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 La Ligue arabe suspend la Syrie

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Jamel
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MessageSujet: La Ligue arabe suspend la Syrie   La Ligue arabe suspend la Syrie Icon_minitimeDim 13 Nov - 16:32

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TOUT EN ÉVOQUANT DES SANCTIONS CONTRE DAMAS

La Ligue arabe suspend la Syrie

Dimanche 13 Novembre 2011


La Ligue arabe suspend la Syrie P111113-12
La Ligue arabe (NMP, Nabil al-Arabi secrétaire général de la Ligue) hausse le ton, mais a-t-elle les moyens de «sa» nouvelle politique?

La Ligue prône également des «sanctions politiques et économiques» contre le pouvoir syrien s'il continue à ignorer le plan de règlement arabe, a-t-il dit, sans donner plus de précisions sur ces mesures.

La Ligue arabe a annoncé hier la suspension de la Syrie et menacé Damas de sanctions, un camouflet sévère pour le régime de Bachar Al Assad motivé par son refus de mettre en oeuvre comme promis le plan de sortie de crise élaboré par l'institution panarabe. La Ligue a décidé de «suspendre la participation des délégations syriennes aux travaux» de l'organisation, une mesure qui prendra effet mercredi, selon un communiqué lu par le chef de la diplomatie du Qatar, Hamad ben Jassem al-Thani, à l'issue d'une réunion ministérielle au siège de l'institution au Caire. Il a également appelé au retrait des ambassadeurs arabes à Damas, tout en précisant que la décision finale relevait de la souveraineté de chaque Etat membre.

La Ligue prône également des «sanctions politiques et économiques» contre le pouvoir syrien s'il continue à ignorer le plan de règlement arabe, a-t-il dit, sans donner plus de précisions sur ces mesures. Cette décision est «illégale et contraire au traité» de l'organisation panarabe, a aussitôt répliqué l'ambassadeur syrien auprès de la Ligue arabe Youssef Ahmad, dans des déclarations citées par les médias syriens. C'est une décision qui «met fin à l'action arabe commune et prouve que l'administration (de la Ligue) suit un programme édicté par les Américains et les Occidentaux», a affirmé M. Ahmed. Damas avait dit accepter le 2 novembre un plan arabe qui prévoit la fin des violences, la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation des médias, avant l'ouverture d'un dialogue national. La suspension de l'adhésion de la Syrie à la Ligue arabe était l'une des revendications principales de l'opposition syrienne dont les différents courants se sont succédés au siège de l'organisation ces derniers jours. Dix-huit des 22 membres de la Ligue ont également voté en faveur d'un appel à tous les courants de l'opposition à «se mettre d'accord sur un projet unique pour la gestion de la transition prochaine en Syrie», a ajouté le responsable qatari devant la presse. Il a précisé que la Ligue arabe souhaitait rencontrer à ce sujet tous les courants de l'opposition syrienne sous trois jours au Caire. Avant la Syrie, la Libye, également touchée par la vague des révoltes du «Printemps arabe», avait été suspendue le 22 février des travaux de la Ligue.

Sur le terrain, la répression de la révolte populaire sans précédent, qui a fait selon l'ONU plus de 3500 morts depuis la mi-mars, n'a pas baissé d'intensité, faisant notamment plus de 120 morts en dix jours dans la seule région de Homs, un des foyers de la contestation dans le centre du pays. Le régime, qui ne reconnaît pas l'ampleur de la contestation, affirme lutter contre des «gangs terroristes» qu'il accuse de chercher à semer le chaos en Syrie. Hier, un civil a été tué dans la région d'Idleb (nord-ouest) où des affrontements se déroulaient entre l'armée régulière et des déserteurs présumés, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (Osdh). Vendredi, à la veille de la réunion de la Ligue arabe, les militants pro-démocratie avait lancé une nouvelle journée de mobilisation sur le terrain, appelant les Syriens à défiler sous le slogan: «Nous demandons le gel de l'adhésion de la Syrie à la Ligue arabe». Au total, 25 personnes ont été tuées à travers le pays, selon l'Osdh. L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a de son côté accusé le régime syrien de «crimes contre l'humanité» et appelé la Ligue arabe à la plus grande fermeté. «La Ligue arabe doit dire au président Assad que violer l'accord a des conséquences et qu'elle soutient désormais une action au Conseil de sécurité pour mettre fin au carnage», a demandé HRW dans un rapport. Parallèlement, le patriarche orthodoxe russe Kirill est arrivé à Damas pour une visite de quatre jours en Syrie et au Liban au cours de laquelle il doit rencontrer le président Assad.
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MessageSujet: Editorial par M. Saadoune : Mécanique libyenne en Syrie   La Ligue arabe suspend la Syrie Icon_minitimeLun 14 Nov - 6:09

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Lundi 14 novembre 2011

MECANIQUE LIBYENNE EN SYRIE

par M. Saadoune

Même s'il faut ne se faire aucune illusion sur l'amour des droits de l'homme des Etats membres d'une Ligue arabe entièrement sous contrôle des monarchies, il faut dire clairement que Damas a tout fait pour aboutir à la situation de «bannissement» actuelle. Le scénario libyen d'une intervention étrangère n'était pas inévitable ; il n'est plus exclu désormais.

La formule laconique de Nabil Al-Arabi, SG de la Ligue arabe, annonçant l'examen de la «mise en place d'un mécanisme pour protéger les civils en Syrie» rappelle totalement le cas libyen. Ni les monarchies réactionnaires du Golfe, ni les fausses républiques «progressistes» arabes n'étant des modèles de démocratie et de respect des droits de l'homme, il faut prendre les mesures prises contre le régime de Damas pour ce qu'elles sont : elles ouvrent les options. Aucun Etat arabe n'osera intervenir militairement en Syrie, c'est donc au Conseil de sécurité que ce message-sanction de la Ligue arabe est envoyé. Et c'est ainsi qu'il a été compris par les Occidentaux. Damas en sera désormais réduit à compter ou à présumer que la Chine et la Russie, échaudés par le détournement des résolutions du Conseil de sécurité par les Occidentaux dans le cas libyen, continueront à user de leur veto. Moscou et Pékin sont effectivement réticents à des résolutions du Conseil de sécurité que les Occidentaux interprètent à leur guise, mais ils ont montré dans le passé récent que leurs positions ne sont pas figées. Et qu'ils peuvent évoluer au nom de leurs intérêts bien compris.

Bachar Al-Assad avait encore, il y a plusieurs mois, des atouts en main pour aller vers une évolution pacifique. Il les a complètement dilapidés dans le sang des Syriens, qui ont montré qu'ils ne transigeront pas sur le fait que le régime politico-policier n'est plus acceptable. La brutalité et la ruse puérile d'un régime aux abois n'ont servi qu'à l'enfoncer davantage. Le régime syrien est isolé. Même ses alliés iraniens donnent ouvertement des signes d'impatience face à l'aveuglement des pontes d'un régime qui agissent en chefs de gangs de quartiers et non pas en responsables politiques.

Le gouvernement syrien réclame aujourd'hui la tenue d'un sommet arabe. On se demande à quoi il peut servir ! A dire que le Qatar, l'Arabie Saoudite et d'autres agissent dans le cadre d'un agenda américain ? Et même si c'est le cas dans ce domaine-là aussi, il ne faut pas faire les naïfs et croire que les émirs et les rois sont devenus des défenseurs de la démocratie, cela n'enlève rien à la responsabilité totale et absolue des dirigeants syriens.

Il était évident depuis au moins sept mois que le régime était délégitimé politiquement. Et que s'il restait une once de responsabilité chez les dirigeants, elle consistait à en prendre acte. Et à organiser dans l'ordre le démantèlement de ce régime, mais sans ruse, et avec la participation effective des forces politiques du pays. Le régime a choisi de réprimer, de ruser, de louvoyer et de mettre le pays en risque de guerre civile et d'intervention étrangère.

Désormais, la mécanique libyenne est en place, même si des dirigeants arabes continuent de dire qu'ils sont contre l'intervention étrangère. Message puéril. En réalité, la Ligue arabe, comme dans l'affaire libyenne, a fait le désaveu qui ouvre le chemin à une gestion extérieure de la crise syrienne. Elle s'en lave les mains. Cela se passera de plus en plus entre les Occidentaux et la Chine et la Russie.

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MessageSujet: La Syrie appelle à un sommet arabe urgent : Alger ne rappellera pas son ambassadeur à Damas   La Ligue arabe suspend la Syrie Icon_minitimeLun 14 Nov - 6:13

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Lundi 14 novembre 2011

Evènement - La Syrie appelle à un sommet arabe urgent :

Alger ne rappellera pas son ambassadeur à Damas

par Yazid Alilat


L'Algérie ne rappellera pas son ambassadeur en Syrie. Une position prise en toute souveraineté par Alger et annoncée hier dimanche après la décision de la Ligue arabe votée samedi pour la suspension de la participation de la Syrie, en plus du rappel des ambassadeurs à Damas. Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a affirmé à Alger que «l'ambassadeur d'Algérie en Syrie et l'ambassadeur de Syrie en Algérie sont tous les deux les bienvenus et ils vont continuer à travailler dans un esprit le plus fraternel et le plus positif qui soit». Il a précisé, lors d'un point de presse animé conjointement avec son homologue égyptien M. Mohamed Kamel Amr, à l'issue de leurs entretiens, que «il n'est pas question pour l'Algérie de mettre en oeuvre la disposition de la Ligue arabe (rappel des ambassadeurs arabes accrédités en Syrie) qui permet d'ailleurs à chaque pays de prendre sa décision de manière souveraine». M. Medelci, qui a indiqué que l'Algérie avait déjà pris sa décision et qu'elle ne rappellerait pas son ambassadeur à Damas, estime que «bien au contraire, plus que jamais le moment est aujourd'hui au renforcement de la relation avec le gouvernement syrien pour mettre en oeuvre plus concrètement encore le plan que nous avons adopté le 2 novembre dernier au niveau de la Ligue arabe».

Le dossier syrien évoluait rapidement et dans plusieurs directions hier dimanche, au lendemain de la décision de la Ligue arabe, qui avait décidé de suspendre la Syrie de ses travaux à compter de mercredi 16 novembre, jusqu'à ce qu'elle honore son engagement d'appliquer le plan arabe de sortie de crise prévoyant en premier lieu la fin des violences qui ont déjà fait, selon l'ONU, plus de 3.500 morts depuis la mi-mars. Dimanche, le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi avait même affirmé à Tripoli que la Ligue «étudie la mise en place d'un mécanisme pour protéger les civils en Syrie». «Ce qui est demandé maintenant à la Ligue arabe, c'est de mettre en place un mécanisme pour protéger les civils», a t-il ajouté, sans plus de précisions, alors que le ministre des Affaires étrangères qatari avait même brandi la menace de sanctions économiques.

Face à cette position qui a étonné plus d'un tant dans le monde politique arabe que dans les capitales européennes, une décision qui isole pratiquement sur le plan international le régime de Damas et le place dans le «banc des accusés», la Syrie a répliqué hier dimanche en demandant un sommet arabe urgent, qui sera consacré à la crise qui secoue le pays depuis mars, a annoncé la télévision publique. «La Syrie demande la tenue d'un sommet arabe urgent pour remédier à la crise et à ses conséquences négatives sur la conjoncture arabe», a précisé la télévision. La Syrie a également invité les pays arabes à envoyer des ministres en Syrie pour s'enquérir de la situation sur le terrain et superviser l'application du plan de sortie de crise proposé par la Ligue arabe. Cette délégation «serait accompagnée d'observateurs, d'experts civils et militaires et de médias arabes afin de s'informer directement de ce qui se passe sur le terrain, et de superviser, en coordination avec le gouvernement syrien, l'application du plan arabe».

L'OPPOSITION DANS LES STARTING-BLOCKS

Pour l'opposition syrienne, la décision de la Ligue arabe est du «pain béni» face au régime de Bachar al-Assad. «Le CNS accueille favorablement les décisions prises par les ministres arabes, qui constituent un pas dans la bonne direction, et une accusation claire du régime syrien qui commet des assassinats et des destructions», a indiqué le Conseil national syrien (opposition) dans un communiqué.

«Les sacrifices du peuple syrien face au régime sanguinaire ont fait que la position arabe change en faveur de la Révolution syrienne», a ajouté le CNS, appelant la Ligue arabe à «appliquer sur-le-champ les décisions prises afin d'empêcher le régime de les exploiter, en tuant davantage de civils et de manifestants». Le CNS s'est par ailleurs dit «prêt à négocier la transition de la Syrie vers la démocratie dans le cadre de la Ligue arabe, d'une manière à ce que Bachar al-Assad remette le pouvoir à un gouvernement démocratique représentatif du peuple syrien, qui ne comprendra aucun élément du régime dont les mains ont été tachées de sang».

A Vienne (Autriche), l'Union des Syriens à l'étranger s'est de son côté réunie dimanche avec la participation de 80 opposants, avec comme objectif «la chute du régime syrien et l'établissement d'une démocratie multipartisane», selon la déclaration adoptée lors de la création du mouvement, le 10 septembre à Vienne. Le mouvement prend le parti de la non-violence et s'oppose à une intervention militaire dans le pays. Les participants à la réunion ont lancé un appel aux «régents et dirigeants du monde arabe pour qu'ils se rangent aux côtés du peuple syrien» et ont souligné leur soutien au Conseil national syrien, qualifié de «seul représentant légitime du peuple syrien».

Par ailleurs, l'Arabie Saoudite a vigoureusement condamné dimanche la mise à sac par des manifestants fidèles au régime syrien de son ambassade à Damas, peu après la décision de la Ligue arabe de suspendre la participation de la Syrie à ses réunions. «Le gouvernement de l'Arabie Saoudite dénonce violemment cet incident et rend les autorités syriennes responsables de la protection de tous les intérêts saoudiens en Syrie», a affirmé un responsable du ministère des Affaires étrangères. Les mêmes manifestants pro-régime ont également attaqué des représentations diplomatiques françaises dans plusieurs villes syriennes, notamment à Lattaquié, alors que l'ambassade de Qatar à Damas a été envahie et le drapeau qatari remplacé par l'emblème national syrien. Les ambassadeurs saoudien et qatari ont quitté le pays depuis plusieurs mois, pour dénoncer la répression des manifestations pacifiques contre le régime en place.

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MessageSujet: Raïna Raïkoum par Kamel Daoud : Bachar, les morts te tueront !   La Ligue arabe suspend la Syrie Icon_minitimeLun 14 Nov - 6:17

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Lundi 14 novembre 2011

Raïna Raïkoum :

Bachar, les morts te tueront !

par Kamel Daoud


Pour un Syrien qui meurt, se relève et continue de marcher jusqu'à ce qu'on le tue encore une fois et ainsi de suite, les théories du complot mondial, celle de la géostratégie, celle des calculs occidentaux et des puissances, les analyses assises et les dénonciations de l'OTAN sont de la paille et des insectes sur sa veste de lutteur. L'équation est pour le Syrien simple : c'est lui qu'on tue, c'est lui qu'on arrache, c'est lui qu'on torture et c'est sa mère qui se fait violer ou kidnapper, ainsi que sa fille ou son épouse. En face, il n'y a pas l'OTAN, il n'y a pas Tsahal, il n'y a pas le complot mais le dictateur, le tyran et ses milices. Les analyses, de derrière les écrans TV, ont quelque chose d'inhumain, de décalé et à la limite de l'indécence. Il n'y a pas de complot mais mort d'homme. L'Occident va en profiter ? Oui et pourquoi pas nous ? Dans tous les cas, cela importe peu le mort syrien. Ce qu'il veut lui, c'est sa vie, la vie meilleure et la liberté. Les analyses transcendantes sont bonnes pour comprendre, mais leur excès est immoral.

Les Syriens ont démontré un courage exemplaire, unique, sans faille, admirable, et cela mérite au moins notre silence respectueux. Leur combat a permis de mettre à nu les toiles mafieuses de la région du Moyen-Orient, entre le Hezbollah, les apparatchiks de la cause palestinienne nourris et logés par les Moukhabarates de Damas, et la dictature au nom de l'arabité et du Front de refus. Cela a permis de clore cette époque des idéologies de camouflages qui se servaient de la Palestine, d'Israël, de l'arabité et du Front de refus pour se maintenir au pouvoir ou en gagner un peu plus avec deux ou trois coups de feu et un faux missile.

La fin de Saddam avait signé la fin des remakes de Saladin, version moustache et SCUD traficotés. La fin de Bachar, le boucher de Damas, signera la clôture de cette arnaque qui se servait de la Palestine comme cache-sexe. On débouchera dans l'inconnu, mais il vaut mieux que les babouches d'autrefois et les arnaques d'un demi-siècle de baathisme ravageur. Une époque est morte, Bachar est mort et son gang est mort et ils sont les seuls à ne pas le savoir. Ils sont les seuls à tuer les autres en ignorant qu'il s'agit de leurs propres morts. La décision de la Ligue arabe est à saluer, après un demi-siècle de mollesse et des mois de flottement sur la lune. Il n'y a pas à y lire un agenda externe, un instrument de complot, une servilité. Le boucher de Damas est une maladie à isoler. C'est son genre qui a permis les nouvelles colonisations. Cet homme tuera jusqu'à son décès et son décès sera violent. Et qu'on n'aille pas s'apitoyer sur son sort et son lynchage un jour, comme on l'a fait pour d'autres, en oubliant les crimes à la première larme du criminel.

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MessageSujet: Pourquoi l'Algérie a lâché son allié syrien   La Ligue arabe suspend la Syrie Icon_minitimeLun 14 Nov - 20:46

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Suspension de la Syrie de la Ligue arabe :

Pourquoi l'Algérie a lâché son allié syrien

12 Novembre 2011 à 20:41

Par Yazid Slimani


La Ligue arabe suspend la Syrie Syrie-Algérie

La Ligue arabe a décidé ce samedi 12 novembre de suspendre la Syrie si le régime de Bachar El Assad n’applique pas, dans un délai de quatre jours, l’accord qui a été trouvé il y a dix jours. Il s’agit essentiellement de l’arrêt des violences, de l’ouverture d’un dialogue et de l’engagement de réformes politiques et sociales. Dix‑huit pays sur les vingt-deux ont voté pour cette suspension, y compris l’Algérie. « L’Algérie s’est jointe au consensus arabe », explique à TSA une source diplomatique algérienne. Mais les débats entre les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue arabe ont été plus que houleux au Caire. Le Liban et le Yémen ont voté contre cette décision de suspension. Le premier pour ses liens historiques avec la Syrie et le second parce qu’il réprime lui‑même des mouvements de protestation populaire sur son territoire.

La Ligue arabe a également demandé aux pays membres de rappeler leurs ambassadeurs en poste à Damas, tout en laissant chaque pays décider seul. Selon nos informations, l’Algérie, fidèle au principe selon lequel elle entretient des relations avec un État et pas avec un régime, ne va pas rappeler son ambassadeur à Damas.

Mais en votant pour la suspension de la Syrie des instances de la Ligue arabe, Alger lâche définitivement Bachar el Assad, jusqu’ici son grand allié dans le monde arabe. Depuis plusieurs semaines, les dirigeants du monde entier multiplient les déclarations pour affirmer que le régime syrien est fini. Et les sanctions internationales prises contre lui, et celles qui ne manqueront pas de s’y ajouter si Bachar el Assad persiste dans sa répression féroce, renforcent cette prédiction. Pour Alger, il n’est pas question d’aller à contre‑courant du mouvement et de l’histoire, comme elle a pu le faire à plusieurs reprises ces derniers mois.

Depuis le début des révoltes arabes, Alger a été beaucoup critiquée pour ses positions ambigües vis‑à‑vis des protestataires notamment, notamment dans le cas libyen. Aujourd’hui, le pouvoir algérien veut passer un message à ses partenaires occidentaux et régionaux. Le cas syrien lui permet de justifier a posteriori sa position sur le dossier libyen. Si Alger a été lente à soutenir les rebelles libyens et le CNT, c’est à cause de ses craintes quant aux conséquences d’une intervention militaire sur la circulation des armes dans la région et la déstabilisation du Sahel. L’Algérie veut montrer qu’elle ne s’oppose pas au changement et au processus de démocratisation dans le monde arabe.

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MessageSujet: Sanctions de la Ligue arabe contre Damas : Ce que l'Algérie a évité à la Syrie   La Ligue arabe suspend la Syrie Icon_minitimeMar 15 Nov - 8:46

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SANCTIONS DE LA LIGUE ARABE CONTRE DAMAS :

Ce que l'Algérie a évité à la Syrie

Mardi 15 Novembre 2011

Par Tahar FATTANI


La Ligue arabe suspend la Syrie P111115-11
Avec l'Egypte, l'Algérie a remporté la bataille des coulisses

Alger était prête à se retirer du comité des cinq si sa voix n'avait pas été entendue.

L'Expression publie en exclusivité la nature du rapport initial des sanctions souhaitées par la Ligue arabe contre la Syrie. Le rapport établi par le ministre qatari des Affaires étrangères, Hamad ben Jassem al-Thani, président du comité des cinq ministres arabes, et dont nous avons eu des extraits, prévoit des sanctions draconiennes. Ainsi, les pays du Golfe représentés, par le Qatar, étaient favorables à quatre sanctions d'une extrême sévérité, explique une source du ministère des Affaires étrangères. Le document initial regroupe quatre sanctions, ajoute-t-elle. Et de les décortiquer. Il s'agit du gel de la qualité de membre de la Ligue arabe pour la Syrie, le rappel immédiat des ambassadeurs arabes en poste à Damas, appel aux organes de l'ONU en matière d'observation des droits de l'homme, y compris le recours éventuel au Conseil de sécurité et enfin l'entrée en vigueur «immédiate» de la décision de la Ligue arabe. Après un long débat, ces sanctions ont été revues à la baisse. Alger s'est opposée catégoriquement à ce rapport portant les sanctions. D'ailleurs, l'Algérie a joué un rôle décisif dans l'amendement et la modération des sanctions prises contre la Syrie. Il n'était pas question pour l'Algérie d'approuver de telles sanctions. Le ministre Mourad Medelci était catégorique sur cette question précisant que l'Algérie allait se retirer du comité des cinq, si ce premier rapport avait été retenu. Avec l'Egypte, l'Algérie a remporté la bataille des coulisses. C'est ainsi que la nature des sanctions avait été réduite. Le rapport adopté samedi dernier prévoit, rappelons-le, le gel de la participation de la Syrie aux réunions de la Ligue arabe, le rappel des ambassadeurs arabes lequel rappel relève de la souveraineté de chaque pays, l'entrée en vigueur des sanctions à partir du 16 novembre. Concernant la 3e sanction, le comité des cinq a décidé de ne solliciter que les organismes arabes pour le règlement de ce conflit.

Sur ce point, l'Algérie était contre le recours à des institutions internationales et ne pas cautionner l'intervention du Conseil de sécurité dans les affaires internes à la Syrie. Cette position a été adoptée afin de rester dans le cadre de la Ligue arabe. Concernant de la mise en oeuvre des sanctions repoussées jusqu'à mercredi prochain, cela se justifie par la volonté des cinq pays membres à rester en cohérence avec la décision du 02 novembre de la Ligue, qui accordait à la Syrie un délai de 15 jours pour la mise en oeuvre de l'initiative arabe. Mourad Medelci a affirmé avant-hier que les débats étaient très houleux et le climat était électrique au sein du même comité. Ce nest qu'après une longue discussion et surtout négociation que le rapport a été amendé. Pour les observateurs, la réaction du Qatar et des autres pays du Golfe contre la Syrie s'explique par une volonté de régler les comptes avec le régime de Bachar Al Assad et envoyer un message clair à Téhéran, allié permanent de Damas et ennemi juré des monarchies arabes du Golfe.
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MessageSujet: Réunion de la Ligue arabe au Maroc : Damas au pied du mur   La Ligue arabe suspend la Syrie Icon_minitimeMer 16 Nov - 9:19

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RÉUNION DE LA LIGUE ARABE AU MAROC :

Damas au pied du mur

Mercredi 16 Novembre 2011

Par Nardjes FLICI


La Ligue arabe suspend la Syrie P111116-09
Tout a été dit au Caire. De quoi auront à discuter les représentants des Etats arabes au Maroc?

Alors que la répression a fait plus de 70 morts en Syrie, le monde arabe se mobilise.


La contre-attaque du régime Al Assad a échoué. A la demande de Damas de convoquer un sommet arabe urgent consacré à la crise qui secoue le pays depuis mars, les monarchies arabes du Golfe ont répondu «niet». «Le CCG estime que la demande de la tenue d'un sommet arabe en ces circonstances est inutile», vu que les ministres arabes des Affaires étrangères doivent se réunir aujourd'hui à Rabat, a affirmé dans un communiqué Abdelatif Zayani, secrétaire général du groupement régional, en froid avec la Syrie. De plus, la décision de se réunir en urgence doit être approuvée par au moins 15 des 22 membres de la Ligue arabe. Or les relations entre les six pays du CCG, dont l'Arabie saoudite est le chef de file, avec Damas se sont détériorées, notamment après la mise à sac par des manifestants syriens soutenant le régime du président Bachar Al Assad des ambassades d'Arabie saoudite et du Qatar à Damas.

Face à la persistance des violences en Syrie depuis huit mois, la Ligue arabe tient aujourd'hui une nouvelle réunion au Maroc, sous l'oeil vigilant de la Turquie qui conjugue ses pressions à ceux des Arabes et des Occidentaux pour mettre le régime de Damas au pied du mur. Cette réunion extraordinaire, à Rabat, survient alors que la Syrie a connu lundi une des journées les plus meurtrières depuis le début à la mi-mars de la contestation populaire du régime de Bachar Al Assad, où 70 civils et militaires ont péri. Ces violences sont, a priori, une réponse à la décision de la Ligue arabe de suspendre la participation de Damas à ses travaux. La réunion qui se tient aujourd'hui à Rabat, à pour objectif principal de discuter des mesures annoncées au Caire visant à sanctionner le pouvoir syrien.

Très actifs à l'extérieur du pays, les opposants syriens au régime Al Assad se font entendre dans plusieurs capitales. En Russie, par exemple, une délégation de l'opposition syrienne en exil a pressé hier à Moscou la Russie d'exiger le départ du président syrien Bachar Al Assad, en vue d'engager des pourparlers, a déclaré l'un de ses responsables lors d'entretiens avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. «Nous avons dit à nos collègues russes qu'il était indispensable que la Russie et la communauté internationale donnent un important signal et exigent la démission de Bachar Al Assad pour rendre possible le début de pourparlers» avec les autorités, a déclaré Burhan Ghalioun, président du Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la plupart des courants de l'opposition syrienne. De leur côté, les diplomates russes ont «lancé un appel à tous les groupes de l'opposition syrienne (...) pour accomplir des objectifs politiques d'engager immédiatement l'initiative préconisée par la Ligue arabe pour régulariser la crise», selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Ceci dit, il faut garder à l'esprit que la Russie reste un allié de longue date de la Syrie, à laquelle elle fournit des armements. Aussi, la Russie continue de soutenir Damas au Conseil de sécurité de l'ONU et a bloqué jusqu'ici toutes les propositions de sanctions des pays occidentaux qui réclament le départ du président Al-Assad.

La Russie est également l'un des rares pays à avoir condamné la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie de l'organisation panarabe, une mesure jugée «incorrecte» par M. Lavrov.

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MessageSujet: La Russie accuse des parties et qualifie sa décision d'"incorrecte" : Moscou écorche la Ligue arabe   La Ligue arabe suspend la Syrie Icon_minitimeMer 16 Nov - 9:41

La Ligue arabe suspend la Syrie Logo_liberte_algerie

International

Mardi, 15 Novembre 2011 10:00

La Russie accuse des parties et qualifie sa décision d’“incorrecte” :

Moscou écorche la Ligue arabe

Par : Merzak Tigrine

La Ligue arabe suspend la Syrie 9_200_150

Estimant qu’il y a au sein de la Ligue arabe “quelqu'un qui fait tout pour que les Syriens ne parviennent pas à un accord entre eux”, la Russie a critiqué la décision de l’organisation panarabe de suspendre la Syrie, avant la cruciale réunion ministérielle des chefs de la diplomatie arabe demain à Rabat.


Après un long silence sur la question syrienne, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a sévèrement condamné hier la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie, en la jugeant “incorrecte”. Selon les agences de presse russes, Lavrov a déclaré : “Nous considérons que la suspension de la Syrie en tant que membre de la Ligue arabe est incorrecte. Ceux qui ont pris cette décision ont perdu une véritable occasion de rendre la situation plus transparente.”

Sans citer aucun pays directement, il accusera des parties de travailler contre la Syrie en ajoutant : “Il a quelqu'un qui fait tout pour que les Syriens ne parviennent pas à un accord entre eux”. S’adressant aux représentants du Conseil national syrien, qui représente l'opposition, devant se rendre à Moscou aujourd’hui, il dira : “Nous allons essayer de leur faire part de notre préoccupation, car la lutte pour le pouvoir devient un but en soi, mais il faut penser à son pays, à son peuple”. Sur sa lancée, Sergueï Lavrov a accusé les pays occidentaux d'inciter l'opposition à renverser le régime en place. Pour rappel, la Russie, allié de longue date de la Syrie, s'oppose, de même que la Chine, à toute résolution au Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression en Syrie, insistant sur la nécessité du dialogue et faisant porter une part de la responsabilité des violences sur l'opposition.

Pékin a toutefois exhorté hier la Syrie à mettre en oeuvre le plan de sortie de crise proposé par la Ligue arabe.

En dépit de la situation confuse prévalant dans son pays, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a affirmé hier que la Syrie se dirige vers la fin de la crise qui la secoue depuis la mi-mars, tout en présentant les excuses de son pays pour les attaques menées contre les missions diplomatiques. “La crise en Syrie ne s'amplifie pas, au contraire nous nous dirigeons vers la fin de la crise”, a-t-il assuré au cours d'une conférence de presse. “La crise arrive à sa fin. Le programme des réformes est devenu clair, mais nous sommes en retard en ce qui concerne le dialogue (avec l'opposition) et nous essayons d'y remédier”.

Ces déclarations apaisantes interviennent juste avant la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe demain pour décider du sort de la Syrie. Cette réunion coïncide avec un forum dans la capitale marocaine, qui réunira les pays arabes et la Turquie, inquiète des troubles meurtriers qui secouent depuis huit mois son voisin et partenaire économique. “Nous avons décidé d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe le 16 novembre à Rabat sur la Syrie en marge du Forum Turquie-pays arabes”, a annoncé le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères Amar Belani. Il a précisé que cette réunion devait faire le point sur la mise en oeuvre d'un plan d'apaisement en Syrie décidé le 2 novembre lors d'une réunion ministérielle de la Ligue arabe. Par ailleurs, l’oncle exilé du président syrien, Rifaat al-Assad a souhaité dimanche incarner une nouvelle voix de l'opposition en prônant la création d'une alliance internationale qui négocierait la démission de Bachar al-Assad en échange de garanties pour sa sécurité et permettrait de le remplacer par un membre de sa famille.

Le frère cadet de l'ancien président Hafez al-Assad, longtemps considéré comme son successeur, a pris dimanche dans un hôtel parisien la tête d'un nouveau mouvement d'opposition, le Conseil national démocratique, dont la direction est composée essentiellement de membres de son propre parti, l'Alliance nationale démocratique unie et d'ex-membres du parti Baas au pouvoir.

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RÉUNION DE LA LIGUE ARABE À RABAT SUR LA SYRIE :

Damas prise à partie par les Turcs et les Arabes

Jeudi 17 Novembre 2011


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L'étau se resserre sur Bachar El Assad

D'entrée de jeu, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré: «Le régime syrien va payer très cher ce qu'il a fait», donnant le ton au durcissement de la position des participants vis-à-vis de Damas.

La Turquie a vivement pris à partie le régime syrien, hier à Rabat au début d'une rencontre avec les chefs de la diplomatie de la Ligue arabe, qui se retrouvaient séparément dans l'après-midi d'hier pour entériner des sanctions contre Damas afin qu'elle cesse huit mois de répression sanglante de la contestation populaire.

D'entrée de jeu, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu a déclaré: «Le régime syrien va payer très cher ce qu'il a fait» donnant le ton au durcissement de la position des participants vis-à-vis de Damas. Samedi au Caire, la Ligue arabe avait pour la première fois pris des mesures de nature à accroître l'isolement international du régime de Bachar Al Assad. C'est la première fois de son histoire que la Syrie se retrouve ainsi sanctionnée par ses pairs. Damas a vivement réagi par des actes de violence contre des ambassades arabes dans la capitale, dont celle d'Arabie Saoudite qui a été saccagée. La suspension de la Syrie des travaux de la Ligue a commencé hier, jusqu'à ce que le régime honore son engagement d'appliquer un plan arabe de sortie de crise prévoyant en premier lieu la fin des violences qui ont déjà fait, selon l'ONU, plus de 3500 morts depuis la mi-mars. Ces mesures, ainsi que la décision de retirer les ambassadeurs arabes accrédités à Damas ont été très favorablement accueillies par les Etats-Unis, les pays européens, l'opposition syrienne, et la Turquie qui est un acteur central dans la crise.

Le département d'Etat américain a demandé mardi soir à la Ligue arabe d'adresser «un message énergique à Assad, à savoir qu'il permette la tenue d'une transition démocratique et mette fin à la violence contre son peuple». Selon l'opposition syrienne, les participants à la réunion de Rabat devraient aussi se pencher sur la création d'un sanctuaire à la frontière syro-turque pour la protection des civils, avec l'envoi possible d'une mission d'observateurs. Le rôle croissant de la Turquie, seule grande puissance régionale aux portes de la Syrie, a été salué mardi par la Maison-Blanche qui s'est félicité des sanctions annoncées le jour même par Ankara contre le régime syrien. Ankara a en effet annoncé mardi avoir arrêté sa participation à des explorations pétrolières conjointes, et a menacé de suspendre la fourniture d'électricité à son voisin et ancien allié. Comme pour montrer sa bonne volonté, Damas a libéré un millier de détenus - répondant très partiellement à une demande de la Ligue arabe - mais visiblement la situation dans ce pays ne cesse de se détériorer, avec une militarisation croissante de la crise.

«Cela fait penser au conflit libanais à ses débuts en 1975», a estimé Joseph Bahout, chercheur à l'Institut d'études politiques de Paris et spécialiste de la Syrie, faisant référence à la guerre civile dans le pays du Cèdre de 1975 à 1990.

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