Jamel Administrateur
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| Sujet: Hollande dénonce le bilan sécurité de Sarkozy Dim 25 Mar - 0:30 | |
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Hollande dénonce le bilan sécuritaire de Sarkozy
Mis à jour le 24/03/2012 à 22:13 | publié le 24/03/2012 à 18:44 François Hollande, le 24 mars à Ajaccio Samedi, le candidat socialiste s'en est pris au bilan sécuritaire de Nicolas Sarkozy, notamment en Corse avec «cent homicides en un quinquennat». Tout a changé et pourtant, la campagne de François Hollande a repris comme si rien n'avait changé. En déplacement ce week-end en Corse, le candidat socialiste a repris sa route vers l'élection présidentielle. Visite d'un marché samedi matin à Ajaccio, visite d'une entreprise d'énergie solaire en fin de matinée, rencontre avec la presse locale, visite d'une entreprise de haute technologie... c'est à peine si, au détour d'une phrase lors d'un point presse, il évoque les tueries de Toulouse et de Montauban. «Nous tirerons toutes les conclusions (...) et s'il convient de renforcer tel ou tel dispositif, nous le ferons, après l'élection présidentielle», assure-t-il. Dans son équipe, l'affaire Mehra est désormais intégrée comme un événement de campagne et gérée comme tel. François Hollande avait anticipé ce retour éventuel du thème de la sécurité dans la campagne électorale. «Si le sujet arrive, nous sommes prêts», assurait un de ses proches avant les événements. La riposte se déroule en deux temps: dénonciation du bilan sécuritaire de Nicolas Sarkozy et présentation des propositions socialistes. Avec les mots de François Hollande, cela donne: «Je suis prêt depuis plusieurs mois sur l'ensemble des questions. Dans mes propositions, les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme étaient présentes (...) le gouvernement a à faire des progrès quand on voit la montée des violences depuis cinq ans (...) Il faut d'abord renforcer les moyens, faire en sorte que les services travaillent le plus en amont possible, à lutter contre les trafics d'armes, à contrôler les individus qui sortent des zones à risques comme le Pakistan ou l'Afghanistan», décline-t-il. Autour de lui, on ne s'affiche pas inquiet du retour du thème de la sécurité dans la campagne. Et on se dit même prêt au débat avec la droite, traditionnellement plus à l'aise sur ce sujet que la gauche. Si Nicolas Sarkozy «veut venir sur ce terrain là, il peut. Mais on ne le lâchera pas», prévient Vincent Peillon. De fait, en fin d'après-midi sur la place Foch à Ajaccio, devant quelque 500 personnes réunies en plein air, François Hollande s'en prend durement au président sortant, en insistant sur la sécurité. La Corse et ses violences régulières se prête au sujet. «Il y a eu ici cent homicide en un quinquennat, record français, record européen, et il viendrait nous faire des leçons! «, tempête le candidat socialiste dans un discours qui renoue avec l'antisarkozysme ordinaire des socialistes. Tout au long de son propos, François Hollande privilégie ce thème de la sécurité et fustige, notamment, les lois annoncées par Nicolas Sarkozy pour lutter contre le terrorisme. «Cette méthode, je la dénonce, qui consiste à parler, à promettre, à décliner avec les mêmes mots les mêmes propositions. Ce sont toujours les mêmes et, hélas, rien ne viendra», s'emporte-t-il à la tribune. Puis il attaque à nouveau le chef de l'état: «la politique, ce n'est pas une virevolte, une improvisation, une campagne électorale qui effacerait un mandat». Les attaques de Nicolas Sarkozy le matin même l'avait-elle agacé? D'après un article du magazine du Monde, le chef de l'état aurait qualifié François Hollande de «nul». Dans la matinée, le candidat socialiste s'en était amusé: «ça se rapporte toujours à celui qui l'emploie». Après sa réunion publique, il revenait sur les propos prêtés à Nicolas Sarkozy. «Ce n'est pas un problème pour moi, c'est un problème pour lui par ce que cela révèle. Ce n'était pas volontaire sa sortie, il parle comme cela...» Après le moment d'unité nationale lié au drame de Toulouse, la campagne a repris de plus belle. | |
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