi de troupes françaises en Afghanistan (55% d'adhésion en octobre 2001) au Kosovo (58% en avril 1999) ou en Bosnie (68% en mai 1994)», note l'Ifop. * Sondage réalisé par internet du 6 au 8 août auprès d'un échantillon national représentatif de 1 004 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas. | |
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