Jamel Administrateur
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| Sujet: En meeting à Strasbourg, Sarkozy évoque «le monstre» de Toulouse Ven 23 Mar - 0:24 | |
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En meeting à Strasbourg, Sarkozy évoque «le monstre» de Toulouse
Publié le 22.03.2012, 19h13 | Mise à jour : 20h18 Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP à la présidentielle, a tenu un meeting à Strasbourg, ce jeudi. La bande-son de ses meetings résonne à nouveau ce jeudi soir à Strasbourg. Comme l'a indiqué le compte Twitter de Nicolas Sarkozy dans l'après-midi, «la campagne a repris». Après l'assaut final du Raid contre Mohamed Merah, qui s'est conclu en fin de matinée par la mort de l'auteur présumé des tueries de Montauban et Toulouse, le président a repassé son costume de candidat. Le premier rang – avec Michèle Alliot-Marie, Jean-François Copé, Jean-Marie Bockel, Nathalie Kosciusko-Morizet – est garni. Même l'ancien ministre socialiste, Claude Allègre, qui a eu droit à son petit mot de remerciement, est là.
A Strasbourg, il a bien entendu été question de la tragédie qui a frappé le pays et entraîné la mort de sept personnes. L'occasion pour Sarkozy de parler des «valeurs de la France et de la République». «Nous sommes forts quand nous sommes unis autour de nos valeurs et faibles quand nous les oublions», a d'entrée souligné le président-candidat qui a lancé, solennel : «Un assassin a voulu, selon ses propres mots, mettre la France à genoux en semant la haine et la terreur (…) Il a été mis hors d'état de nuire. Il reste les larmes, il reste la douleur.» Evoquant Mohamed Merah, Nicolas Sarkoy a lancé : «Ces crimes ne sont pas les crimes d'un fou. Un fou est irresponsable. Ces crimes sont ceux d'un monstre et d'un fanatique.» Sarkozy : «La République ne cèdera pas un millimètre de terrain»
«Un monstre capable d'achever froidement un homme blessé et une enfant qui pleure au milieu d'une cour d'école», a-t-il poursuivi, assurant que «lui chercher la plus petite excuse serait une faute morale impardonnable». De la même façon, selon lui, «mettre en cause la société, montrer du doigt la France, la politique, les institutions, c'est indigne.» Sa pensée, a-t-il déclaré, «va d’abord vers les victimes et leurs familles». Il a également tenu à rendre «hommage aux forces de l'ordre, au ministre de l'Intérieur, qui ont fait un travail remarquable». «Non, la République n'est pas fautive, la société n'est pas responsable», a lancé le président-candidat qui a réitéré ses propositions en matière d'antiterrorisme, notamment punir pénalement le fait de consulter des sites faisant l'apologie du terrorisme ou encore de se rendre à l'étranger pour y suivre des «travaux d'endoctrinement». «La République ne cèdera pas un millimètre de terrain, a-t-il insisté. La France est une démocratie, personne ne lui imposera quoi que ce soit par la violence.» Sarkozy parle de l'Europe et de l'amitié franco-allemande, un «trésor»
Louant son bilan en matière de politique étrangère, en évoquant notamment la Géorgie, le lancement de l'Union pour la Méditerranée ou encore l'intervention en Libye, Nicolas Sarkozy a déclaré que «à l’intérieur, à l’extérieur, la seule politique de la France c’est la défense de ses valeurs». Meeting à Strasbourg oblige, le président-candidat a également longuement parlé de l'Europe. Après un développement sur la crise financière et la nécessité de «construire un monde nouveau», Nicolas Sarkozy a assuré : «La crise a bousculé l'Europe et l'Europe en avait besoin. Du coup, une nouvelle Europe est en train de naître.» Mais, a-t-il prévenu, «un danger guette l'Europe : qu'une fois les crises calmées, l'Europe retombe dans la routine bureaucratique». Celui qui juge qu'exercer sa souveraineté «avec ses voisins, ses amis, ses alliés, c'est être plus fort», lance, dans cette ville où il suffit de traverser un pont pour se retrouver outre-Rhin : «Dans le trésor que nous ont remis les générations qui nous ont précédé, l'amitié entre la France et l'Allemagne est le bien le plus précieux.» | |
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