Il continue sa vie politique tournée contre l'Algérie : Nicolas Sarkozy au service de Sa Majesté Mohammed VI

Mercredi 09.08.2012

IL CONTINUE SA VIE POLITIQUE TOURNÉE CONTRE L’ALGÉRIE :

Nicolas Sarkozy au service de Sa Majesté Mohammed VI



L’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, avait une dent particulière contre l’Algérie. Lorsqu’il avait quitté l’Élysée, il y a peu de mois, beaucoup d’Algériens ont poussé un grand ouf de soulagement. Et pour cause, l’homme affichait ses hostilités aux quatre vents.

De son refus de s’excuser pour les crimes coloniaux à sa « prophétie » de voir l’Algérie chuter « avant la fin de l’année », en passant à ses confidences au prince du Qatar, au président du CNT libyen et au roi du Maroc, Sarkozy a fait désespérer définitivement l’Algérie. Après son échec de briguer un second mandat présidentiel, Sarkozy s’est fait aussi petit qu’il le pouvait et s’est éclipsé un moment, le temps de se faire oublier. Mais pas trop. Car Sarkozy est du genre à aimer les feux du pouvoir. Aujourd’hui, c’est à partir du Maroc qu’il pointe du nez. La presse marocaine a rapporté à profusion des informations puisées près du Palais, faisant état de son prochain recyclage dans les cercles du Makhzen marocain. On rapporte qu’il serait prochainement nommé à la fonction de conseiller spécial du souverain chérifien. L’information est d’autant plus vraisemblable que tout au long de son mandat, Sarkozy a brillé par son engagement avec le roi, notamment concernant le dossier du Sahara occidental. En clair, il a été un associé privilégié pour le Maroc, mais aussi un allié puissant de Mohamed VI, que ce soit sur le dossier du Sahara occidental sur fond de rivalité avec Alger, pour l’obtention du statut avancé avec l’Union européenne ou pour s’assurer des aides économiques substantielles de Paris. Dès avoir quitté l’Élysée, sarkozy est parti avec sa femme au Maroc, et un palais officiel leur a été consenti par le roi du Maroc. Aussi, la nomination prochaine de l’ancien président de la République française à la fonction de conseiller spécial du souverain chérifien suivrait une logique jamais démentie. Selon le quotidien de Casablanca «Akhbar Al Yaoum», à l’origine de l’information, «Rabat serait intéressé par le réseau des relations que Sarkozy a tissé durant sa présidence, à travers le monde et dans les milieux d’affaires français». Depuis l’investiture de Sarkozy, ses élans d’amitié envers le roi du Maroc étaient trop évidents, une fructueuse amitié s’est nouée entre les deux hommes. Dès 2008, lors de ses voyages privés à Marrakech, Sarkozy a été, chaque année, l’invité du roi, et ce dans au moins trois résidences différentes, tantôt au Jnane El Kébir, tantôt au Royal Mansour, un palace qui appartient aussi au roi, ainsi qu’à La Mamounia, incontournable lieu de rendez-vous des VIP. Selon un média français, il n’était pas rare de voir le roi lui-même venir chercher Nicolas Sarkozy et sa petite famille à bord d’un 4X4 rutilant pour une balade dans Marrakech… L’ancien chef de l'État s'est rendu à Marrakech à quatre reprises en voyage privé : en mars 2008, juillet 2008, décembre 2009 et décembre 2010. Un record pour un président en exercice et surtout une certitude : pour tous ces voyages, Nicolas Sarkozy n'a pas payé un euro et a bénéficié d’un palais digne des Mille et Une nuits...