Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Assemblée : les socialistes espèrent la majorité absolue Mar 8 Mai - 3:46 | |
| WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Législatives 2012
Assemblée : les socialistes espèrent la majorité absolue
Mis à jour le 08/05/2012 à 00:10 | publié le 07/05/2012 à 19:40
Les socialistes espèrent une majorité absolue à l'Assemblée nationale pour mettre en œuvre le programme de François Hollande. Les premiers sondages sur les législatives prédisent l'UMP et le PS au coude-à-coude au premier tour, autour de 30 % des intentions de vote.
L'objectif des socialistes, c'est bien sûr d'obtenir à eux seuls la majorité absolue des sièges dans la nouvelle Assemblée nationale. Mais pourront-ils y parvenir? L'histoire montre que les élections législatives ne reflètent pas nécessairement l'engouement des Français pour un candidat à la magistrature suprême. En 1981, dans la foulée de l'élection de François Mitterrand avec 51,76 % des voix, le PS avait enlevé 58 % des sièges au Palais Bourbon. Mais en 1988, en dépit d'un meilleur score du président sortant (54 % des suffrages), les socialistes n'avaient obtenu que 285 sièges (sur 491), totalisant 47,82 % des voix. Dès dimanche soir, le président élu, François Hollande, a lancé un appel à la mobilisation pour «donner une majorité au président de la République». Son porte-parole, Manuel Valls, a expliqué qu'«une cohabitation (droite-gauche) au mois de juin, cela n'aurait aucun sens». Le président sortant du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, qui réunira les députés PS mercredi matin, insiste: «Il faut donner au président la majorité pour mettre en œuvre ses propositions en terme de politique intérieure et européenne. Notre pays ne se remettrait pas d'une instabilité», en clair, d'une nouvelle cohabitation en cas de victoire de la droite en juin. Mais la bataille s'annonce rude: les premiers sondages sur les législatives diffusés dimanche soir prédisaient que l'UMP et le PS seraient au coude-à-coude au premier tour, autour de 30 % des intentions de vote. 350 triangulaires potentiellesLe député maire de Nantes, donné favori pour aller à Matignon, et donc pour conduire la campagne des législatives au nom du PS, a minutieusement étudié lundi la carte électorale issue du second tour de la présidentielle. «On ne va pas reprendre toutes les négociations (avec nos partenaires) mais dans les circonscriptions où il y a un risque d'absence de la gauche au second tour des législatives (en cas de duel UMP-FN), nous choisirons le candidat de gauche le mieux placé pour être présent au second tour», explique Jean-Marc Ayrault au Figaro. Au premier tour, François Hollande était arrivé en troisième position derrière Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen dans onze départements, une partie située dans le Nord-Est (Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle ou Meuse), une partie dans le Grand Sud (Alpes-Maritimes, Var, Vaucluse ou Corse-du-Sud). Sur les quelque 350 triangulaires potentielles annoncées au vu du premier tour - un chiffre jugé «très exagéré» par Alain Marleix, spécialiste de la carte électorale à l'UMP -, Denys Pouillard, le directeur de l'Observatoire de la vie politique et parlementaire, pense qu'il n'y en aura en réalité qu'une centaine: «Le contexte de ces deux élections est très différent. Il y a des électorats qui vont rentrer à la bergerie. Et compte tenu d'une abstention traditionnellement plus élevée aux législatives, le risque de triangulaire sera réduit.» Autre facteur relevé par Denys Pouillard: «La reconstitution d'un front républicain ou arc-en-ciel pour barrer la route au FN dans certaines circonscriptions peut jouer en faveur du camp du vainqueur, le PS et ses alliés.» Plusieurs figures du PS aimeraient en bénéficier, dont Michel Vauzelle, président PS de la région Paca, et député sortant dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône, où Nicolas Sarkozy a obtenu 51,77 % des voix, et Olivier Ferrand, président de Terra Nova, think-tank de gauche, qui est candidat dans la nouvelle 8e circonscription du même département, où le président sortant a obtenu 57,28 % des suffrages. | |
|