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Diana : la police britannique rejette la piste d'un assassinat
Mis à jour le 17/12/2013 à 12:03 - Publié le 17/12/2013 à 09:25
La princesse Diana, en 1988.
Les enquêteurs de Scotland Yard disent n'avoir trouvé «aucune preuve crédible» de l'implication des troupes d'élite de l'armée britannique dans la mort de la princesse.
Le dossier est clos, aux yeux de la police britannique. Elle a rejeté lundi soir la thèse, développée cet été, d'un assassinat de la princesse Diana par les troupes d'élites de l'armée britannique. Il n'y a «pas de preuves crédibles» pour accréditer cette théorie, insistent les enquêteurs, qui tentaient d'évaluer «la pertinence et la crédibilité» d'informations reçues en août 2013 sur la mort de Diana et Dodi al-Fayed, en août 1997 à Paris.
Près de seize ans après la mort dans un accident de voiture à Paris de la princesse Diana, le spectre de la théorie du complot et de l'assassinat avait surgi à nouveau, au mois d'août.
Selon plusieurs médias britanniques, l'une des informations communiquées à la police affirmait que les SAS (Special Air Services), les troupes d'élite de l'armée britannique, seraient «responsables de la mort de la princesse Diana». Ces informations auraient fait surface à l'occasion du récent procès de Danny Nightingale, un tireur des SAS.
L'inusable théorie du complot
Pas de quoi remettre en cause la théorie officielle du décès accidentel de la princesse, selon la police. «Il n'existe aucune preuve crédible pour soutenir l'idée que ces allégations aient un quelconque fondement», écrivent les enquêteurs. Aucune enquête criminelle ne sera donc ouverte.
La princesse Diana, Dodi al-Fayed et leur chauffeur Henri Paul sont morts le 31 août 1997 dans un accident de voiture dans un tunnel, sous le pont de l'Alma à Paris. Le garde du corps du couple, Trevor Rees-Jones est le seul à avoir survécu à l'accident.
L'hypothèse d'un meurtre existe de longue date. Son principal partisan n'est autre que le père de Dodi al-Fayed, Mohammed al-Fayed. Le milliardaire égyptien ne s'est jamais satisfait de la version officielle, exploitant le moindre indice pouvant valider sa théorie. Mais, en 2008, les conclusions de l'opération Paget sont sans appel. Dans un rapport de plus de 800 pages, les autorités britanniques démentent point par point toutes les allégations du milliardaire: l'accident de voiture était dû à l'état d'ivresse du chauffeur, Henri Paul, qui conduisait trop vite, afin d'échapper à des paparazzi dans les rues de Paris.
Comme lors de chaque rebondissement de l'affaire, les princes William et Harry, fils de Diana, et leur père, le prince Charles, préfèrent ne pas s'exprimer. C'est en revanche un nouveau revers pour Mohamed al-Fayed, qui s'était dit «intéressé de voir les futures conclusions de Scotland Yard».