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| Le prince héritier saoudien, Nayef ben Abdel Aziz, est mort | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Le prince héritier saoudien, Nayef ben Abdel Aziz, est mort Sam 16 Juin - 16:11 | |
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Le prince héritier saoudien, Nayef ben Abdel Aziz, est mort
Mis à jour le 16/06/2012 à 14:02 | publié le 16/06/2012 à 12:29
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Nayef ben Abdel Aziz, lors d'un sommet des pays du Golfe le 2 mai 2012 à Ryad. Le prince héritier saoudien, Nayef ben Abdel Aziz, est mort, a annoncé aujourd'hui la télévision d'État. Agé de 79 ans, il était considéré comme un conservateur. Malade, il se trouvait en Suisse depuis quelques semaines.
Il était également le ministre de l'Intérieur du royaume. Il avait été nommé prince héritier en octobre dernier après la mort de son frère, Sultan ben Abdel Aziz. Nayef Ben Abdel Aziz, issu de la famille royale, était né en 1933 à Taëf. Il avait été nommé gouverneur de Ryad à 20 ans, avant de devenir vice-ministre de l'Intérieur en 1970 puis ministre de l'Intérieur en 1975. Il avait sévi contre Al-Qaïda qui a mené des attentats sanglants dans le royaume de 2003 à 2006, obligeant ses chefs et membres à s'enfuir au Yémen et démantelant les associations caritatives qui collectaient les dons pour le réseau. Tenant d'une ligne dure à l'égard de l'IranLe prince Nayef était en outre connu pour entretenir de bonnes relations avec les milieux religieux tenants de l'orthodoxie et généralement opposés à une évolution du royaume ultra-conservateur. Tenant d'une ligne dure à l'égard de l'Iran, il avait néanmoins de solides relations dans le monde arabe. Il avait, selon des diplomates, joué un rôle dans la décision du royaume d'accueillir le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali et d'envoyer des troupes à Bahreïn pour aider à la répression de la contestation animée par des chiites. Ses obsèques se tiendront demain dimanche en Arabie saoudite. Avec sa disparition, personne n'est officiellement désigné pour devenir prince héritier mais son frère, le prince Salmane ben Abdel Aziz, ministre de la Défense, apparaît comme celui qui pourrait lui succéder. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Le prine Salman devraitêtre le prochain roi d'Arabie Dim 17 Juin - 2:01 | |
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Le prince Salman devrait être le prochain roi d'Arabie
Mis à jour le 16/06/2012 à 19:28 | publié le 16/06/2012 à 18:30 Le prince Salman, actuel ministre de la Défense. Alors que le prince héritier saoudien, Nayef ben Abdel Aziz, est mort, la succession s'engage dans le Royaume.Les uns après les autres, les fils du roi Abdelaziz, le fondateur de l'Arabie moderne, meurent. Il y a huit mois, Sultan, 84 ans, décédait des suites d'une longue maladie, abandonnant la position de prince héritier à son frère Nayef, qui vient à son tour de disparaître à l'âge de 79 ans. La succession du trône se transmettant entre fils d'Abdelaziz, c'est maintenant à Salman, l'actuel ministre de la Défense et ancien gouverneur de Riyad, de prétendre au titre d'héritier de l'actuel roi Abdallah, âgé de 88 ans et qui est lui aussi malade. A court terme, la disparition de Nayef ne devrait pas se traduire par des changements radicaux. Ceux qui craignaient de voir un jour ce conservateur diriger le premier pays exportateur de pétrole ne seront sans doute pas mécontents de le voir mis hors jeu pour la succession. On peut classer parmi ceux-ci, les dirigeants américains, jamais très à l'aise avec Nayef, qui était proche des religieux. Nayef était le «monsieur sécurité» du royaume, un «petit homme rond aux idées bien carrées», comme le définissait un ambassadeur occidental à Riyad. Celui qui avait su, avec succès, mener la guerre contre la mouvance al-Qaida. Dans ce combat, il était épaulé par un de ses fils, Mohammed, qui est en fait le vrai patron de l'antiterrorisme, et va continuer la traque contre les «déviants», comme on appelle pudiquement en Arabie les jeunes attirés par l'idéologie ultra radicale. L'état de santé d'Abdallah étant mauvais, l'heure de Salman devrait donc approcher. Mais lui aussi est âgé - 76 ans - et souffrant. Gouverneur de Riyad à 19 ans, cet ami de l'ancien président Jacques Chirac l'est resté pendant une cinquantaine d'années, ce qui lui a donné une longévité assez exceptionnelle. Un cliché avec Vincent AuriolUn ancien ambassadeur, qui l'a fréquenté, raconte: «On le dit plus ouvert que Nayef. Il a une bonne audience parmi le peuple. Mais a-t-il une réelle connaissance des dossiers internationaux? Je n'en suis pas sûr même si lorsque je suis allé lui présenter mes créances, en lui offrant une photo du général de Gaulle recevant le prince Faysal, il m'a répondu du tac au tac, oh mais vous savez j'ai plus ancien, regardez ce cliché où je suis avec Vincent Auriol», président sous la IVème République. La répétition des décès à la direction de l'Arabie est source d'inertie dans la gestion des grands dossiers ou l'avancée des réformes souhaitées par certaines franges de la population - les femmes et les jeunes notamment. Mais elle alimente surtout la lutte entre les différents clans de la famille royale. Après la mort de Sultan puis de Nayef, les Soudayris, rivaux d'Abdallah, voient aujourd'hui leur influence diminuer au profit notamment des fils de l'ancien roi Faysal, notamment de Khaled, le gouverneur de la Mecque, voire du prince Turki, l'ancien patron des services de renseignements saoudiens. A la tête du Conseil de famille depuis des années, Salman occupe un poste stratégique pour calmer les appétits de pouvoirs des uns et des autres. Allié des États-Unis au Moyen-Orient, l'Arabie saoudite n'en a donc pas fini avec ses problèmes de succession, puisqu'il faudra attendre le passage à la génération suivante - celle des petits fils d'Abdelaziz - pour qu'enfin un monarque ait le temps d'inscrire son action dans la durée. Un atout important dans un pays où la demande de changement existe bel et bien, même si elle a été maîtrisée jusqu'à maintenant. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: La mort de Nayef promet le trône d'Arabie à Salman Lun 18 Juin - 15:32 | |
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La mort de Nayef promet le trône d'Arabie à Salman
Mis à jour le 18/06/2012 à 11:41 | publié le 17/06/2012 à 20:25
Des princes saoudiens portent le cercueil du prince héritier Nayef , dimanche à l'aéroport de Djedda. La disparition du prince héritier Nayef Ben Abdelaziz bouleverse l'ordre de succession dans le royaume saoudien.L'Arabie saoudite a inhumé dimanche soir dans la ville sainte de La Mecque le prince héritier Nayef Ben Abdelaziz, décédé samedi à Genève à l'âge de 79 ans. Seules des personnalités étrangères musulmanes devaient assister aux obsèques prévues dans la soirée, les non-musulmans n'étant pas autorisés à entrer à La Mecque, premier lieu saint de l'islam. À court terme, la disparition de Nayef ne devrait pas se traduire par des changements radicaux. Alors que la succession au trône se transmet entre les fils du roi Abdelaziz - fondateur de l'Arabie moderne -, ceux-ci disparaissent les uns après les autres. Il y a huit mois, la mort de Sultan, 84 ans, avait transféré la position de prince héritier à son frère Nayef, qui vient à son tour de s'éteindre. C'est maintenant à Salman, l'actuel ministre de la Défense et ancien gouverneur de Riyad, de prétendre au titre d'héritier de l'actuel roi Abdallah, âgé de 88 ans, lui aussi malade. Nayef était le «M. Sécurité» du royaume, un «petit homme rond aux idées bien carrées», comme le définissait un ambassadeur occidental à Riyad. Celui qui avait su mener avec succès la guerre contre la mouvance al-Qaida. Dans ce combat, il était épaulé par un de ses fils, Mohammed, qui est en fait le vrai patron de l'antiterrorisme et va continuer la traque contre les «déviants», comme on appelle pudiquement en Arabie les jeunes attirés par l'idéologie ultra-radicale. Les dirigeants américains n'étaient pas très à l'aise avec Nayef, qui était proche des religieux. Calmer les luttes de clansL'état de santé d'Abdallah étant mauvais, l'heure de Salman devrait approcher. Mais lui aussi est âgé - 76 ans - et souffrant. Gouverneur de Riyad à 19 ans et pendant une cinquantaine d'années, cet ami de l'ancien président Jacques Chirac passe pour plus ouvert que Nayef, mais pas nécessairement au fait des grands dossiers internationaux. La répétition des décès à la direction de l'Arabie est source d'inertie dans la gestion des problèmes ou l'avancée des réformes souhaitées par certaines franges de la population - les femmes et les jeunes notamment. Mais elle alimente surtout la lutte entre les différents clans de la famille royale. Après la mort de Sultan puis de Nayef, les Soudayris, rivaux d'Abdallah, voient aujourd'hui leur influence diminuer, au profit notamment des fils de l'ancien roi Faysal, en particulier de Khaled, le gouverneur de La Mecque, voire du prince Turki, l'ancien patron des services de renseignements saoudiens. À la tête du conseil de famille depuis des années, Salman occupe un poste stratégique pour calmer les appétits de pouvoirs des uns et des autres. Alliée des États-Unis, l'Arabie saoudite n'en a donc pas fini avec ses problèmes de succession. Il faudra attendre la génération suivante - celle des petits-fils d'Abdelaziz - pour qu'un monarque puisse inscrire son action dans la durée. Un atout important dans un pays où la demande de changement existe bel et bien, même si elle a été jusqu'à maintenant «maîtrisée». | |
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