Attentat à Damas : mort du beau-frère d'Assad et d'autres hauts responsables
Auteur
Message
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Attentat à Damas : mort du beau-frère d'Assad et d'autres hauts responsables Mer 18 Juil - 16:37
WEB - GOOGLE - Actualité > Le monde arabe se révolte
Attentat à Damas : mort du beau-frère d'Assad et d'autres hauts responsables
Publié le 18.07.2012, 11h14 | Mise à jour : 16h56
DAMAS, LE 18 JUILLET. un véhicule des nations unies à proximité de l'endroit où s'est déroulé l'attentat suicide, qui a causé la mort du ministre de la Défense et du beau-frère de Bachar al-Assad
Le ministre syrien de la Défense, le général Daoud Rajha, le 5 avril 2012
Le régime de Bachar al-Assad frappé en plein cœur. Ce mercredi, le beau-frère du président syrien, Assef Chawkat, l'un des principaux responsables de la sécurité en Syrie, et le ministre syrien de la Défense, Daoud Rajha, ont été tués dans un attentat-suicide. Un troisième personnage de haut rang, le général Hassan Turkméni, chef de la cellule de crise, a également trouvé la mort dans l'attaque. L'attentat a été revendiqué par l'Armée syrienne libre (ASL), formée de déserteurs de l'armée régulière, dont nombre d'officiers et de civils armés. Il intervient alors que les combats font rage dans les quartiers périphériques de la ville.
Un «attentat-suicide» en pleine réunion sur la sécurité.
Selon les autorités, l'attaque a visé le bâtiment ultra-protégé de la Sécurité nationale pendant une réunion de ministres et responsables de la sécurité. «Le général Daoud Rajha est tombé en martyr dans l'attentat terroriste qui a visé le bâtiment de la sécurité nationale», a indiqué la télévision officielle. Avec Assef Chawkat, le beau-frère de Bachar al-Assad, ils sont les premiers hauts responsables syriens tués depuis le début de la révolte contre le régime en mars 2011. Le général Rajha, de confession chrétienne, était également chef adjoint de l'armée, que dirige le président Bachar al-Assad, et vice-président du Conseil des ministres. Le ministre de l'Intérieur Mohammad Ibrahim al-Chaar a, lui, été blessé et transporté à l'hôpital al-Chami de Damas. On ignore par le sort du général Hicham Ikhtiar, 71 ans, qui dirige la Sécurité nationale. Cet homme-clé de la répression figure depuis le 23 mai 2011 sur la liste des personnes sanctionnées par l'UE. Le 20 mai, il avait été déjà visé avec d'autres responsables militaires par une tentative d'empoisonnement. Le kamikaze serait un garde du corps.
Selon une source au sein des services de sécurité, un kamikaze aurait a actionné sa ceinture d'explosifs dans la salle de la réunion. L'auteur de l'attentat serait «un garde du corps d'un des participants à la réunion». «Cet acte terroriste renforce la détermination de nos forces armées à nettoyer la patrie des restes des bandes terroristes», a affirmé l'armée dans un communiqué diffusé par la télévision d'Etat. Bachar al-Assad a déjà nommé Fahd al-Freij, comme nouveau ministre de la Défense. L'ASL prépare de nouvelles opérations.
L'Armée syrienne libre a revendiqué l'opération sans donner de détails sur son exécution. Elle a affirmé qu'il s'agissait de «la première d'une série de grandes opérations visant à faire chuter Assad et l'ensemble des piliers et symboles du régime, qu'ils soient civils ou militaires». Les rebelles ont réitéré que ceux «qui n'ont pas de sang sur les mains» avaient jusqu'à la fin du mois de juillet pour faire défection du régime, sous peine sinon d'être considérés, selon le communiqué, comme des complices des meurtres d'Assad».
Damas, le 13 juin 2000. Le général Assef Shawkat (à gauche), au côté de Maher Al-Assad (à droite), frère du président Bashar al-Assad, photographié lors des funérailles du président Hafez al-Assad. Le lieu de l'attentat
D'importantes pertes dans l'armée régulière. Ces dernières 48 heures, plus de soixante soldats de l'armée syrienne ont été tués à Damas dans des combats avec les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «Entre 40 et 50 soldats des forces régulières syriennes ont été tués avant-hier (lundi) dans des combats à Damas et au moins 20 ont péri hier (mardi)», a déclaré par téléphone le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane, sans préciser comment il avait pu établir ce bilan invérifiable. Mardi, les violences en Syrie ont fait 93 morts, dont 48 civils. De violents combats dans la capitale.
Les combats qui se déroulent depuis dimanche dans plusieurs quartiers de la capitale sont les plus violents depuis le début de la révolte en mars 2011, se déroulent depuis dimanche soir dans plusieurs quartiers de la capitale. Les rebelles ont annoncé mardi avoir lancé la «bataille pour la libération» de Damas. Mercredi, des hélicoptères de l'armée attaquaient les quartiers de Barzé et de Qaboune, dans l'est de Damas, d'où s'échappaient des colonnes de fumée. Abdel Rahmane rapporte que des habitants fuient le secteur de Qaboune.
VIDEO. Syrie : violents combats à Damas, le 17 juillet
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Le Dessin de DILEM Dim 22 Juil - 11:12
Dilem du Dimanche, 22 Juillet 2012 , Édition N°6056
Attentat à Damas : mort du beau-frère d'Assad et d'autres hauts responsables