Jamel Administrateur
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| Sujet: Egypte : Morsi rejette l'ultimatum de l'armée Mar 2 Juil - 20:08 | |
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Égypte : Morsi rejette l'ultimatum de l'armée
Mis à jour le 02/07/2013 à 15:58 - Publié le 02/07/2013 à 09:41
Mohammed Morsi avec le ministre de la Défense, Abdel Fattah al-Sissi, le 21 février 2013. Le président de la République reproche à l'armée de ne pas lui avoir soumis son appel au compromis.
La présidence égyptienne a rejeté, dans la nuit de lundi à mardi, l'ultimatum lancé quelques heures plus tôt par l'armée au chef de l'État islamiste Mohammed Morsi, lui laissant 48 heures pour satisfaire «les demandes du peuple», faute de quoi elle imposerait une feuille de route après les manifestations de masse de dimanche. Dans un communiqué, les services de Mohammed Morsi affirment que «la déclaration des forces armées n'a pas été soumise au président» avant sa diffusion et contient «des signes pouvant causer la confusion». Le chef de l'État se dit déterminé «à poursuivre dans la voie qu'il a choisie pour mener une réconciliation nationale globale», poursuit le communiqué. Lundi soir, le chef d'état-major, le général Abdel Fattah al-Sissi, nommé par Morsi, avait donné 48 heures aux partis politiques pour «satisfaire les demandes du peuple». Dans une déclaration lue à la télévision, il n'avait pas demandé explicitement le départ du président élu, issu des Frères musulmans. Mais il a prévenu que l'armée, qui avait géré la transition entre la chute de Hosni Moubarak en février 2011 et l'élection de Mohammed Morsi l'été dernier, présenterait sa propre «feuille de route» pour sortir de la crise, si les dirigeants politiques n'arrivent pas à trouver une solution de compromis qui permette d'inclure toutes les forces politiques. Cette prise de position de l'armée a été saluée par des cris de joie de la part des manifestants rassemblés place Tahrir au Caire. Dans la nuit, le ministre des Affaires étrangères, Mohammed Kamel Amr, a remis sa démission, selon l'agence officielle de presse Mena, qui n'a pas précisé les raisons de sa décision. Les Affaires étrangères et les services de renseignements échappent aux islamistes, depuis leur victoire électorale de 2011. Cinq autres ministres, dont aucun n'appartient à la confrérie islamiste, ont également démissionné depuis dimanche. Le face-à-face tant redouté se poursuit donc. D'autant que lundi soir toujours, une alliance de partis islamistes, dont les Frères musulmans, a rejeté les tentatives d'utilisation de l'armée pour «agresser la légitimité» d'une manière partisane qui mènerait à un coup d'État. | |
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