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 A Marseille, Nicolas Sarkozy se présente comme "le candidat du peuple"

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Petrus.m

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MessageSujet: A Marseille, Nicolas Sarkozy se présente comme "le candidat du peuple"   A Marseille, Nicolas Sarkozy se présente comme "le candidat du peuple" Icon_minitimeDim 19 Fév - 17:08

A Marseille, Nicolas Sarkozy se présente comme "le candidat du peuple"

LEMONDE.FR | 19.02.12 | 14h44 • Mis à jour le 19.02.12 | 17h35


Quelque 10 000 personnes étaient rassemblées, dimanche 19 février, dans le parc Chanot de Marseille pour le premier grand meeting de la campagne de Nicolas Sarkozy.

"Je veux être le candidat du peuple de France"

"Je veux être le candidat du peuple de France et non celui d'une petite élite", a expliqué Nicolas Sarkozy. "Le référendum, c'est l'esprit de la Ve République et nous lui devons beaucoup", a-t-il assuré en référence à ses propositions de consultations publiques sur les droits des chômeurs et des étrangers. "Avec la réforme de la Constitution, j'ai voulu trouver une voie raisonnable. Une voie qui redonne des pouvoirs au Parlement. Je l'ai fait parce que j'ai pensé que c'était souhaitable pour la démocratie."

Nicolas Sarkozy a ouvert la voie à une dose de proportionnelle aux élections législatives, revendication de longue date des "petits" partis : "Je suis convaincu qu'un mode de scrutin doit d'abord avoir pour objectif de dégager une majortié capable de gouverner. Je suis attaché au mode de scrutin uninominal à deux tours. Mais réfléchissons ensemble. Est-ce que quand, il y a trente ans, on a fait entrer une partie de l'opposition, on a affaibli les conseils ? Il me semble qu'on pourrait corriger à la marge ce mode de scrutin."

Le candidat de l'UMP souhaite également "engager un dialogue républicain pour réduire le nombre de nos parlementaires". "La classe politique montrera à tous l'exemple de la raison", assure-t-il.

"La France a résisté" à la crise

"Les cinq années écoulées n'ont fait que renforcer cette conviction : une France faible ne peut pas protéger les Français", a affirmé M. Sarkozy, selon qui, face à la crise, "la France a résisté, la France a tenu et les Français ont fait face". "J'ai un devoir de lucidité. Je ne prétends pas, je ne le prétendrai jamais, que nous avons tout réussi, a-t-il reconnu. Mais je veux dire que nous avons échappé à une catastrophe."

"Souvenez-vous, à l'automne 2008 : toutes les banques du monde ont failli disparaître. Si les banques françaises avaient été emportées dans un tel cataclysme, c'est votre épargne, le fruit de votre travail, qui aurait été emporté, a assuré Nicolas Sarkozy. Il y a eu la crise économique, il y eu la récession qui a touché tous les pays du monde sans exception. Nous avons réussi une nouvelle fois à éviter la catastrophe."

"Après cela, il y a eu la crise des dettes publiques, la crise de l'Europe, la crise de l'euro, et il a fallu que la France s'implique à chaque minute pour empêcher l'éclatement de l'euro qui aurait coûté si cher aux Français et en particulier aux plus vulnérables, a-t-il poursuivi. Nous avons réussi une nouvelle fois à éviter la catastrophe."

"Si un seul Français doute de ce que je viens de dire, et s'il veut savoir à quoi nous avons échappé, ce qui aurait pu arriver si la France n'avait pas été forte, je demande à ces Français de regarder ce qui arrive aujourd'hui à l'ouvrier grec, au retraité italien, de penser au chômeur espagnol, a assuré le candidat de l'UMP. C'est vrai, il y a plus de chômeurs ; c'est vrai, c'est plus difficile de se loger ; c'est vrai, il va falloir travailler plus longtemps ; c'est vrai, il y a un fonctionnaire sur deux partant à la retraite qui ne sera pas remplacé. Mais ces décisions, je les assume."

"Travailler davantage pour préserver notre niveau de vie"

Rappelant son slogan de campagne en 2007, Nicolas Sarkozy a affirmé que "travailler davantage, c'est la seule façon de préserver notre niveau de vie, notre pouvoir d'achat, et de sortir par le haut de cette crise qui traîne tant d'autres pays vers le bas". "L'idéologie du partage du travail, la mise en cause systématique de toute forme d'autorité (...) ont rendu la France plus vulnérable, a-t-il assuré. A force de donner à chacun ce qu'il réclame sans tenir compte de ce que ça coûte à tous, (...) on a fragilisé la société."

"On oublie que ceux qui ne travaillent pas sont toujours à la charge de ceux qui travaillent. On oublie que c'est le travail des uns qui donne du travail aux autres et qu'en partageant le travail, on s'appauvrit collectivement au lieu de s'enrichir, a expliqué Nicolas Sarkozy. On oublie que ce sont les travailleurs qui payent les retraites et que s'il y a toujours moins de travailleurs et plus de retraités, on ne pourra plus payer les retraites. On oublie qu'une France sans agriculteurs, sans ouvrier, sans artisans, sans usines, sans fermes, serait une France qui aurait perdu une partie de son âme, de sa culture, de son identité."

"Si l'on ne maîtrise pas l'immigration alors que le chômage reste si élevé, notre protection sociale ira droit à la faillite, a assuré Nicolas Sarkozy. Et alors, ce seront toujours les mêmes, les plus vulnérables, qui en souffriront le plus. Je n'ai jamais été, et je n'ai pas changé, et je ne changerai pas, sur l'immigration zéro."

"Où est la vérité quand on fait semblant d'être Thatcher à Londres et Mitterrand à Paris ?"

Visant le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts, sans les nommer, Nicolas Sarkozy a fustigé ceux qui sont "prêts à arrêter des dizaines de réacteurs nucléaires en raison d'un accord électoral". "Je me demande quel prix on attache au travail et ce qu'on est capable de dire en face-à-face à un ouvrier dont on a volé le travail pour un accord électoral, s'est-il interrogé. Je préfère tenir le discours de vérité plutôt que d'être à la place de ceux qui font cela."

"Cette campagne doit être une campagne de vérité. Où est la vérité quand on explique en même temps qu'on veut punir les voyous et abroger la loi sur la récidive ? Où est la vérité quand on fait semblant d'être Thatcher à Londres et Mitterrand à Paris ?, s'est-il interrogé, en référence aux propos de François Hollande au Guardian. Ce n'est pas comme ça que l'on dirige un pays qui est la cinquième puissance mondiale !"

Poursuivant son offensive sur le candidat socialiste – toujours sans le nommer –, Nicolas Sarkozy a demandé : "Où est la vérité quand on dit chaque jour le contraire de la veille ? Un jour, on avance que tous les clandestins vont être régularisés. Un jour, on annonce solennellement le retour à la retraite à 60 ans mais le lendemain on dit qu'il fallait comprendre autre chose. On ne sait toujours pas quoi, et on ne sait même pas s'il y a quelque chose à comprendre."

Mercredi soir, sur TF1, Nicolas Sarkozy avait déjà reproché à François Hollande de vouloir "régulariser tout lemonde", une proposition que le candidat socialiste n'a pourtant jamais formulée.


"Une campagne, c'est un moment privilégié. On va à la rencontre des Français. J'y vais plus libre que jamais je ne l'ai été, a affirmé M. Sarkozy. Je vais à cette rencontre sans détour, tel que je suis, sans artifice de communication, heureux de parler de notre pays et de dire les leçons que je tire de mon expérience."

"Je vais à la rencontre des Français pour leur parler de l'autorité. Je veux leur parler de l'autorité du maître à l'école, pas du copain à l'école, de l'autorité du professeur, de l'Etat, de la loi, a assuré le candidat de l'UMP. Je veux parler de l'autorité que confère le savoir et que confère la morale. Un monde sans autorité est un monde sans liberté."

Nicolas Sarkozy a appelé chacun à ses responsabilités : "Quand un préfet ne fait pas son travail, je l'assume : on change de préfet. Quand un juge commet une faute, je l'assume : il doit être sanctionné." "Pendant cinq ans, j'ai pu mesurer la puissances des corps intermédiaires qui, en vérité, souvent confisquent la parole des Français, a-t-il affirmé. Que ce soit pour l'autonomie des universités, le service minimum, la réforme des ports ou des retraites, ce ne sont pas les Français qui s'opposent aux réformes mais les corps intermédiaires qui n'aiment que l'immobilisme."

"Je suis venu vous parler de la France"

"Je suis venu parler de la France. On ne parle pas assez de la France, a déclaré Nicolas Sarkozy. Jeune, j'ai aimé la France sans le savoir. (...) J'aimais la France comme on aime l'air qu'on respire. J'ai mis du temps pour mesurer à quel point la France restait si vivante dans mon cœur."

"Je me souviens qu'au début, j'ai fait de la politique parce que je voulais agir, je voulais résoudre des problèmes, je voulais aider les gens à surmonter leurs difficultés, a poursuivi le candidat de l'UMP. Mais en me tournant sur toutes ces années, j'ai compris que le combat essentiel, c'est celui que l'on mène pour le pays qui nous a vu naître. Il n' y a pas un seul combat qui soit supérieur à celui qui mène pour son pays."

En conclusion de son discours, Nicolas Sarkozy a lancé un appel à ses partisans : "Je ne vous demande qu'une chose : aidez-moi. Aidez-moi à réussir pour la France, aidez-moi à rassembler le peuple de France, vous êtes le peuple de France."

COPÉ : "UN GRAND MOUVEMENT SE LÈVE"

Quelques minutes plus tôt, Jean-François Copé avait déclaré que "depuis mercredi soir [date de la déclaration de candidature de M. Sarkozy], un grand mouvement se lève. Nous recevons des réponses enthousiastes de toute la France." Il avait également dénoncé "les caricatures d'une opposition toujours arrogante et revancharde".

Nicolas Sarkozy est "le candidat que l'UMP porte avec ferveur depuis le 6 mai 2007, il est devenu le président de la République. Et le président ne nous appartient pas. Il est au-delà de notre mouvement, le candidat pour la France", avait affirmé M. Copé sous les acclamations de la salle. Rappelant le slogan de campagne du candidat de l'UMP, M. Copé a lancé : "La France forte, c'est d'abord une France du rassemblement. (...) C'est une France courageuse, le courage de dire la vérité et de s'y tenir, de réformer au risque de l'impopularité."
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Bonjour,
Quel galimatias! Ce "grand discours" tant attendu est d'une pauvreté affligeante. Sarkozy ne donne même pas l'impression d'y croire.
Ce n'est qu'un appel au secours des militants.
Amicalement
Pi
erre

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Alexandre




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MessageSujet: Re: A Marseille, Nicolas Sarkozy se présente comme "le candidat du peuple"   A Marseille, Nicolas Sarkozy se présente comme "le candidat du peuple" Icon_minitimeDim 19 Fév - 18:29

Salut Pierre,

Je tombe à la renverse! Lui, le Bling Bling du Fouquet's, de Bolloré et du système capitaliste, se dit candidat du peuple, mais je crois rêver! Sarko le "dorénavant populiste", prend les gens du peuple au minimum pour des imbéciles, voire pour du bétail à produire! Zéro confiance pour ma part . Mieux vaut encore Monsieur Dumou! Mais ce qui est génial et absolument rassurant, c'est que les Sarkolâtres (enfin certains) trouvent ce discours très bien. Tant mieux! parce que s'ils trouvent ça bien et ne se rendent pas compte de la nullité de celui-ci (lire bêtement un texte auquel il ne comprenait visiblement pas tout), s'ils trouvent cela si bien, surtout, qu'ils ne changent rien!! Avec ce niveau, on est sûr de ne plus le voir dans 2 mois, ouf!

Amicalement,

Alexandre

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Petrus.m

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MessageSujet: Re: A Marseille, Nicolas Sarkozy se présente comme "le candidat du peuple"   A Marseille, Nicolas Sarkozy se présente comme "le candidat du peuple" Icon_minitimeDim 19 Fév - 20:07

Marine Le Pen fustige Sarkozy, "candidat de la France morte"

LEMONDE.FR | 19.02.12 | 18h32 • Mis à jour le 19.02.12 | 20h10

Marine Le Pen fait dans la surenchère populiste. Dans son duel de discours à distance avec Nicolas Sarkozy – les deux candidats prononçaient leur discours quasiment en même temps, dimanche 19 février –, la candidate du Front national a développé une ligne un peu fourre-tout, mélangeant le populisme et le patriotisme.

Elle a ainsi appelé à plusieurs reprises "à la révolte populaire" et à l'union "des nations libres", et a cité par deux fois le Chant du départ, utilisé notamment par les soldats français lors de la Première Guerre mondiale.

Marine Le Pen a aussi fait brandir des cartons rouges – nouveau gimmick de communication de la candidate –, à la manière des arbitres de football, aux militants présents dans la salle, pour signifier au chef de l'Etat qu'il était temps pour lui qu'il parte. Les sympathisants de la candidate, au nombre de 2 000 répartis dans deux salles, ont ensuite crié "Dehors ! Dehors !", à plusieurs reprises.

Comme on pouvait s'y attendre, elle a réservé ses piques les plus dures au chef de l'Etat, qu'elle considère comme son adversaire principal lors du premier tour de l'élection présidentielle. "N'est-il pas faire œuvre de salut public que de sanctionner dès le premier tour celui qui s'est moqué de la confiance que le peuple lui avait accordée ?", s'est-elle notamment interrogée devant des militants chauffés à blanc avant de qualifier M. Sarkozy de "candidat de la France morte".

LA FRANCE SORT "VIOLÉE, TRAHIE, TROMPÉE"

Et quand Mme Le Pen fait le bilan du quinquennat qui s'achève, c'est sans appel. "Sarkozy devenu (…) le candidat du peuple, c'est une insulte à l'intelligence de ce même peuple (…), l'ultime marque de mépris d'une présidence ratée", a-t-elle notamment lancé. Une présidence si ratée que la France en sort, selon Mme Le Pen, "violée, trahie, trompée".

Pour la clôture de sa convention présidentielle, Marine Le Pen avait dû reprendre son discours pour se caler sur les retransmissions du meeting du président de la République. Les attaques anti-Sarkozy ont ainsi eu lieu pendant la première moitié d'un discours qui aura duré une heure.

En tout cas, Marine Le Pen a cherché à jouer la carte du seule contre tous. Seule contre les deux candidats – Nicolas Sarkozy et François Hollande – de la "banque mondialisée". Ce serait aussi la seule à défendre le "peuple de France" face à une élite d'experts et de journalistes, prêts à tout pour la décrédibiliser. Une victimisation qui était plus courante chez Jean-Marie Le Pen, et que Mme Le Pen, elle, rechignait jusqu'à récemment à utiliser.

MME LE PEN PRÔNE DES "HOMMES DANS LEURS PATRIES CHARNELLES"

Dans ce discours sans véritable fil rouge, la prétendante à l'Elysée a par la suite développé un concept étrange, sorte de patriotisme "enraciné". Ainsi, face au capitalisme financier mondialisée, Mme Le Pen a opposé des "hommes enracinés dans leurs patries charnelles". Pour elle, le "concert des Nations indépendantes" est le seul rempart contre "la guerre du tous contre tous". Comme dans son livre, Pour que vive la France ( Grancher, 2012), elle a évoqué un "homo economicus", "consommateur compulsif, gavé de Coca-Cola ou de Mc Do (…) chaussé d'Adidas et portant survêtement et casquette à l'envers, [qui] oublie son histoire et ses traditions au profit des multinationales".

Marine Le Pen se veut aussi une défenseure de la République. Mais d'une République, encore une fois, à sa manière. "La République n'est universelle que parce qu'elle est française, essentiellement française, charnellement française", a lancé Mme Le Pen. Continuant dans un crédo qui rappelle les analyses de la "nouvelle droite", Mme Le Pen a fait l'éloge des différences des peuples, qui "rendent l'univers si magnifique, si divers, si chatoyant". "Cette grande variété des nations et des hommes, voilà ce qui rend le monde si beau !" a-t-elle dit.

"LA FRANCE AIME TOUS SES ENFANTS"

Mme Le Pen a ensuite fait une digression assez surprenante, qui pouvait entrer en contradiction avec sa République "charnellement française". Une digression qui rappelle en tout cas le fameux discours de Valmy de Jean-Marie Le Pen en 2006, qui avait alors marqué un tournant "républicain" chez l'ancien président du FN. Des "paroles solennelles", qui "devaient" être "dites pour que les sourds entendent".

"La France, notre mère patrie, aime tous ses enfants. Ses fils aînés comme ses fils cadets. Les Français de vieille souche mais aussi ses fils plus récents. Parmi tous les fils de France, il n'y a pas de différences, de français immigrés ou de français de souche. Il y a des Français. [Qu'ils soient] Français de naissance ou Français naturalisé. " Et Mme Le Pen de réitérer une de ses mesures phares qui est la priorité nationale (fait de réserver certaines aides et logements aux seuls Français).

Maniant l'art du contre-pied, la présidente du FN a ensuite redit son souhait de la création d'un "nouveau Conseil National de la Résistance", 24 heures après que son père eut cité à la tribune, l'écrivain collaborationniste, fusillé à la Libération, Robert Brasillach.
Abel Mestre
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Bonsoir,
Marine Le Pen ne mâche pas ses mots et ratisse large, très large. Sa critique du bilan de Sarkozy est de faire rentrer dans ses rangs l'aile droite de Sarkozy, laquelle, il faut bien le dire, est très proche de ses idées. Seul le label FN les fait hésiter. Il ne faut pas désespérer certains électeurs. Néanmoins, elle est assez habile en prenant le contre pied de Le Pen père. Stratégie? Peut être! La campagne serait menée en binôme dans ce cas avec Le Pen père dans le rôle du méchant et sa fille dans celui de la gentille. Regardez, nous avons changé, laissez dire mon papa, il radote....... Enfin! je me trompe peut être.
Donc à la lumière de ces deux discours, les candidats de droite affirment s'intéresser au peuple auquel ils veulent redonner toute sa place. Ne nous y laissons pas abuser, leur conception de la République est très éloignée de celle des citoyens. L'un l'a voulu irréprochable, nous en avons vu le résultat, l'autre en a une conception étriquée.
Attention à ce double miroir aux alouettes!
Amicalement
Pierre
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