Le déficit public de la France a atteint 5,2 % du PIB en 2011
Le Monde.fr avec AFP | 29.03.2012 à 22h21 • Mis à jour le 30.03.2012 à 09h14
Le déficit public de la France s'est élevé à 5,2 % du produit intérieur brut en 2011, indique le quotidien Les Echos jeudi 29 mars.
Le déficit public de la France s'est élevé à 5,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2011, un chiffre meilleur que l'engagement pris par le gouvernement (5,7%) auprès de ses partenaires européens, a annoncé Nicolas Sarkozy vendredi 30 mars sur Europe, confirmant ainsi une information du quotidien Les Echos, jeudi 29 mars. Le président-candidat a précisé qu'ainsi la France avait réalisé 22 milliards d'euros d'économie.
Le déficit public avait atteint 7,1 % en 2010, et le gouvernement s'était engagé devant ses partenaires européens à le ramener à 5,7 % en 2011. Mais le président Nicolas Sarkozy, candidat à sa réélection, avait déjà évoqué a la fin de janvier un résultat "bien meilleur que ce qui était prévu". "Nous serons à 5,3 %", avait affirmé de son côté mi-mars le ministre de l'économie, François Baroin.
HAUSSE DE LA DETTE JUSQU'EN 2013
L'année 2011 a été la première étape d'une longue marche qui doit mener à l'équilibre budgétaire en 2016, si Nicolas Sarkozy est réélu, ou en 2017 si c'est François Hollande qui s'installe à l'Elysée - François Bayrou s'est lui engagé à y parvenir dès la fin de 2015.
Selon le niveau atteint l'an dernier, la pente pour respecter les étapes intermédiaires, fixées à 4,5 % pour 2012 et à 3 % pour 2013, sera plus ou moins forte. Et les mesures d'austérité et autres hausses d'impôt nécessaires plus ou moins intenses.
Mais quel que soit le résultat, la dette publique va, elle, continuer à grimper au moins jusqu'en 2013, avant de refluer lentement. Là aussi, les chiffres pour 2011 seront dévoilés vendredi. Le gouvernement, qui a récemment revu ses prévisions à la hausse en la matière, table sur une dette à 84,9 % du PIB à la fin de l'an dernier, après 82,3 % en 2010. La dette publique gonflerait ensuite à 89,1 % cette année et à 89,3 % l'an prochain, avant de redescendre.