Le procès contre Anissa Delarue tourne court

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Le procès contre Anissa Delarue tourne court
 
Publié le 06.11.2013, 10h56


Me Francis Szpiner

Le procès d’Anissa Delarue s’est achevé avant même de commencer. Hier, la 14e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre a annulé la procédure de diffamation intentée contre la veuve de Jean-Luc Delarue par Elisabeth Bost, l’ancienne compagne de l’animateur défunt avec lequel elle a eu un enfant. La citation délivrée est tout simplement « nulle ».

Ce document, qui fonde la poursuite en justice, comporte une double erreur d’adresse. Du coup, selon la formule de l’avocat d’Anissa, Me Francis Szpiner, la citation ne peut que rejoindre « la poubelle judiciaire ». Me Julie Jacob, conseil de Mlle Bost n’a pas apprécié « la poubelle judiciaire », mais c’est bien là qu’atterrit cette procédure. L’ancienne compagne de Jean-Luc Delarue souhaitait voir condamner Anissa pour des propos qu’elle considère « diffamatoires », publiés dans un article de « Paris Match » en octobre 2012.

L’ex-compagne et la veuve se disputent l’héritage

Répondant à une interview, deux mois après la mort de l’animateur, Anissa laissait entendre qu’Elisabeth empêchait son fils de voir son père alors hospitalisé. Le propos reproché est précisément celui-ci : « Des procédures judiciaires avaient obligé Elisabeth Bost à laisser Jean voir son père. Jean-Luc a beaucoup souffert de cette situation. Il n’avait pas besoin de cette épreuve supplémentaire. Il a vu son fils quatre fois à l’hôpital. » « L’important pour nous est que l’on comprenne que ma cliente n’a jamais empêché Jean de voir son père, commentait Me Jacob en sortant du prétoire, un peu dépitée. Il l’a vu tous les deux jours, sauf au mois d’août car l’état de santé de Monsieur Delarue ne le permettait plus. »

La veuve et l’ex-compagne se livrent un combat sans merci pour un héritage de dizaines de millions d’euros. Mais ni l’une ni l’autre n’ont fait le déplacement au tribunal de Nanterre. Lundi, une autre bataille s’est jouée devant la cour d’appel de Paris. Elisabeth Bost entend se voir verser 6850 € mensuels pour l’éducation de son fils, somme qu’elle percevait du vivant de Jean-Luc Delarue. Sur ce volet, la décision sera rendue le 17 décembre.