Jamel Administrateur
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| Sujet: François Fillon : «Nous devons rendre coup pour coup» Mer 25 Avr - 4:11 | |
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François Fillon :«Nous devons rendre coup pour coup»
Mis à jour le 24/04/2012 à 22:46 | publié le 24/04/2012 à 18:02
«Nous sommes plus rassembleurs que la gauche. Il faut avoir la rage de vaincre», a déclaré mardi François Fillon. Regonflés à bloc, les députés UMP ont écouté le premier ministre avec ferveur, mardi, à l'Assemblée nationale. Deux jours après le premier tour de la présidentielle, pluie d'éloges sur Jean-François Copé. Invité devant le groupe UMP du Sénat, qui se veut «un pilier solide pour l'UMP», le patron du parti majoritaire a reçu mardi matin un accueil plus que chaleureux. Jean-Claude Gaudin, le président du groupe, lui a rendu hommage pour «son action permanente et constante» à la tête de l'UMP. Le sénateur maire de Marseille a ajouté: «Jean-François a associé tous les membres fondateurs de l'UMP, toutes les sensibilités, en n'oubliant personne. Il n'appartient pas à une seule famille (ex-RPR), il a rassemblé.» L'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui a battu les estrades avec le député maire de Meaux, a abondé dans ce sens. L'ancien ministre Roger Karoutchi a ajouté: «Tu fais le job. L'appareil est ultramobilisé. On te le doit.» Même l'ancien président du Sénat, Gérard Larcher, qui n'a jamais été proche de Copé, a reconnu que celui-ci «fait mieux que le job». Peu après, lors de la réunion du groupe des députés UMP, leur président, Christian Jacob, s'est félicité de la mobilisation «à 300%» de l'UMP dans la campagne. Christian Estrosi, qui s'est rapproché de Copé après avoir été proche de Xavier Bertrand, a déclaré: «Grâce à toi, Jean-François, nous avons une formation politique parfaitement en ordre de marche, qui accompagne bien le candidat.» «La rage de vaincre»Regonflés à bloc, les députés UMP ont écouté avec ferveur François Fillon leur dire: «Nous sommes plus rassembleurs que la gauche. Il faut avoir la rage de vaincre.» Fillon a redit qu'il ne fallait pas «faire de zigzag» ajoutant, à l'adresse de Chantal Jouanno, dont les propos ont été unanimement condamnés par les parlementaires UMP: «On sait que les changements de pied entre les deux tours, c'est l'échec assuré.» Le premier ministre a enfoncé le clou: «Les Français méprisent les girouettes et les opportunistes. Nous devons incarner trois valeurs: la réforme, la protection, la sécurité. Le PS n'a pas le monopole du changement. La modernité, c'est nous. On a une ligne politique claire. Il faut riposter, rendre coup pour coup.» De nombreux députés sont intervenus pour exprimer leur sentiment sur la campagne. Guy Geoffroy (Seine-et-Marne) a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas: «Il n'y a pas d'un côté les voix vénéneuses du FN qui iraient de Le Pen à Sarkozy, et de l'autre les voix comestibles qui iraient de Le Pen à Hollande.» Christian Estrosi (Alpes-Maritimes) a estimé que «pour le premier tour, tous les sondages étaient faux, et tous les sondages pour le second tour sont faux également». Jacques Myard (Yvelines) a traité dans les couloirs Jean-Luc Mélenchon de «trotskiste de carnaval». Et il a ajouté: «Le fractionnisme, on laisse ça à la gauche. Nous, on va gagner.» | |
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