Dimanche 13 Novembre 2011
Sidi Bel Abbès - Leurs doléances n’ont pas eu l’écho escompté :
Les locataires des 270 LSL interpellent le waliIl y a plus d’une année, deux cent soixante-dix (270) familles ont bénéficié de logements sociaux locatifs regroupés dans un ensemble immobilier implanté au quartier Larbi Ben M’Hidi de Sidi Bel Abbés.
Cependant, en occupant ces appartements neufs, ces familles étaient loin de se douter qu’elles allaient vivre le calvaire en raison des nombreuses malfaçons constatées sur plusieurs parties des immeubles et à l’intérieur même des appartements. Le constat a été particulièrement douloureux pour les locataires affectés aux blocs A1, A2 et G1.
Ces derniers ont alors décidé de réagir en interpellant l’OPGI, afin que ses services interviennent pour régler le problème. Cependant, plus d’une année après, cet organisme, qui faut-il le signaler pilote le programme des logements sociaux, n’a toujours pas réagi, accentuant du coup les craintes et les appréhensions des locataires.
Face à ce qu’ils ont qualifié de mutisme de l’OPGI, les «heureux» bénéficiaires de ces unités d’habitations ont donc décidé d’interpeller directement le wali de Sidi Bel Abbès, pour prendre en charge leur situation. Les habitants qui ont tenu une rencontre avec le président de leur association ont décidé de dénoncer le silence des responsables de l’OPGI et soulever leur souffrance au premier responsable de la ville.
Ils ont délégué leur président qui a adressé une pétition au responsable de l’exécutif de la ville dont une copie a été remise à l’Écho d’Oran. Dans cette correspondance, ils indiquent que le manque d’étanchéité laisse les eaux de pluie s’infiltrer à travers les murs lézardés et les toits fissurés.
L’autre casse tête des locataires reste le regard implanté au milieu de l’appartement d’un locataire situé au Rez-de-chaussée qui déborde et laisse dégagé des odeurs nauséabondes. Ces odeurs risquent de se répercuter sur leur santé et leur causer des maladies. Les travaux de nettoiement du regard ont malheureusement endommagé, selon le contenu de la pétition, l’entrée du bâtiment G1. Un état qui fait peur aux locataires qui ne cessent pas de revendiquer une réhabilitation du bloc.
Le pétitionnaire a également soulevé un autre problème, celui des bâches à eau non réparées, ce qui rendra l’eau insalubre. Le pétitionnaire fait rappeler que les travaux d’aménagement des immeubles sont portés à la charge de l’OPGI comme stipule le contrat et n’ont pas été cependant effectués malgré les nombreuses doléances introduites.
Fatima A.