Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: SBA - Ferme Si Saleh : 24 familles demandent leurs logements Mar 3 Avr - 8:00 | |
| Mardi 03 Avril 2012
Sidi Bel Abbès - Ferme Si Saleh :
24 familles demandent leurs logements
Ne pouvant plus supporter la vie indécente qu’elles mènent, les 24 familles occupant la ferme Si Saleh au quartier Adda Boudjellal dans la ville de Sidi Bel Abbès, viennent d’interpeller encore une fois le chef de daira à faire le nécessaire pour les reloger dans les jours prochains. Dans une pétition adressée aux responsables locaux, les habitants de cette exploitation agricole ont indiqué que la commission de daïra avait recensé en 2007 leur ferme parmi les habitations précaires destinées à la démolition. « Mais depuis, ajoutent-ils, nous ne faisons qu’attendre que notre rêve d’accéder à un logement décent se concrétise un jour, car aucune suite n’a été accordée à notre démarche par services concernés». « Ces derniers, ne nous donnent aucune explication quant au sort qui est réservé à nos requêtes, sauf à nous promettre que nous allions bientôt être relogées», déplorent les signataires de la pétition, qui disent ne plus croire à ces promesses. Revendiquant une prise en charge effective de leur problème déplorent, en outre, la dégradation continue de leur ferme, surtout depuis que l’endroit est devenu insalubre à cause de la défectuosité du réseau d’assainissement et tout le désagrément que cet état de fait engendre. Les signataires de la requête, rappellent qu’ils ont à maintes reprises entendu le chef de daïra de Sidi Bel Abbès, déclarer à travers les ondes de la radio locale que la priorité dans le relogement sera donnée aux locataires des habitats précaires situé dans le milieu urbain, alors que dans les faits, soutiennent-ils, la wilaya ne procède qu’au relogement des habitants des communes et autres habitants des localités situées hors de ce tissu. Ainsi, les locataires de la ferme Si Salah qui disent ne plus pouvoir endurer le calvaire dans lequel ils vivent, réitèrent encore leur appel en direction des pouvoirs publics locaux pour les sortir de cette situation. Fatima A. | |
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