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 Intervention militaire en Syrie : plans de bataille

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Intervention militaire en Syrie : plans de bataille   Intervention militaire en Syrie : plans de bataille Icon_minitimeMar 27 Aoû - 15:34

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Intervention militaire en Syrie : plans de bataille

27 août 2013 à 16:24 (Mis à jour: 16:59)

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Les Etats-Unis sont préparés à intervenir. Une jeune Syrienne lors d'une manifestation devant l'ONU à New York, lundi.

L’hypothèse d’une action des Occidentaux contre le régime de Damas est ouvertement sur la table.

Depuis le massacre présumé à l’arme chimique de la Ghouta, dans la banlieue de Damas, mercredi dernier, l’hypothèse d’une intervention des Occidentaux contre le régime de Damas est de plus en plus crédible. 

Quelle intervention ?


«Toutes les options sont sur la table», répètent les chancelleries occidentales. Un déploiement de troupes au sol ? Peu probable : le risque d’engrenage est trop élevé, les inconnues trop nombreuses, la suite pas préparée. Un soutien en armes aux rebelles ? Possible, mais le message ne serait pas assez fort. Le scénario privilégié semble être celui de frappes rapides et très ciblées à l’encontre d’intérêts stratégiques sur le sol syrien. «C’est la seule option crédible aujourd’hui», juge Vivien Pertusot, directeur de l’Institut des relations internationales (Ifri) à Bruxelles. «L’idée est d’adresser un message symbolique - signifier à Bachar al-Assad que les armes chimiques constituent bien une ligne rouge - tout en handicapant les capacités syriennes.» Mais sans aller trop loin non plus. L'objectif n'est pas de partir en guerre contre Bachar al-Assad. «Les Occidentaux veulent rester dans une logique de réponse à l’attaque de la Ghouta, pas s’engager dans une offensive. De ce point de vue, le choix des cibles sera crucial.» Selon le chercheur, il pourrait s’agir de bâtiments de communication, pistes d’atterrissage... Les missiles seraient tirés depuis des navires positionnés en Méditerranée. L’attaque ne durerait probablement pas plus de deux jours, à en croire le Washington Post, qui cite des responsables non identifiés de l’administration américaine.

Qui en première ligne ?


Les Américains, d'abord. «Nous sommes prêts à y aller», a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, ce mardi. Des navires de guerre armés de missiles de croisière sont positionnés en Méditerranée. Barack Obama reste réticent à toute nouvel engagement militaire, mais son secrétaire d’Etat, John Kerry, est clairement en train de préparer le terrain. Il multiplie les coups de fils à ses homologues occidentaux et au Moyen-Orient. Avant même les conclusions officielles des experts de l’ONU chargés de confirmer la présence d'armes chimiques, Kerry considère leur usage la semaine denière près de Damas comme «indéniable».

Obama avait fait des armes chimiques une ligne rouge il y a déjà plus d'un an. Pourquoi avoir attendu ? Pour Vivien Pertusot, il avait besoin d’un élément déclencheur pour agir. «Ils avaient la conviction de la présence d'armes chimiques mais il leur fallait un incident clé. Là, on a cet incident. Pour les Américains, intervenir est maintenant une question de crédibilité.»

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John Kerry en conférence de presse lundi.

La France et la Grande-Bretagne complèteraient les rangs. Leur ministres des Affaires étrangères, Laurent Fabius et William Hague, tiennent un discours assez offensif ces derniers jours. La France pourrait mettre à disposition ses avions Rafale positionnés à Abou Dhabi et Djibouti. David Cameron a lui écourté ses vacances pour multiplier les coups de fil, notamment avec Vladimir Poutine, Barack Obama et François Hollande. Son prédecesseur Tony Blair, qui avait engagé son pays dans la guerre en Irak en 2003, appelle ce mardi à une intervention, dans une tribune publiée dans The Times.

Ce trio de tête ne s’engagera cependant probablement pas sans la participation de pays arabes ou de la Turquie, pour asseoir la légitimité de l'intervention mais aussi parce qu'ils pourraient avoir besoin de passer par leur espace aérien. La Turquie s’est déjà dite prête à rejoindre une coalition. L'Arabie saoudite appelle à une action «ferme et sérieuse» contre le régime syrien. Mais la Jordanie et l'Irak ont fait savoir qu’ils ne voulaient pas servir de «rampe de lancement».

Viennent ensuite les pays qui, sans s’engager, pourraient au minimum ne pas mettre de bâtons dans les roues. L’Allemagne pourrait être sur cette ligne. L’Italie, en revanche, s’est opposée à toute intervention hors du cadre de l’ONU.

Dans quel cadre ?


Le Conseil de sécurité des Nations unies étant paralysé par les soutiens russe et chinois à la Syrie, les Occidentaux, s’ils veulent agir vite, devront se passer du cadre onusien. Difficile aussi d’obtenir un consensus au sein de l’Otan ou de l’Union européenne sans que cela ne prenne des semaines.

L’option serait donc celle d’une coalition de pays volontaires. Hors du cadre légal mais au nom de la légitimité à intervenir. En l’occurrence, pour motifs de «détresse humanitaire», selon les termes employés lundi par le chef de la diplomatie britannique, William Hague. Le précédent le plus évident d'une intervention de ce type remonte à 1999, quand les Occidentaux avaient conduit des frappes aériennes contre les forces serbes au Kosovo, sans mandat de l’ONU. Les alliés pourraient cette fois invoquer, au moins pour la forme, la notion de «responsabilité de protéger» des populations contre les crimes de guerre ou contre l’humanité, reconnue par l’Assemblée générale des Nations unies en 2005.

Quand ?


Vite, a priori. «Tout va se jouer cette semaine», selon François Hollande qui s’est exprimé dans le Parisien lundi. Si l’objectif est de sanctionner l’attaque de la Ghouta, les Occidentaux ont intérêt à agir rapidement pour que cela ait du sens. Mais il est délicat d’intervenir tant que la mission des experts de l’ONU et du personnel diplomatique est encore sur place.

Les Britanniques doivent aussi en principe porter une telle intervention devant leur Parlement. Celui-ci est en vacances jusqu’au 2 septembre mais le chef du gouvernement David Cameron a convoqué les députés pour un vote dès jeudi. Aux Etats-Unis, le gouvernement peut se contenter d’informer le Congrès, ce que la Maison Blanche a commencé à faire lundi. La France n'a pas non plus obligation de consulter l'Assemblée pour une intervention ponctuelle.

Quelles répercussions ?


Dans son interview au quotidien russe Izvestia (traduite en anglais ici), Bachar al-Assad a mis en garde Washington. Sans menacer d’une riposte mais en les renvoyant quand même au Vietnam : «Les Etats-Unis essuieront un échec comme lors de toutes les guerres précédentes qu’ils ont lancées, à commencer par le Vietnam.» Ses soutiens indéfectibles, la Russie et l'Iran, ont menacé de «lourdes conséquences» en cas d’intervention.

Les Occidentaux peuvent faire le calcul de retombées limitées si leur action est brève et ciblée. Néanmoins, pour Bassam Abou Abdallah, directeur du Centre de Damas pour les études stratégiques, interrogé par l’AFP, toute frappe, même limitée, peut dégénérer : «Si la frappe a lieu, cela ne s’arrêtera pas car l’autre partie va riposter [...] et toute la région va s’embraser et ce sera une guerre régionale, même si actuellement, aucun des protagonistes ne veut dévoiler ses cartes.»

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