Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Egypte : le nouveau président annule la dissolution de l'Assemblée du peuple Dim 8 Juil - 18:14 | |
| WEB - GOOGLE - Actualité > Le monde arabe se révolte
Egypte : le nouveau président annule la dissolution de l'Assemblée du peuple
Publié le 08.07.2012, 17h02 | Mise à jour : 17h35 Le nouveau président égyptien Mohamed Morsi a décidé dimanche, par décret, d'annuler l'arrêt de la Haute cour constitutionnelle dissolvant l'Assemblée du peuple, a rapporté l'agence officielle Mena. Le nouveau président égyptien, l'islamiste Mohamed Morsi, a décidé, dimanche, par décret, d'annuler l'arrêt de la Haute cour constitutionnelle dissolvant l'Assemblée du peuple, a rapporté l'agence officielle Mena. «Le président Morsi a émis un décret annulant l'arrêt pris le 15 juin 2012 pour dissoudre l'Assemblée du peuple et invite la chambre à se réunir de nouveau et à exercer ses prérogatives», indique l'agence officielle égyptienne.
A la mi-juin, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), bras politique des Frères musulmans, avait affirmé que l'Assemblée du peuple restait valide et gardait le pouvoir législatif, rejetant sa dissolution et le transfert de ses prérogatives à l'armée. La junte militaire avait alors assuré qu'elle remettra le pouvoir au nouveau président élu. Morsi, à la tête de l'Etat, a donc réhabilité l'Assemblée largement conquise par les islamistes. Ce décret présidentiel prévoit «l'organisation d'élections anticipées pour la Chambre, 60 jours après l'approbation par référendum de la nouvelle Constitution du pays, et l'adoption d'une nouvelle loi régissant le Parlement», selon la Mena. Raz-de-marée islamiste aux législatives
Le Parlement égyptien avait été dissous en application d'une décision de justice le déclarant illégal, une mesure contestée par les Frères musulmans, première force politique de l'Assemblée. Dans son arrêt, la Haute cour constitutionnelle avait invalidé les élections législatives qui s'étaient achevées en janvier, en raison d'un vice juridique dans la loi électorale ayant régi le scrutin. Ces élections s'étaient soldées par un raz-de-marée islamiste, près de la moitié des sièges revenant aux Frères musulmans, et près d'un quart aux fondamentalistes salafistes. En l'absence de Parlement, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) s'est attribué le pouvoir législatif. Les détracteurs du CSFA l'ont alors accusé d'avoir orchestré cette décision de justice pour s'adjuger le pouvoir législatif et les Frères musulmans avaient dénoncé un véritable «coup d'Etat», réclamant un référendum sur cette question. | |
|