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EN DIRECT. L'UE trouve un accord «inespéré» pour sauver la Grèce
Publié le 21.02.2012, 07h25 | Mise à jour : 08h06
L'accord, qui est toutefois loin de régler tous les problèmes de la Grèce engluée dans la récession, est intervenu dans la nuit au terme plus de treize heures de tractations entre les ministres des Finances de l'Union monétaire, a annoncé leur chef de file Jean-Claude Juncker.
Nouvelle nuit de négociation marathon... et nouveau plan de sauvetage. Les pays de la zone euro se sont mis d'accord mardi matin, après treize heures de négociations, sur un nouveau plan d'aide sans précédent de 237 milliards d'euros afin d'éviter une faillite du pays aux conséquences imprévisibles pour toute l'Europe.
Le plan comprend d'une part un volet d'aide publique, des prêts pour l'essentiel, à hauteur de 130 milliards d'euros jusque fin 2014. L'autre volet porte sur un effacement de la dette de la Grèce détenue par ses créanciers privés, banques et fonds d'investissement, à hauteur de 107 milliards d'euros. Les créanciers, qui consentaient jusque là à une décote de 50% de la dette, ont accepté de perdre 53,5% des titres détenus, permettant à la Grèce un effacement inédit dans l'histoire financière mondiale.
Grâce à ce plan de soutien, la Grèce devrait être en mesure de faire face à une échéance de remboursement de 14,5 milliards d'euros qui tombe le 20 mars et ainsi d'éviter le défaut de paiement. Athènes s'est dit «très satisfait» du résultat., mais de nombreux économistes doutent que ce soit le dernier chapitre de la crise dans ce pays miné par la récession.
7h55. Un record dans l'histoire économique mondiale. La Grèce, qui s'apprête à effacer 107 des 350 milliards d'euros de sa dette publique, entre dans le livre des records. Le plus important effacement de dette dans l'Histoire était jusqu'à ce matin le défaut de paiement de l'Argentine en janvier 2002, alors que sa dette atteignait 82 milliards de dollars.
7h12. Tokyo, stable, avait anticipé. Le Nikkei termine la séance de mardi quasi stable (-0,23%), les investisseurs semblant avoir anticipé l'accord européen d'aide à la Grèce qui n'a pas fait beaucoup bouger le marché.
6h20. Le FMI décidera de sa participation en mars. Le Fonds monétaire international décidera du niveau de sa participation au nouveau plan de sauvetage de la Grèce au cours de la deuxième semaine de mars, lors de la prochaine réunion de son conseil d'administration, indique sa directrice générale, Christine Lagarde.
6h05. La France salue un «accord inespéré». Le ministre français des Finances, François Baroin, salue l'accord «inespéré» intervenu dans la nuit. «C'est un très bon accord, parce qu'il permet de répartir équitablement le fardeau entre la partie européenne et la partie grecque, entre la partie publique et la partie privée», ajoute-t-il.
6 heures. En contrepartie, la Grèce sera surveillée plus étroitement. C'est le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, qui l'annonce : «Le plan de sauvetage de la Grèce se fonde sur une stricte conditionnalité: il prévoit de renforcer la surveillance de la Grèce et d'imposer une présence permanente de la mission de la Commission européenne sur place» chargé d'aider la Grèce à moderniser son appareil d'Etat.
5h35. «Sans précédent». Selon le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, «l'accord de grande ampleur comprend une aide publique et un effacement de dette «sans précédent» par les banques créancières du pays, «afin de garantir l'avenir du pays dans la zone euro».
5h30. Un «bon résultat» pour Rome. Le chef du gouvernement italien Mario Monti salue un «bon résultat pour la Grèce, les marchés et la zone euro».
5h15. La BCE salue un «très bon accord». «C'est un très bon accord», estime le président de l'insitution Mario Draghi, soulignant que «sa mise en oeuvre doit être surveillée correctement».
5h10. En Asie, le pétrole salue l'accord. Tout comme pour l'euro, sur lequel les investisseurs se sont rués à l'annonce d'un accord, les cours du pétrole ont nettement progressé. le baril de «light sweet crude» (WTI) prenait 1,78 dollar US à 105,02 USD après l'annonce de l'accord, tandis que le Brent de la mer du Nord gagnait 8 cents à 120,13 USD.
5h07. Les Bourses asiatiques mitigées. A 5 heures, Hong Kong perdait 0,47%, Séoul 0,78% et Tokyo 0,24%. Sydney prenait en revanche 0,64%.
5h10. Volet 2 : une décote. En plus de l'aide publique accordée, Athènes va bénéficier d'une décote de 53,5% de sa dette auprès des créanciers privés. Soit 107 milliards de dette effacée.
4h30. Volet 1 : une aide. Une aide publique de 130 milliards d'euros est annoncée.
4h20. Objectif atteint pour les bailleurs. La dette grecque sera ramenée à 120% du PIB en 2020, grâce à ce plan. Ce niveau d'endettement est très proche de l'objectif de certains bailleurs de fonds de la Grèce, notamment l'Allemagne, les Pays-Bas et le Fonds monétaire international (FMI)
4h10. Les ministres des Finances de la zone euro rédigent la déclaration finale. Ils ont donné leur feu vert au plan de sauvetage à la Grèce, qui comprend une aide publique et un effacement partiel de la dette grecque détenue par les créanciers privés
4 heures. L'euro bondit après l'annonce d'un accord. En dix minutes il vient de grimper de 1,3185 dollar à 1,3266 dollars.
3h57. Un accord de principe a été trouvé sur le plan de sauvetage, annonce un responsable européen.
Minuit. Déjà près de dix heures de négociation. Réunis depuis lundi après-midi à Bruxelles, les ministres des Finances des 17 pays de l'Union monétaire doivent décider cette nuit si les conditions sont réunies pour allouer un plan de sauvetage comprenant une aide publique de quelque 130 milliards d'euros et un effacement partiel de la dette grecque détenue par des créanciers privés, à hauteur de 100 milliards d'euros.