| Le Blog-Forum de Jamel Air du temps, Libre Expression, Médecine, Culture, Actualités, Politique, Société. |
|
| Halim Benatallah réunit les médecins algériens établis en région parisienne | |
| | Auteur | Message |
---|
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Halim Benatallah réunit les médecins algériens établis en région parisienne Sam 19 Nov - 10:24 | |
| Benatallah réunit les médecins algériens établis en région parisienne
le 19.11.11 | 10h03
Halim Benatallah, Secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à L'étranger, a réuni vendredi soir les médecins algériens établis en région parisienne pour examiner les possibilités de rapprochement entre médecins algériens de France et d'Algérie, susceptibles de créer des pôles de compétences dans plusieurs spécialités médicales.
Pour nombre de médecins intervenants lors de cette rencontre conviviale, organisée en présence du consul général de Paris, consuls de la région parisienne, et d'un représentant du ministère de la Santé, "la volonté ne manque" pour oeuvrer en commun en faveur du transfert du savoir-faire des médecins algériens établis en France vers l'Algérie. Ces derniers, ont ajouté qu'ils "se heurtent, cependant , lors de leur déplacement dans leur pays d'origine à l'indifférence de leurs confrères d'Algérie et ne trouvent pas de répondant auprès des administrations locales". "Nous sommes disposés à aider notre pays, mais nous ne pouvons continuer à faire du bricolage, se déplacer à titre individuel en Algérie pour intervenir sur tel cas ou tel autre. Nous souhaitons le faire dans le cadre d'un accord-cadre, pour agir avec efficacité et travailler dans un climat serein", dira un médecin spécialiste en cardiologie. Pour Redha Souilamas, professeur en médecine, un des pionniers des greffes du poumon, "les échecs accumulés au fur et à mesure des déplacements en Algérie pour offrir son aide et son savoir-faire, ne peuvent se répéter continuellement, car rien ne pourra se faire dans ce sens sans la demande express de nos confrères algériens". "Nous voulons travailler avec l'Algérie, avec la tête mais aussi avec le coeur, créer un pole d'excellence en médecine et sortir de ce coma qui nous menace" a-t-il poursuivi. Pour le Dr Madani, psychiatre, "toute demande de collaboration doit être exprimée à partir de la base, autrement dit des médecins eux-mêmes. Il existe des compétences et expériences de qualité parmi les médecins algériens en France et si nous réussissons à oeuvrer ensemble, nous formerons la meilleure université de France". "Nous sommes disposés à nous mettre au service de notre pays, mais nous ne voulons pas perdre de temps et sans compréhension de part et d'autre, nous ne pouvons avancer", a-t-il ajouté, suggérant l'idée de créer une fédération entre les médecins algériens de France et d'Algérie. Intervenant au terme des discussions, M. Benatallah a estimé que ce qui compte c'est de "donner des signaux de confiance entre les deux parties, car on ne peut construire une vision médicale commune que si on multiplie ce type de rencontres pour trouver des petits dénominateurs communs, d'autant que c'est en commençant à oeuvrer à la base qu'on peut déboucher sur des perspectives fécondes". "Nous allons nous inspirer des nombreuses idées émises lors de cette première discussions avec les médecins algériens établis en France et pour lesquelles nous allons travailler avec le ministère de la Santé, dont une sorte de fédération des médecins algériens en France pour avoir un partenaire identifié et travailler sur l'idée de pole de référence comme cela été avancé " a-t-il indiqué par ailleurs à l'APS à l'issue de la rencontre. El Watan avec APS © El Watan | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Sollicités par Benatallah : Les médecins algériens établis en France posent leurs conditions pour venir Dim 20 Nov - 10:15 | |
| Dimanche 20 novembre 2011
Evènement : Sollicités par Benatallah :
Les médecins algériens établis en France posent leurs conditions pour venir
par Djamel Belaïfa Dans le souci d'examiner les possibilités d'un rapprochement entre les médecins algériens de France et d'Algérie, susceptibles de créer des pôles de compétence dans plusieurs spécialités médicales , M. Halim Benatallah, Secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, a réuni vendredi soir, les médecins algériens établis en région parisienne. Les derniers chiffres rendus publics par le président de l'Ordre des médecins, font état de quelque 6.000 médecins algériens installés sur le sol français. Un capital-expérience que les pouvoirs publics veulent exploiter dans la perspective de l'émergence d'un pôle d'excellence en médecine. Les médecins algériens établis en France se disent prêts à apporter tout leur savoir-faire
mais à des conditions. Selon l'APS, la rencontre de vendredi s'est déroulée en présence du consul général de Paris, des consuls de la région parisienne et d'un représentant du ministère de la Santé. Lors de leurs interventions, nombre de médecins établis en France, ont affirmé que la volonté ne manque pas pour œuvrer en commun pour le transfert de leur savoir-faire vers l'Algérie. Les mêmes intervenants ont toutefois souligné qu'ils «se heurtent, lors de leur déplacement dans leur pays d'origine à l'indifférence de leurs confrères d'Algérie et ne trouvent pas de répondant auprès des administrations locales». Les médecins algériens établis en France ont assuré qu'ils sont disposés à aider leur pays, mais qu'ils ne pouvaient continuer à faire du bricolage, se déplacer à titre individuel en Algérie pour intervenir sur tel ou tel cas «Nous souhaitons le faire dans le cadre d'un accord-cadre, pour agir avec efficacité et travailler dans un climat serein», dira un médecin spécialiste en cardiologie. Pour Redha Souilamas, professeur en médecine, un des pionniers des greffes du poumon, «les échecs accumulés au fur et à mesure des déplacements en Algérie pour offrir son aide et son savoir-faire, ne peuvent se répéter continuellement, car rien ne pourra se faire dans ce sens, sans la demande express de nos confrères algériens». «Nous voulons travailler avec l'Algérie, avec la tête mais aussi avec le cœur, créer un pôle d'excellence en médecine et sortir de ce coma qui nous menace», a-t-il poursuivi. Pour le Dr Madani, psychiatre, «toute demande de collaboration doit être exprimée à partir de la base, autrement dit des médecins eux-mêmes. Il existe des compétences et expériences de qualité parmi les médecins algériens en France et si nous réussissons à oeuvrer ensemble, nous formerons la meilleure université de France. Nous sommes disposés à nous mettre au service de notre pays, mais nous ne voulons pas perdre de temps et sans compréhension de part et d'autre, nous ne pouvons avancer», a-t-il ajouté, suggérant l'idée de créer une fédération entre les médecins algériens de France et d'Algérie. Dans une déclaration à l'APS à l'issue des débats, M. Benatallah a estimé que ce qui compte c'est de «donner des signaux de confiance entre les deux parties, car on ne peut construire une vision médicale commune que si on multiplie ce type de rencontres pour trouver des petits dénominateurs communs, d'autant que c'est en commençant à oeuvrer à la base qu'on peut déboucher sur des perspectives fécondes». «Nous allons nous inspirer des nombreuses idées émises lors de cette première discussion avec les médecins algériens établis en France et pour lesquelles nous allons travailler avec le ministère de la Santé, dont une sorte de fédération des médecins algériens en France pour avoir un partenaire identifié et travailler sur l'idée de pôle de référence comme cela été avancé», a-t-il indiqué. Le secrétaire d'Etat a en outre souligné la nécessité d'identifier tout le potentiel qui existe par spécialités médicales, et en partant de cela, avec le ministère de la Santé et surtout les services hospitaliers, travailler également pour identifier nos propres besoins afin de susciter la réactivité attendue. Car jusque-là, il a été fait appel à de nombreux spécialistes algériens établis en France, mais une fois arrivés sur place en Algérie, ils s'entendent dire qu'ils n'apportent pas grand-chose et ça multiplie les frustrations. Enfin M. Benatallah a souligné que ces rencontres seront élargies à d'autres régions de France considérant au passage qu'une stratégie de collaboration est indispensable tout en insistant sur l'intérêt d'une fédération des médecins pour pouvoir identifier ses partenaires et travailler ensemble. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Benatallah rencontre les médecins à Paris : Le plus grand CHU de France pourrait être algérien Dim 20 Nov - 11:01 | |
| Dimanche 20 Novembre 2011
Benatallah rencontre les médecins à Paris :
Le plus grand CHU de France pourrait être algérien
Par : Ameur OUALI Ils sont en effet des centaines, voire des milliers de praticiens, toutes spécialités confondues, à choisir, souvent par contrainte, d’exercer leur talent en France et ailleurs, pendant qu’en Algérie la médecine vit depuis des années une descente aux enfersPlus qu'une hypothèse, improbable de surcroît, c'est une figure de style. Et elle révèle mieux que n'importe quel discours les formidables capacités des médecins algériens installés en France, le plus souvent plus sous la contrainte que par choix. “Si on réunissait tous les spécialistes algériens dans un même établissement on ferait le meilleur CHU de France”, a résumé le docteur Habib Chabane, allergologue à Saint-Denis, en région parisienne. Face au secrétaire d'État qui a eu l'initiative de la rencontre à la résidence du consul d'Algérie à Nanterre, les praticiens n'ont pas eu de retenue. Eux qui parcourent le monde, sollicités par les États-Unis, le Qatar, le Maroc et la Tunisie, ils ne quémandent rien. Juste avoir l'occasion de prouver qu'ils ont les racines bien plantées en Algérie. Rendre service sans revendiquer de rang supérieur par rapport aux confrères restés sur place. Évidemment, les tentatives n'ont pas manqué depuis des années. Mais isolées et mal orchestrées, elles ont engendré la déception que les intervenants ne se se sont pas privés d’exprimer et de “vider leur coeur” comme les y invitait Halim Benatallah. En bon diplomate, il leur a répondu que “les difficultés sont systémiques” en Algérie. “On vit de cela nuit et jour”, a-t-il tenté de les consoler, se refusant à donner des leçons de patriotisme préférant miser sur un pacte de confiance appelé à déboucher sur une convention-cadre. Mais son compagnon d'infortune, le représentant du ministère de la Santé ne s'est pas montré digne du rendez-vous. Présenté dans les habits d'un chercheur en physiologie métabolique, il est apparu dans ceux d'un rond-de-cuir menaçant. “On ne va pas revenir sur ces chikayate. Il ne faut pas nous dire ce qu'on va faire”, a -t-il répondu aux propositions peut-être trop iconoclastes au yeux du fonctionnaire qu'il est. Un froid a parcouru l'assistance qui a préféré s'en tenir au ton beaucoup plus amical du ministre. De quoi était-il question? Le premier intervenant est le docteur Réda Souilamas, chirurgien à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris. Il a effectué plusieurs missions en Algérie conclues par des échecs. “Rien ne pourra se faire sans la demande express des confrères algériens. Il ne faut pas que cela vienne des autorités car à chaque fois on s'est retrouvé à affronter le rejet de nos collègues. On ne peut pas aller plus loin”, a-t-il suggéré, soulignant que cela est une “condition”. “Ce travail doit partir de la base”, ont répété plusieurs intervenants. On comprend que cela déplaise à un fonctionnaire, habitué aux oukases dans un pays où on bastonne les médecins qui réclament un peu de dignité. Sans l'adhésion des confrères algériens, la mission semble effectivement compliquée. “On a été aidés par l'armée et très mal reçus par nos confrères”, témoigne le docteur Fayçal Djari qui, lui aussi,a effectué une mission en Algérie. “On a bien mangé, on s'est promené et c'est tout”, a déploré ce radiologue. “On a été bien reçus par l'armée et mal reçus par nos confrères”, abonde un spécialiste en rythmologie. Les anecdotes n'ont pas manqué. Après des années d'exercice comme généraliste en Algérie, le Dr Benahmed souhaitait s'élever au rang de spécialiste. Face au refus de l'administration, il décide de se former à ses frais en France. C'est le premier à vouloir mettre en place un scanner en 1988. Après une longue tournée des banques, un seul directeur est disposé à lui accorder un crédit. “À condition que tu t'associes avec mon neveu”, était-il exigé de lui. “Une déception, deux déceptions, après on n'y croit plus”, s'est-il désolé. Telle la gynécologue, sensible aux souffrances des femmes du Sud où les hôpitaux manquent de spécialistes et où le matériel reste dans son emballage faute d'utilisateur compétent, a dû annuler des missions au dernier moment après appel du DSP. Elle partait pourtant sur ses deniers et sur ses vacances... Il n'y avait pas que des “chikayate”. On veut une “vision” définie par le pouvoir politique qui va entraîner tout le monde. Mais l'intervenant ne croit pas avoir perçu de “vision” depuis la guerre d'Indépendance qui a mobilisé tout un peuple. Normal parce que “l'Indépendance c'est le savoir, l'innovation”, observe un autre. Pragmatique, un cancérologue propose la création de pôles de compétences, par spécialité. Une gageure dans un pays où la capitale dont tous les grands établissements de santé sont hérités de l'ère coloniale et où il n'y pas de projet alors que le pétrole irrigue les prises en charge à l'étranger des nantis du système et l'importation des médicaments et des équipements médicaux. Autre hiatus : comment solliciter des compétences dont les diplômes ne sont pas officiellement reconnus, comme le déplore ce cardiologue à qui on a refusé de s'inscrire à la Fédération algérienne de cardiologie ? Mais M. Benatallah refuse de baisser les bras. “Vous avez trimé plus que les Français pour arriver à votre niveau. Vous savez donc ce que c'est la persévérance”, a-t-il plaidé. A. O. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Halim Benatallah réunit les médecins algériens établis en région parisienne | |
| |
| | | | Halim Benatallah réunit les médecins algériens établis en région parisienne | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|