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Sujet: Cimetière du Père Lachaise - Paris Ven 25 Mai - 2:06
Salam,
Je vais vous proposer dès aujourd'hui toute une série de photos prises au Cimetière du Père Lachaise à Paris. Et puis, à vrai dire, ça faisait longtemps que j'avais cette idée qui " mijotait " dans ma tête ! Il n'y a rien de lugubre ou d'esprit de voyeurisme dans ma démarche mais seulement une envie de vous montrer à vous tous la diversité d'architecture des tombes de grands et illustres personnages qui ont marqué l'Histoire de la France et qui sont donc enterrés dans ce cimetière qui est visité chaque jour par des milliers de touristes français et étrangers.
Galerie >Photo Paris 2005 >Cimetière du Père Lachaise Paris
Tombe d'Edith Piaf
Tombe d'Édith Giovanna Gassion dite Édith Piaf ou la Môme Piaf cimetière du Père Lachaise. Édith Giovanna Gassion dite Édith Piaf ou la Môme Piaf, est née le 19 décembre 1915 à Paris et morte le 10 octobre 1963 à Plascassier dans les Alpes-Maritimes. C'est une des plus grandes artistes françaises connues pour ses succés : La vie en en rose, Milord, La foule, Mon légionnaire... Elle est inhumée au cimetière du Père Lachaise, Division 97.
Photo de face
Photo de côté : à remarquer que son dernier mari Théo Sarapo est enterré aussi à ses côtés (Il s'était suicidé ne supportant plus son absence).
Photo Grand Format : La tombe d'Edith Piaf abondemment fleurie par ses admirateurs tout au long de l'année.
À bientôt pour d'autres photos d'autres personnages illustres et célèbres !
Amicalement,
JAMEL
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Re: Cimetière du Père Lachaise - Paris Dim 27 Mai - 9:55
Michel Petrucciani
Jazz Sous Les Pommiers, Coutances 22/5/98
photo : Stéphane Barthod
[b] Tombe propre en ordre
Tombe subissant quelque peu les aléas du temps
Biographie de Michel PETRUCCIANI :
Michel PETRUCCIANI 1962 - 1999
Artiste, Compositeur, Musicien et Pianiste Français Né le 28 décembre 1962 à Orange ( Vaucluse ) Décédé le 06 janvier 1999 à Manhattan ( New York ) à l'âge de 36 ans.
Atteint à la naissance d'une grave maladie osseuse, Michel Petrucciani étudie très tôt le piano classique. A douze ans, il participe à des concerts en compagnie de son père et de son frère. Passionné par son instrument, il travaille neuf heures par jour et atteint une technique impressionnante. Il rencontre nombre de figures du jazz lors des festivals de jazz à Paris et à La Grande-Motte. En 1980, il sort un premier album, ' Flash'. En 1982, il s'installe en Californie où il rencontre le saxophoniste Charles Llyod qu'il incite à retourner sur scène et avec qui il part en tournée mondiale. A son retour, Petrucciani joue avec plusieurs groupes, à New York notamment. En 1984, il sort son premier disque américain, premier d'une longue suite chez 'Blue Note' puis 'Dreyfus Jazz'.
Petrucciani joue alors avec les plus grands musiciens américains et français. Sa carrière, poussée par un élan qui parraîssait inépuisable, est stoppée par sa maladie qui l'emporte trop tôt. Doté d'un répertoire très varié, Petrucciani reste pour tous les fans de jazz un pianiste intimiste sachant créer une atmosphère envoûtante grâce au lyrisme de ses ballades et à un swing inimitable.
Traduction en français de la citation gravée en Grec sur le fronton en métal de la tombe " KATA TON ΔAIMONA EAYTOY " = " FIDÈLE À SON PROPRE DÉMON "
James Douglas Morrison, né le 8 décembre 1943 à Melbourne (Floride), sera le parolier et chanteur de Doors, groupe mythique californien qui réunira également John Densmore et son sens du théâtre à la batterie, Robby Krieger et son style un peu flamenco à la guitare, Ray Manzarek et son don incontesté du clavier. Leur premier album, simplement intitulé "The Doors", sortira en janvier 1967. Le morceau "Light my Fire" sera classé numéro 1 au hit-parade de la revue Billboard le 25 juillet. L'album et le 45 tours seront disques d'or le 30 août. Durant cette période, le père de Jim âgé de 47 ans deviendra le plus jeune amiral de la US Navy. Jim Morrison, devenu l'ami d' Andy Warhol, sera arrêté par la police pour avoir troublé l'ordre public et avoir résisté à sa propre arrestation lors d'un concert mouvementé le 9 décembre à New Haven.
Le deuxième album du groupe, "Strange Day", sortira en octobre 1967 et le troisième, "Waiting For The Sun", en juillet 1968. Le groupe exprimera alors sa farouche opposition à la guerre au Vietnam. Le quatrième album, "The Soft Parade", sortira en juillet 1969, le suivant, "Morrison Hotel", en février 1970 et le dernier, "L.A.Woman", en avril 1971. Jim Morrison décédera le 3 juillet d'un arrêt cardiaque, alors qu'il prenait un bain dans son appartement de la rue Beautreillis, dans le quartier du Marais. "Riders on the Storm", extrait du dernier album, sera mis en vente le même jour.
La tombe de Jim Morisson serait la quatrième attraction touristique la plus visitée de Paris.
C'est vers l'âge de douze ans que Marcel Mouloudji, très jeune et déjà sur scène, se fit remarquer par Jean-Louis Barrault, qui le conseilla aussitôt à Jacques Prévert pour son futur spectacle, Le Tableau des Merveilles, adapté de Miguel de Cervantès et interprété par Jean-Louis Barrault et Maurice Baquet. Dès lors, Marcel Mouloudji se constitue une nouvelle famille, celle du spectacle et des arts du quartier Saint-Germain-des-Prés. Il fait la connaissance de comédiens comme Raymond Bussières, se lie d'amitié avec Robert Desnos, le poète et plus tard, Jean-Paul Sartre. Au cinéma, il débute dans Jenny de Marcel Carné, on le verra dans Les Disparus de Saint-Agil, de Christian-Jaque en 1938, Les Inconnus dans la maison, d'Henri Decoin en 1942. André Cayatte lui confiera son meilleur rôle dans Nous sommes tous des assassins, celui d'un ex-héros de la Résistance condamné à mort pour meurtre.
Cannes 1952
Nous sommes tous des assassins a obtenu le Prix du Jury lors du Festival de Cannes en 1952.
Trois photos du film " Nous sommes tous des assassins " d'André Cayatte dont les acteurs principaux étaient Mouloudji et Raymond Pellegrin, ci-après :
Ici avec Raymond Pellegrin au centre se faisant coiffer
Mouloudji, fils d’un ouvrier kabyle et d’une bretonne, débuta au cabaret et fit quelques apparitions au cinéma (les Disparus de Saint-Agil). Après la Seconde Guerre mondiale, il devint l’un des piliers de Saint Germain-des-Prés. Ami des peintres, il chanta les poètes. La Complainte des Infidèles, l’Eau vive et le Déserteur, sur un texte de Boris Vian, sont entrés dans le florilège de la chanson française. Donc, en dehors de sa carrière au cinéma et au théâtre, Mouloudji fût un grand chanteur-auteur pendant l'époque de sa vie. Voici, ci-dessous, quelques vidéos musicales de son important répertoire :
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Sujet: Gilbert Bécaud Jeu 28 Juin - 16:24
Salam,
GILBERT BÉCAUD (24/10/1927 - 18/12/2001)
François Gilbert SILLY dit Gilbert Bécaud , chanteur compositeur et pianiste né le 24 Octobre 1927 à Toulon et décédé le 18 Décembre 2001 à Paris.
Ci-dessous, quelques photos de la tombe de Gilbert Bécaud (Cimetière du Père Lachaise, Division 45)
Auteur, chanteur, compositeur, Gilbert Bécaud est aussi connu pour son tempérament explosif : on le surnommait " Monsieur 100 000 volts ". Il connut un énorme succès en France et à l'étranger et donna 33 concerts à l'Olympia, sa salle préférée. Nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1974, auteur de 400 chansons, il a interprété quelques uns des plus grands tubes comme, en 1961, " Et maintenant ", une chanson phare qui sera reprise plus de 150 fois. Sa tombe au cimetière du Père Lachaise est recouverte de mots et d'objets laissés en sa mémoire par les visiteurs.
Biographie plus complète en cliquant sur le lien suivant : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_B%C3%A9caud
Je vous mets donc en ligne, ci-après, cette chanson phare de 1961 " Et maintenant " :
Gilbert Bécaud - " Et Maintenant " - ( en live dans l'émission de Michel Drucker " Champs Elysées " en 1987 )
Gilbert Bécaud - " L'important c'est la rose " - ( en live )
Très étrange cette tombe pour Sophie Daumier... même si ils étaient séparés, je trouve que Guy Bedos pouvait faire quelque chose....
Biographie de Sophie DAUMIER:
Sophie Daumier, de son vrai nom Élisabeth Hugon, comédienne française, née le 24 novembre 1934 à Boulogne-sur-Mer, décédée le 31 décembre 2003 à Paris.
Fille du compositeur de musique classique Georges Hugon, Sophie Daumier suit des études de danse classique au Châtelet (Paris) et des cours de dessin. À 16 ans, elle part en tournée à l'étranger avec une troupe de ballet de French Cancan, sous le pseudonyme de Betty Hugon. Dotée d'un physique à la Brigitte Bardot, Sophie Daumier est engagée au cabaret de La Nouvelle Eve comme chanteuse fantaisiste, sous le pseudonyme de Betty Laurent. Elle devient par la suite comédienne de théâtre, après avoir suivi les enseignements de Pierre Dux et de Raymond Girard.
Elle débute au cinéma en 1955, dans "Paris canaille", sous le pseudonyme de Betty Daumier. Au début des années 1960, elle a une liaison avec le rocker Vince Taylor. En 1963, elle tourne "Dragées au poivre", film musical, aux côtés de Claude Brasseur et de Francis Blanche, et où elle rencontre Guy Bedos, déjà croisé au théâtre dans Cyrano de Bergerac. À cette époque, elle a un fils de 7 ans, Philippe, qui chante d'ailleurs une des chansons du film, "Lili Gribouille", et que Guy Bedos reconnaîtra plus tard. Philippe sera atteint plus tard par la même maladie que sa mère.
Elle perce vraiment au théâtre dans "Patate", de Marcel Achard, qu’elle joue pendant six ans. C'est à cette époque que, sur les instances de Marcel Achard, elle se choisit un nouveau prénom, Sophie, et un nom de scène définitif, Daumier, nom de jeune fille de sa mère.
Guy Bedos et Sophie Daumier vont finalement unir leurs destins à l'occasion du spectacle "Milord L’Arsouille". Ils se marient en 1965. Leur carrière commune durera une dizaine d'année. Ils interprètent ensemble de nombreux sketchs, écrits par Jean-Loup Dabadie, notamment « La drague », qui connut un immense succès populaire et qui reste la référence de leurs duos, « Tête-bêche » ou « Les vacances à Marrakech ». Sophie Daumier exprimait ainsi ses immenses talents de comédienne, composant avec aisance des personnages de jeune femme tour à tour drôle, peste, ironique, tendre, grimaçante ou boudeuse, en contrepoint de son visage d'ange.
Sophie Daumier et Guy Bedos au début de leur duo sur cette affiche en noir et blanc
Sophie Daumier et Guy Bedos divorcent en 1977. Sophie Daumier poursuit sa carrière de son côté, jouant notamment dans "Une histoire simple" (1978), de Claude Sautet.
Deux ans plus tard, elle publie des souvenirs teintés d'amertume : « Parle à mon cœur, ma tête est malade ». Atteinte, comme sa mère et son fils, par la chorée de Huntington, maladie génétique qui entraîne une dégénérescence neuronale irréversible, elle est contrainte de réduire ses activités. En 1988, pendant la comédie musicale "Starmania", elle lance un appel pour qu'on vienne en aide aux victimes de cette maladie.
Décédée la nuit de la Saint-Sylvestre, ses obsèques sont célébrées à l'église Saint-Roch (Paris), paroisse des artistes, le 1er janvier 2004. Sophie Daumier est enterrée au cimetière du Père-Lachaise (45e division), sous une simple plaque de ciment, entre les sépultures de Marie Trintignant et Gilbert Bécaud.
Filmographie sélective :
1955 : Paris canaille, de Pierre Gaspard-Huit 1957 : La peau de l'ours, de Claude Boissol (Juliette Ledrut) 1957 : À pied, à cheval et en voiture, de Maurice Delbez (Mireille Martin) 1957 : Quand la femme s'en mêle, d'Yves Allégret (Colette) 1958 : Chéri, fais-moi peur, de Jacques Pinoteau (Marion) 1958 : À pied, à cheval et en spoutnik, de Jean Dréville (Mireille Martin) 1959 : Bal de nuit, de Maurice Cloche (Zonzon) 1961 : Amélie ou le temps d'aimer, de Michel Drach (Emmanuelle) 1962 : Carambolages, de Marcel Bluwal (Solange) 1963 : Dragées au poivre, de Jacques Baratier (Jackie) 1964 : Aimez-vous les femmes ?, de Jean Léon (Violette, Marguerite) 1965 : Una voglia da morire, de Duccio Tessari 1965 : Par un beau matin d'été, de Jacques Deray (Monique) 1965 : Pas de caviar pour tante Olga, de Jean Becker (Philo) 1965 : Cent briques et des tuiles, de Pierre Grimblat (Moune) 1971 : Pouce, de Pierre Badel (son propre rôle, avec Guy Bedos) 1976 : Comme la lune de Joël Seria (Nadia) 1977 : Violette et François, de Jacques Rouffio (Paula) 1978 : Une histoire simple, de Claude Sautet (Esther) 1979 : Les givrés, d'Alain Jaspard (L'intellectuelle).
Citation :
Guy Bedos : « Quand on m'a annoncé qu'elle était morte... Je n'aime pas ce mot, le dire, je n'y ai pas cru... Je n'y crois pas parce que c'est pas dans son style de mourir... »
Bibliographie :
"Parle à mon cœur, ma tête est malade" - Sophie Daumier - 1979 - Hachette
(Source : Wikipedia)
La tombe de Sophie Daumier au Père Lachaise, toujours bien fleurie
Guy Bedos & Sophie Daumier - " La Drague " -
La Drague - 1972
S.D.: Qu'est-ce qui est collant ce type J'dis rien parce que je n'veux pas faire de scandale Mais alors quel pot de colle ! Y s'fait des idées ou quoi ? J'ai accepté de faire cette série de slows avec lui Pour pas faire tapisserie d'vant les copines Mais alors... j'en vois plus l'bout !
G.B.: Mine de rien j'suis entrain d'emballer moi ! J'emballe, j'emballe sec Allez ! vas-y Jeannot ! Attaque ! Attaque ! Ca marche ! Ca marche ! Accroche-toi Jeannot ! La nuit est à nous...
S.D.: Ca n'en finit pas ! Qu'est-ce que je regrette d'voir dit oui à c'type En plus y s'est aspergé d'eau de toilette Mon Dieu ! j'sais pas ce que c'est cette eau de toilette, mais alors... Drôlement incommodant !
G.B.: Elle est pas mal ma cavalière Elle est pas terrible, terrible, mais elle est pas mal Pour une fois j'ai pas hérité de la plus moche Y a pas longtemps j'me suis coltiné une géante toute la soirée Au moins celle-là elle est à ma taille Elle est pas terrible, mais elle est à ma taille
S.D.: Pas du tout mon genre ce garçon Moi j'aime les grands blonds alors j'suis servie Comme métèque on ne fait pas mieux J'suis sûre qui doit être Libanais ou quelque chose... Quelle horreur ! Et puis alors il me donne chaud à me coller comme ça Et vas-y que j'te colle, et vas-y que j'te colle
G.B.: Dommage qu'elle ait les mains moites Ça m'gène pas des masses, mais elle a les mains moites C'est parce que je dois lui faire de l'effet C'est l'excitation, ça ! J'vais lui mordiller le lobe de l'oreille Si elle m'fout pas une baffe c'est qu'j'ai ma chance Ouais ! C'est pas dans la poche ! Faut s'accrocher Accroche-toi Jeannot
S.D.: Y m'a mordu l'oreille, y m'a fait mal ce con, Il est con ce type Ah ! et puis alors qu'est-ce qui cocotte ! Cette eau de toilette... nauséabonde Si y avait pas les copines qui m'regardent Comment que j'te planterais là Mais ça Arlette et Josie j'vais pas leur faire ce plaisir Elles en sont vertes de m'voir danser, malades de rage Alors ça maintenant tant pis, j'vais au bout... Mais alors on peut dire qu'ça me coûte
G.B.: Elle en peut plus, j'la rends dingue la poulette Et encore j'n'ai pas sorti le grand jeu Attend un peu que j'me déchaîne Allez vas-y, vas-y Jeannot ! Emmène-la au ciel
S.D.: J'ai envie de vomir... C'est la dernière fois que j'viens danser Tant pis si j'coiffe Sainte-Catherine, mais alors ! Des excités comme ça merci bien
G.B.: J'vais lui griffer l'dos avec mon pouce Il parait qu'elles adorent ça ces chiennes ! J'l'ai lu dans une revue spécialisée On va voir c'que ça donne J'vais partir du bas du dos et remonter jusqu'à la nuque
S.D.: Aie ! Mais il est givré ce mec ! Il vient d'me labourer la peau du dos avec son ongle Tu parles d'un plaisir ! Moi qui ai un mal fou à cicatriser C'est bien ma vaine ! Il a fallu que j'tombe sur un sadique C'est tout moi ça ! Vivement qu'ça finisse ce slow parce que j'suis au bord de l'esclandre
G.B.: Bien joué Jeannot ! Elle est à point là, elle est à point... Y a plus qu'à porter l'estocade, allez vas-y Jeannot Vas-y mon fils, il faut conclure maintenant
S.D.: Berk ! berk berk berk berk berk
G.B.: Et voila l'travail ! C'est pas si compliqué les gonzesses Il faut savoir s'imposer, c'est tout...
Bon, précisons un peu ce qu'est la Chorée de Huntington : Affection rare héréditaire selon le mode dominant se manifestant chez l'adulte par l'association de troubles mentaux (alteration du caractère, agressivité ou dépression, deficit intellectuel) et de mouvements choreïques lents débutant à la face et prédominant aux mains. Son évolution se fait en 20 ou 30 ans vers la mort dans la cachexie et la démence.
Dernier hommage à Sophie Daumier, " artiste du rire contre le désespoir "
Guy Bedos son ex-époux assistant aux obsèques
PARIS (AFP) - Les obsèques de la comédienne Sophie Daumier, décédée mercredi soir à l'âge de 68 ans, ont été célébrées jeudi matin en l'église Saint-Roch de Paris, la paroisse des artistes, en présence de Guy Bedos, son ancien époux, très éprouvé, de Marie-Josée Nat et de l'acteur Alain Delon.
"Sophie Daumier nous envoyait à la face une explosion de joie, déclenchant des cascades de rires contre le désespoir", a souligné dans son homélie le père Roland Letteron, aumônier des Arts et du Spectacle, qui a rendu hommage à la carrière de la comédienne et humoriste en n'utilisant que son nom de scène.
"En dénonçant le ridicule, en soulagement de l'esprit, Sophie Daumier a utilisé une arme contre les faux dieux, ceux qui mentent et qui persécutent", a ajouté l'officiant. "Le rire est présent depuis le commencement de la communauté humaine que Dieu s'est choisi", a-t-il rappelé, évoquant l'Evangile des Béatitudes.
Un gospel accompagné à la guitare classique s'est élevé ensuite dans le choeur de l'église où avaient pris place une centaine de personnes, au premier rang desquelles Philippe, le fils de Sophie Daumier, atteint de la même maladie génétique dégénérative, la Chorée de Huntington.
Dans son homélie, le père Letteron a évoqué "cette maladie sournoise qui a jeté Sophie Daumier hors du champ de sa vie, la privant de cette joie qui la comblait tant, récompense d'un artiste quand il entend les rires qu'il déclenche".
L'office a été marqué aussi par le témoignage poignant de son infirmière et dame de compagnie, Félicité. "Sophie avait une belle âme (...) Elle a finalement vaincu sa maladie en gardant sa lucidité jusqu'au bout", a-t-elle confié.
L'état de santé de Sophie Daumier, née Elisabeth Hugon, l'avait contrainte à mettre un terme à sa carrière à la fin des année 70. Marié en 1965, le couple Bedos-Daumier a divorcé en 1977.
En 1988, à l'occasion d'une soirée spéciale de la comédie musicale " Starmania ", Sophie Daumier avait lancé un appel pour la création d'une structure d'accueil spécialisée en France.
La comédienne devait être inhumée jeudi en milieu de journée au cimetière parisien du Père Lachaise.
Tombe de Sophie Daumier au Père Lachaise, Division 45
PARIS (AFP) - La comédienne française Sophie Daumier, partenaire sur scène de Guy Bedos dans les années 60, est décédée mercredi soir à l'âge de 67 ans à Paris, selon la chaîne de télévision France 2.
Sophie Daumier est décédée à son domicile parisien du XIe arrondissement des suites d'une longue maladie.
Atteinte depuis plusieurs années d'une maladie génétique rare - la maladie de Huntington - elle vivait retirée de la scène. En 1988, à l'occasion d'une soirée spéciale de la comédie musicale "Starmania", elle avait lancé un appel pour la création d'une structure d'accueil spécialisée en France.
Née le 24 novembre 1934 à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais), Elisabeth Hugon qui deviendra Sophie Daumier, apprend la danse classique au Châtelet à Paris, tout en suivant des cours de dessin. A 16 ans, elle part en tournée à l'étranger avec une troupe de ballet de French Cancan.
A son retour, elle est engagée en 1955 à la Nouvelle Eve comme chanteuse fantaisiste, joue de petits rôles au cinéma, étudie la comédie avec Pierre Dux et se produit au théâtre.
La comédienne est révélée avec le rôle de la jeune fille dans "Patate" de Marcel Achard, pièce qu'elle a jouée durant six ans. C'est à cette époque qu'elle adopte définitivement le pseudonyme Sophie Daumier.
Elle joue ensuite dans des comédies musicales et au cinéma dans "Carambolages" de Jean-Claude Brialy, et "Amélie ou le temps d'aimer" de Michel Drach.
En 1963, Sophie Daumier rencontre Guy Bedos. Les deux acteurs deviennent inséparables sur scène avec les fameux sketches à deux comme "Tête-bêche" et tournent souvent dans les mêmes films, notamment "Dragées au poivre", "Cent briques et des tuiles".
Mariés en 1965, le couple divorcera en 1977. Deux ans plus tard, Sophie Daumier publiera des souvenirs teintés d'amertume: "Parle à mon coeur, ma tête est malade".
Sophie Daumier avait eu un fils, Philippe, d'une union précédente.
À bientôt pour d'autres évocations en photos et découvertes !
Amicalement,
JAMEL
Jamel Administrateur
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Sujet: Marie Trintignant Lun 27 Aoû - 10:52
Marie Trintignant 21/01/1962 - 01/08/2003
Photo : la tombe de Marie Trintignant au Cimetière du Père Lachaise, 45ème Division.
Biographie de Marie TRINTIGNANT :
86ème
TRINTIGNANT
1962 - 2003
Actrice et Artiste(Française) Née le 21 janvier 1962 Décédée le 01 août2003 (à l'âge de 41 ans)
Marie Trintignant commence toute petite au cinéma sous la direction de sa mère, Nadine, dans Mon amour, mon amour. Problème : elle ne voulait pas faire ce métier. Non, Marie voulait être vétérinaire. Mais, finalement, le démon l'a prise elle aussi : "J'avais quinze ou seize ans et c'était décidé : je voulais être actrice ! Mais je me suis bien gardée de le dire, j'avais tellement répété que je ne voulais pas faire ça !". Et c'est le film d'Alain Corneau, Série noire qui lance la jeune comédienne. Elle y interprète la charmante jeune fille qui, malgré son mutisme, fait craquer puis basculer l'univers d'un vendeur sans histoire, incarné par Patrick Dewaere. A l'époque, Marie est très timide et a beaucoup de mal à s'exprimer en public. Du coup, elle décide de se mettre au théâtre et prend des cours. "C'est dur ce métier ! Plus je le fais et plus je l'aime, mais il y a tant de choses à apprendre avant d'être vraiment bien ! Le théâtre, ça m'a aidé aussi, parce que l'apport est plus immédiat. On sent les progrès tout de suite, alors qu'au cinéma on ne réalise les acquis qu'après, au film suivant. Le théâtre remplit, alors que le cinéma vide. Pour moi, ce qui est parfait, c'est de faire les deux en alternance.".
A dix-sept ans, elle tourne La Terrasse d'Ettore Scola en compagnie d'acteurs italiens et de ... Jean-Louis Trintignant. Cette expérience lui permettra d'apprécier le calme régnant sur les plateaux italiens, mais aussi et surtout de rencontrer des gens qu'elle admire : Mastroianni, Gassman, Tognazzi, Stefania Sandrelli...
Par la suite, Nadine, sa mère, lui écrit un personnage différent de ceux qu'elle a interprétés depuis ses débuts. Ainsi, en 1984, dans L'Eté prochain, elle est Sidonie, une jeune femme qui rencontre un homme dont elle tombe follement amoureuse et à qui elle donnera un enfant. Malgré ce bonheur sentimental, Sidonie a un problème : elle est pianiste, mais son trac l'empêche de jouer en public. Et elle doit travailler sur cet handicap. Avec ce personnage, Marie a su prouver qu'elle pouvait être vivante et drôle.
Bien qu'elle ait à plusieurs reprises joué des rôles de jeunes femmes névrosées, elle tente de varier ses rôles grâce à des comédies décalées ou déjantées telles que Cible émouvante et Les démons de Jésus. Elle n'hésite plus à faire le grand écart entre les productions populaires (avec son beau père, Corneau pour Le Cousin, Le Prince du Pacifique...) et le théâtre (avec son père). Son père, son autre soi-même : "Il y a quelque chose d'organique entre nous. Un rythme qui est le même. Nous deux, c'est comme si nos flux sanguins revenaient au même moment..."
Photo : Marie Trintignant dans le film " Des nouvelles du Bon Dieu " - 1995 -
Il est évident que l'une de nos actrices les plus envoutantes (ah, sa voix! écoutez sa voix dans Corto Maltese!) n'est pas parvenue à trouver de grands rôles de cinéma depuis sa Betty chabrolienne. La voit-on vénéneuse alors qu'elle n'aime que charmer? Elle s'autorise alors à incarner des femmes fortes pour la télévision. Des profils déterminés, émancipés, ultra sensibles. Petit écran pour grands personnages. "Victoire ou la douleur des femmes" est de loin son plus gros succès, son personnage le plus populaire.
Il y aura finalement "Colette", par sa mère Nadine où le désir s'est noircit en plein été. De manière posthume, son ex-compagnon, et cinéaste, Samuel Benchetrit nous la livre pseudo hippie en Janis et John. Et avant qu'on ne l'oublie définitivement, on la voit une dernière fois, dans les calanques, joli sourire chaleureux et amoureux, belle comme un coucher de soleil de marin, grâce au regard de Claire. On retiendra celui-là, car il n'est pas de la famille, il est loin des passions, des déceptions, des trahisons. Puisque désormais Marie est perdue.
A bientôt pour d'autres évocations en photos et découvertes !
Amicalement,
JAMEL
Jamel Administrateur
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Sujet: Pierre Desproges Mar 4 Sep - 16:37
Salam,
Pierre Desproges (9 Mai 1939 - 18 Avril 1988)
Biographie de l'humoriste Pierre Desproges : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Desproges
Pierre Desproges sur scène
Une évocation sur Pierre Desproges par Véro, parue en 2008 à Paris , ci-après :
Ce parisien né à Pantin le 9 mai 1939 a pratiqué toute sa vie durant, la dérision, celle qui nous est utile face à la politique, celle qui nous aide face à la maladie, celle qu’il nous faut face à la mort, celle dont on a un besoin quotidien face aux aléas de la vie ordinaire.
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » se plaisait-il de dire.
C’est en tournant en ridicule les comportements humains qu’il a, comme tous les humoristes universels, dénoncer l’égoïsme, la cupidité, l’appât du gain, et les autres travers de l’homme.
Mais il s’est toujours interdit de brocarder ceux qui n’avaient pas les moyens de se défendre.
Journaliste à L’Aurore, il anime une chronique décapante sur l’actualité, complice de Jacques Martin dans « Le Petit Rapporteur »,puis sur France-Inter avec « Le Luron de Midi », Pierre Desproges n’a de cesse de pratiquer un humour noir et un cynisme féroce dont l’acidité fera mouche dans le petit monde des politiques.
A partir de 1984 , il est sur scène et dans toute la France qu’il sillonne avec joie et délectation, offrant au public la fraîcheur de ses « chroniques de la haine ordinaire ».
Ce vendeur en assurance-vie, ce pronostiqueur de courses hippiques, cet enquêteur à l’IFOP, devenu journaliste disparaît de la scène publique le 18 avril 1988, il a sa dernière demeure dans le cimetière parisien du Père Lachaise (division 10, face à la tombe de Chopin).
S’il ne fallait retenir qu’une citation de Pierre Desproges, ce serait :
« Dieu est peut-être éternel, mais pas autant que la connerie humaine »