SBA : Le cimetière de Sidi-Bel-Abbès dans un état déplorable

Sidi-Bel-Abbès : Le cimetière de Sidi-Bel-Abbès dans un état déplorable





C’est un spectacle des plus affligeants qui se présente aux yeux des visiteurs du cimetière de la ville de Sidi–Bel-Abbès.

Par manque d’entretien, l’état de ce lieu mortuaire n’est rien moins que catastrophique. Envahie par la broussaille et autres herbes, une bonne partie du cimetière s’est transformée en «une véritable savane.» De passage au cimetière de Sidi-Bel-Abbès, ce mardi 2 juillet, au cimetière, venues me recueillir sur les tombes de mes deux frères, est j’ai pas hésité d’afficher mon  mécontentement quant à l’état déplorable dans lequel se trouve le cimetière Sidi-Bel-Abbés.

«Regardez dans quel état se trouve ce cimetière. C’est une honte que les nécropoles musulmanes soient livrées à elles-mêmes», je suis vraiment déçu de voir ce cimetière où il est enterré notre premier, le Saint de Sidi-Bel-Abbès, depuis 300 ans environ.  «Toute honte bue, le cimetière Sidi-Bel-Abbès, demeure délaissé au mépris des valeurs de l’Islam qui nous apprennent le respect des morts et des lieux où reposent nos proches et nos ancêtres pour l’éternité, de mon côté, je m’interroge : «Qui s’occupe de la gestion des cimetières ? J’ai éprouvé des difficultés pour parvenir jusqu’à la tombe de mes frères. «Les broussailles qui poussent autour des tombes empêchent tout accès.»

Le respect des morts «ne semble pas être le souci ni de la population ni des responsables locaux de l’APC de bel abbés, qui ont la charge de la gestion de ces lieux sacrés. Tous s’en lavent  les mains.» En ajoutant : «La grande responsabilité incombe aux citoyens qui n’affichent aucun intérêt aux campagnes de volontariat pour l’entretien des cimetières. Chacun de nous doit s’occuper des tombes de ses proches.» La situation déplorable dans laquelle se trouve le cimetière de Sidi-Bel-Abbès est, malheureusement, identique dans la majorité écrasante des cimetières de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès.

Fait a Alger le 18 /Juillet/2013  par  Mr Bey Mourad OTMANE-TANI