Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: François Hollande invité de l'émission " Des paroles et des actes " sur France 2 Ven 16 Mar - 11:31 | |
| Campagne électorale pour la Présidentielle 2012 :
VIDEO : Emission " Des paroles et des actes " du 15 Mars 2012 sur France 2 présentée par David Pujadas
Invité : François Hollande, candidat du PS à l'élection présidentielle
Cliquez sur le lien suivant pour revoir l'émission dans sa totalité :
http://www.francetv.fr/2012/video-hollande-invite-de-dpda-110319
Amicalement,
JAMEL | |
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Jamel Administrateur
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| Sujet: Fiscalité, immigration... les nouvelles propositions de Hollande Ven 16 Mar - 12:05 | |
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Fiscalité, immigration... les nouvelles propositions de Hollande
Rattrapé par Nicolas Sarkozy dans plusieurs sondages, le candidat socialiste est resté campé sur son projet, n’y ajoutant que quelques nouveautés.
Publié le 16.03.2012, 11h53
France 2, hier soir. « Je travaille et je ne sors pas de la logique que je me suis fixée au départ », a affirmé François Hollande dans l’émission « Des paroles et des actes ». Ceux qui attendaient une nouvelle annonce choc en seront pour leurs frais. Pour son dernier grand oral avant l’égalité des temps de parole entre candidats, le 20 mars, François Hollande s’est contenté, hier soir sur le plateau de l’émission «Des paroles et des actes » (France 2), de préciser son projet, n’y ajoutant que quelques mesures, à la marge. Le candidat socialiste à l’Elysée n’a pas voulu changer de cap, ni donner l’impression de céder au moindre affolement. Pourtant, son statut de favori est écorné. Le matin même de l’émission, un sondage CSA le donne à égalité (28 % d’intentions de vote) avec Nicolas Sarkozy, confirmant le resserrement de l’écart entre les deux rivaux dans les intentions de vote. A sa gauche, Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche (11 % dans l’enquête CSA), continue sa progression.
Hollande s’inquiète-il ? « Je travaille et je ne sors pas de la logique que je me suis fixée au départ, répond le socialiste. Ça ne change pas mon humeur, ma détermination, ma volonté. »Ni sa stratégie ! Sarkozy a beau occuper le terrain en multipliant les annonces, Hollande se refuse la politique du « coup d’éclat », dit-il. « Je ne suis pas dans l’improvisation. Je ne sors pas des mesures à chaque émission de télévision. » Pas question non plus d’adopter le style punchy de Mélenchon qu’il renvoie, un brin condescendant, à son statut de challenger. « Il a une fonction tribunicienne. Moi, j’ai un objectif :être le prochain président de la République. J’ai plus de chance d’y parvenir que lui », balaie-t-il. Faute de surprendre, Hollande déroule son projet et le précise, notamment sur la fiscalité des plus riches. Malgré des flottements dans son propre camp, la nouvelle tranche d’imposition à 75 % pour ceux qui gagnent plus de 1M€ par an est maintenue. «Ça rapporte 100 millions et ça touche 3 000 foyers, mais je fais primer la morale », détaille le socialiste, reconnaissant que « l’objectif n’est pas de récupérer des recettes ». A ceux qui s’inquiètent d’une fiscalité confiscatoire, il annonce que le total des impôts payés par un contribuable (impôts sur le revenu, impôt sur la fortune, CSG, CRDS) ne devrait pas dépasser 85 % de ses revenus. Un plafonnement qui « n’a rien à voir », selon lui, avec le bouclier fiscal. Le candidat a aussi réagi à la proposition de Sarkozy de taxer les exilés fiscaux, une mesure plébiscitée à gauche et qu’il avait lui-même imaginée sans toutefois la retenir dans son projet. Lui se bornera à taxer les contribuables installés « en Suisse, Belgique et Luxembourg » en renégociant les conventions fiscales avec ces pays, mais sans se limiter aux seuls revenus du capital comme le fait son rival. Attendu au tournant sur l’immigration, Hollande promet de mettre en place « une brigade spécialisée de lutte contre les filières clandestines »et de faire fixer chaque année par le Parlement des « quotas » d’immigration économique. Le candidat socialiste, qui n’a voulu prendre aucun risque hier soir, a tenu à afficher sa fermeté sur l’Europe. Si le traité sur la discipline budgétaire n’est pas réorienté en faveur de la croissance et de l’emploi, le « nouveau Parlement ne pourra pas [le] ratifier en l’état », prévient- il. «Ce n’est pas Mme Merkel qui décide au nom de tous les Européens […] je ne suis pas dans la soumission». Imitant le « aidez-moi ! » de son rival Nicolas Sarkozy, Hollande conclut l’émission d’un vibrant : « Donnez- moi la force de redresser notre pays. » | |
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