Jamel Administrateur
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| Sujet: Trois Européens enlevés et un tué au Mali Ven 25 Nov - 17:18 | |
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Trois Européens enlevés et un tué au Mali
Publié le 25/11/2011 à 18:03 L'enlèvement des Européens a eu lieu à Tombouctou, porte du Sahel au Mali (vue datant de 2006). L'attaque a eu lieu dans le nord du pays, au lendemain du rapt dans la même zone de deux Français. Ces derniers, selon Europe 1, sont bien connus des services de renseignement.
Plus que jamais, le nord du Mali justifie son classement en zone à risque par la France. Au lendemain du rapt de deux Français à Hombori, quatre Européens dont la nationalité n'est pas encore connue ont été attaqués par des hommes en arme à Tombouctou, 200 km plus au nord. Trois d'entre eux ont été emmenés par les ravisseurs, le quatrième a été tué alors qu'il résistait à l'enlèvement. Au total, ce sont désormais neuf ressortissants européens, dont six Français, qui sont détenus au Sahel. L'attaque de vendredi a eu lieu sur la place centrale de Tombouctou, porte du désert et haut lieu du tourisme malien, alors que les quatre victimes se trouvaient dans un hôtel-restaurant. Une méthode qui rappelle l'enlèvement en janvier d'Antoine de Léocour et de Vincent Delory, dans un restaurant de Niamey, capitale du Niger voisin, revendiqué par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Les deux jeunes hommes avaient été tués lorsque les forces spéciales françaises avaient tenté de les libérer. Si les enlèvements de cette semaine n'ont pas encore été revendiqués, tous les regards se tournent à nouveau vers Aqmi, qui dispose de bases dans la grande zone désertique qui s'étend au nord de Tombouctou, d'où l'organisation sévit dans tout le Sahel. L'identité trouble des deux Français Ce nouveau rapt intervient alors que des soldats français patrouillaient vendredi au côté de l'armée malienne dans cette région pour tenter de retrouver les deux ressortissants français enlevés la veille. Dans le cadre de cette enquête, cinq personnes, dont le guide des Français, ont été interpellées à Hombori. Vendredi, de nouvelles informations ont par ailleurs filtré sur l'identité des deux otages, jetant le trouble sur le portrait qui en avait été dressé dans un premier temps. Présentés comme des géologues travaillant pour une cimenterie de la région, il s'agirait selon un reporter d'Europe 1 de Serge Slobodan Lazarevic et de Philippe Verdon. L'agence France-presse, confirme que ces deux patronymes apparaissent dans l'ordre de mission de l'entreprise malienne les employant, Mandé Construction Immobilière (MCI). Or, étrange homonymie ou pas, ces deux noms sont bien connus des services secrets français. Serge Lazarevic aurait servi d'intermédiaire, en 1999, entre le contre-espionnage français et un réseau clandestin chargé ni plus ni moins d'assassiner le président serbe d'alors, Slobodan Milosevic. Quant à Philippe Verdon, il aurait participé en 2003 à une tentative de putsch contre le colonel Azali Assumani alors au pouvoir. Si l'identité des deux otages est encore à mettre au conditionnel, elle pourrait expliquer pourquoi, comme une source diplomatique française l'indiquait dès jeudi, ni l'ambassade française ni le consulat n'avaient connaissance de leur présence sur le territoire malien. | |
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