Jamel Administrateur
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| Sujet: 11 novembre : qui sont les manifestants des Champs-Elysées ? Lun 11 Nov - 23:20 | |
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11 novembre : qui sont les manifestants des Champs-Élysées ?
Mis à jour le 11/11/2013 à 21:10 - Publié le 11/11/2013 à 18:39
Des manifestants réagissaient au passage de François Hollande sur les Champs-Élysées, lundi. Selon la police, des militants d'extrême droite appelaient depuis plusieurs semaines, sur Internet, à perturber la commémoration du 11 Novembre.
«Un coup d'éclat mûrement réfléchi, programmé sur Internet…»: en une formule lapidaire, un responsable policier considérait que la vilaine bourrasque de protestation qui a soudain douché lundi François Hollande sur les Champs-Élysées n'était en rien spontanée. «En surveillant les réseaux sociaux, nos services spécialisés ont intercepté des appels venant de diverses tendances d'extrême droite à se réunir pour perturber la commémoration du 11 Novembre», confie un haut responsable de la Préfecture de police. Disséminés entre l'Étoile et la Concorde, des agents en civil de la Direction du renseignement et du Bureau d'information de voie publique (BIVP) ont détecté parmi les badauds «des militants du Printemps français bien connus depuis les manifestations contre le mariage homosexuel». «Dès que le cortège officiel a commencé la remontée de l'avenue, des groupes épars se sont formés le long du trajet pour conspuer le chef de l'État, décrit un fonctionnaire. Au même moment, sur le haut des Champs-Élysées, nous avons dû maîtriser un mouvement de masse contre les barrières pour envahir la chaussée…» «Des bonnets rouges qui n'avaient rien de breton» Au total, 73 personnes ont été interpellées, la plupart au niveau du numéro 140, point de ralliement où se trouve un restaurant McDonald's, non loin de l'Arc de triomphe. «Quand il n'y a pas de meneur déclaré, on procède à l'arrestation du groupe, car tous les participants sont présumés être des organisateurs», a expliqué une source policière. Outre des sympathisants du Printemps français et du Front national, emmenés par leur chef de file parisien Wallerand de Saint-Just, figuraient une vingtaine d'activistes du Renouveau français. Classé dans «la sphère des ultranationalistes et de l'extrême droite radicale» par une note des services de renseignement du 11 juin dernier portée à la connaissance du Figaro, ce mouvement principalement francilien réunit des «dissidents frontistes, royalistes et catholiques intégristes». Selon ce document confidentiel, certains membres de ce mouvement, hostile aussi au mariage pour tous, «ont déjà été impliqués dans des exactions violentes», comme «l'incendie du chantier de la mosquée Arrahma de Nantes». Parmi les suspects interpellés sur les Champs-Élysées conduits pour vérification de leur identité au centre de police de la rue de l'Évangile, dans le XVIIIe arrondissement, se trouvait une poignée de «bonnets rouges» soutenant le mouvement contre l'écotaxe. «Les autres “bonnets rouges” n'avaient rien de breton», persifle un policier. «Quatre personnes ont été placées en garde à vue: un leader du Printemps français pour organisation de manifestation non autorisée, deux personnes pour violences volontaires envers agents de la force publique et une pour port d'arme prohibée correspondant à une bombe lacrymogène», a détaillé une source policière. Condamnant des «arrestations arbitraires», le Printemps Français assure quant à lui: «Nous n'avons absolument pas appelé à manifester.» | |
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