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| Merkel, Monti et Cameron : une entente secrète contre Hollande ? | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Merkel, Monti et Cameron : une entente secrète contre Hollande ? Dim 4 Mar - 9:12 | |
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Merkel, Monti et Cameron : une entente secrète contre Hollande ?
Publié le 04.03.2012, 08h41 | Mise à jour : 09h09
La chancelière allemande Angela Merkel et ses homologues conservateurs italien (ici Mario Monti à gauche), espagnol et britannique se sont «engagés verbalement» à ne pas recevoir François Hollande, selon le Der Spiegel. Tous ensemble contre François Hollande ? La chancelière allemande Angela Merkel et ses homologues conservateurs italien, espagnol et britannique se sont entendus pour refuser de recevoir le candidat socialiste à l'élection présidentielle en France, François Hollande, affirme le magazine Der Spiegel à paraître lundi.
Samedi soir, le Parti socialiste a réagi: «Angela Merkel en fait trop !» a déclaré dans un communiqué l'un des secrétaires nationaux du PS, Jean-Christophe Cambadélis, tout en estimant qu'il est «peu probable» que le candidat socialiste demande à la rencontrer. «Ce boycott est à la fois peu amical, peu acceptable et peu rentable sur le plan électoral. Car l'hostilité de la chancellerie a peu de chance de trouver un écho positif chez nos compatriotes. Elle prend d'ailleurs un risque inconsidéré», écrit le responsable socialiste. Ils seraient «scandalisés» par la position européenne de François Hollande
Selon l'hebdomadaire allemand, Angela Merkel, le président du Conseil italien, Mario Monti, et le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, se sont «engagés verbalement» à ne pas recevoir François Hollande, que les sondages donnent vainqueur de la présidentielle française, selon Der Spiegel. Le Premier ministre britannique David Cameron s'est joint à eux. D'après l'hebdomadaire, les dirigeants conservateurs sont «scandalisés» par la déclaration du candidat socialiste sur une renégociation du pacte fiscal, une pièce centrale du sauvetage de la zone euro. Le 6 février, Angela Merkel a apporté tout son soutien au président français Nicolas Sarkozy, candidat à sa réélection. Angela Merkel doit participer à un ou des meetings de Nicolas Sarkozy
Après un Conseil des ministres franco-allemand à Paris, elle a déclaré: «Je soutiens Nicolas Sarkozy sur tous les plans car nous appartenons à des partis amis», en rappelant que le président sortant était venu lui prêter main forte en 2009, avant les législatives qui ont permis sa reconduction à la tête du gouvernement allemand. Angela Merkel doit aussi participer à un ou des meetings de Nicolas Sarkozy. François Hollande avait ironisé sur ce soutien, jugeant que le fait que Nicolas Sarkozy ait «besoin» d'Angela Merkel «en disait long sur sa situation». «Si Mme Merkel veut faire campagne pour Nicolas Sarkozy, elle en a parfaitement le droit (...). C'est même une tâche rude qu'elle se donne car ça ne sera pas facile de convaincre les Français», avait-il plaisanté. François Hollande avait demandé à être reçu par Angela Merkel, qui avait refusé de dire si elle recevrait à Berlin le rival socialiste de «son» candidat. Une rencontre a été évoquée pour mai, sans être confirmée ou infirmée. L'élection présidentielle française se tient les 22 avril et 6 mai. | |
| | | Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
| Sujet: Re: Merkel, Monti et Cameron : une entente secrète contre Hollande ? Dim 4 Mar - 10:51 | |
| Le ministre des affaires étrangères allemand demande de la retenue sur les élections en France LEMONDE.FR avec AFP | 03.03.12 | 15h44 • Mis à jour le 03.03.12 | 15h47 Guido Westerwelle, le ministre allemand des affaires étrangères, le 5 février 2012 à Munich.REUTERS/GUIDO KRZIKOWSKI Le ministre des affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, a appelé les hommes politiques allemands à ne pas s'immiscer trop ostensiblement dans la campagne présidentielle française et à se montrer modestes sur le plan européen, dans un entretien à l'édition dominicale de Die Welt. Une participation de la chancelière conservatrice Angela Merkel à un meeting de campagne de Nicolas Sarkozy a été évoquée, de même que celle du responsable social-démocrate Sigmar Gabriel avec le socialiste François Hollande. Début février, la chancelière allemande avait déclaré sans détour qu'elle "[soutenait] Nicolas Sarkozy quoi qu'il fasse car [ils appartiennent] à des partis amis". En 2009, Nicolas Sarkozy était venu la soutenir alors qu'elle briguait un second mandat. "Je recommande à tous les partis politiques allemands de faire preuve de retenue. Les divergences politiques allemandes ne doivent pas être exportées vers la France", déclare Guido Westerwelle, qui appelle également le gouvernement à ne pas prendre pas trop fortement parti : "Il ne doit subsister aucun doute sur le fait que l'Allemagne travaillera très bien avec tout gouvernement choisi par le peuple français". "FAIRE PREUVE DE DOIGTÉ" Henri Guaino, conseiller spécial du chef de l'Etat, avait lui-même exprimé sa réserve quant à une participation de la chancelière allemande Angela Merkel à un meeting de campagne du président-candidat. Qu'elle intervienne "dans le débat public sur les questions qui concernent l'Europe, les rapports entre la France et l'Allemagne, je trouve ça tout à fait légitime [...] Dans la campagne présidentielle elle-même, je suis plus réservé", avait-il déclaré le mois dernier. Pour Guido Westerwelle, la réserve de Berlin doit également être celle affichée au niveau européen. L'Allemagne "a l'obligation de faire preuve de doigté et de sens des responsabilités" dans l'usage de l'influence qu'elle a comme première économie de la zone euro. La crise de la dette, où l'influence allemande s'est particulièrement faite sentir est un tournant, selon lui. "C'est maintenant que se dessine l'image de l'Allemagne en Europe pour les années à venir", a-t-il expliqué et cette phase doit être "gérée de façon intelligente". "Quiconque agite maintenant la massue teutonique doit s'attendre à un retour de bâton", a-t-il assuré. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Bonjour, J'apprécie la retenue du Ministre allemand des AF. Il recadre implicitement la Chancelière. Que va faire ce quatuor conservateur voire même réactionnaire si Hollande est élu? Il faudra bien composer avec la France et son représentant. A noter que la réaction de Cameron est purement idéologique, c'est dire le niveau de la personne...... L'hostilité de ces libéraux au candidat socialiste démontre bien leur volonté de ne rien changer en Europe, précision' Monti ancien de Goldmann Sachs, Cameron non communautaire et ardent défenseur de la City qui risque un jour d'exploser, Merckel qui la joue perso pour assurer le leadership de l'Allemagne au détriment des autres pays et qui a tenu, un moment, Sarkozy et surtout les Français pour quantité négligeable et Rajoy, ancien bras droit de Aznar qui ferait mieux de s'occuper de son pays en situation particulièrement difficile. Voilà les soutiens européens de Sarkozy. Pendant ce temps ce dernier dégringole dans les sondages........ Amicalement Pierre
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| | | Jacques
Messages : 171 Date d'inscription : 09/11/2011 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Merkel, Monti et Cameron : une entente secrète contre Hollande ? Dim 4 Mar - 19:54 | |
| Bonsoir,
Le magazine allemand Der Spiegel affirme qu’un accord verbal a été passé entre la chancelière allemande et ses homologues italien, espagnol et britannique. Et puis, quoi de plus normal! Que les Grands de ce monde, qui ont été soudés par la crise, soutiennent notre président, ça devrait nous rendre fiers... rien que pour l'Allemagne, F Hollande y est allé demander du soutien (à l'opposition)... mais il leur a sorti les mêmes bêtises qu'aux Français et il n'a pas leur aide, on comprend que ça frustre... De plus, quelle mauvaise foi de Hollande : il dit ouvertement qu'il ne veut pas que Merkel soit réélue, qu'il veut remettre en question la parole de la France sur les accords européens...Monsieur Normal a encore frappé pour passer pour le vilain Caliméro. François Hollande est un gaffeur permanent! Hélas pour la France comment les chefs d Etats pourront-ils faire confiance à un homme qui ne veut jamais dialoguer et qui ne supporte aucune contradiction venue de qui que ce soit! Le mot "Dialogue" n'existe pas dans sa tète alors nous pouvons nous attendre à beaucoup de désagréments avec un tel homme au pouvoir à l attitude bien mesquine envers autrui!!!
Amicalement,
Jacques
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| | | Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
| Sujet: Re: Merkel, Monti et Cameron : une entente secrète contre Hollande ? Dim 4 Mar - 20:08 | |
| Bonsoir, Bon là, Jacques vous vous trompez. Vous vouliez dire Sarkozy et non pas Hollande. Sans rire vous dessinez un portrait de Sarkozy, criant de vérité. Bravo, je n'aurais pas mieux dit! Amicalement Pierre | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Les dirigeanzs européens nient tout «front anti-Hollande» Lun 5 Mar - 18:21 | |
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Les dirigeants européens nient tout «front anti-Hollande»
Mis à jour le 05/03/2012 à 18:20 | publié le 05/03/2012 à 14:59 Les dirigeants conservateurs de l'UE affirment ne pas avoir conclu de pacte contre François Hollande. Les gouvernements allemand et espagnol ainsi que Nicolas Sarkozy ont tenu à démentir les affirmations du Spiegel et assurent qu'il n'existe pas d'accord entre les dirigeants conservateurs européens contre le candidat socialiste français. L'accord anti-Hollande existe-t-il? Samedi, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel affirmait que le candidat socialiste à la présidentielle se heurtait à un pacte passé entre les dirigeants conservateurs européens. Celui-ci les engagerait à ne pas recevoir le favori dans la course à l'investiture suprême. Cet accord, censé engager l'Espagne, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni, a été dementi lundi. Dimanche, le gouvernement allemand a soutenu la décision de la chancelière Angela Merkel, qui a clairement refusé de recevoir François Hollande, comme l'a indiqué Martine Aubry sur I-Télé: «François Hollande avait demandé par courtoisie un rendez-vous avec Mme Merkel. Elle a dit qu'elle ne le souhaitait pas. Il a répondu dont acte». «Je souhaite rappeler que le candidat socialiste est intervenu au congrès du SPD et a répété à plusieurs reprises dans son discours que l'Allemagne devrait élire un nouveau gouvernement en 2013», a indiqué le porte-parole de la chancelière, Steffen Seibert. Ce dernier a toutefois précisé que l'alliance des dirigeants conservateurs n'existait pas. «C'est d'autant plus regrettable qu'un article inexact ait échauffé les sangs de certains», a-t-il ajouté. Lundi, les chefs de gouvernements espagnol et britannique ont démenti l'existence d'un pacte. Mariano Rajoy a démenti avoir déclaré qu'il ne recevrait pas François Hollande. «Que j'ai pu dire que je ne recevrai pas M. Hollande, cela est faux», a-t-il déclaré, ajoutant tout de même que «tout le monde sait qui je veux voir gagner les élections», en référence au chef de l'Etat français. Le premier ministre britannique David Cameron lui a emboîté le pas: «Je peux confirmer que je ne fais pas partie d'un quelconque pacte secret» visant à ne pas recevoir le candidat socialiste, a-t-il indiqué en réponse à une question d'un député devant la Chambre des Communes. «François Hollande a peu voyagé»Nicolas Sarkozy s'est d'ailleurs exprimé et a abondé dans le sens de ses homologues européens. «Les dirigeants, vous ne croyez pas qu'ils ont autre chose à faire que de faire des pactes ou des choses comme ça?», a-t-il ironisé lors d'un déplacement à Saint-Quentin (Aisne). Profitant de l'occasion, le président a adressé une pique à son rival dans la course à l'Elysée: «J'ai vu que les socialistes anglais comme les socialistes allemands se désolidarisaient des propositions de M. Hollande (notamment à propos du traité européen, ndlr), c'est leur droit (…) Je pense que le problème de M. Hollande, c'est pas du tout qu'il y ait un pacte contre lui (…) c'est qu'il a peu voyagé, et donc il ne se rend pas compte qu'on est dans un monde ouvert». Il n'empêche que le candidat socialiste n'a, pour le moment, rencontré aucun de ceux qui deviendraient ses principaux interlocuteurs en cas de victoire en mai prochain. Après avoir essuyé le refus d'Angela Merkel, il n'a reçu aucune invitation espagnole ou britannique. De son côté, le gouvernement italien a rappelé que Mario Monti n'appartenant à aucun parti, «il se garderait de se mêler de politique italienne et encore moins de la politique d'autres pays». Le candidat du Parti socialiste apparaît donc en retard sur la partie internationale de la campagne. Lors de la dernière présidentielle, Ségolène Royal avait rencontré Angela Merkel ainsi que Jose Luis Zapatero. | |
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