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 Mali : le récit et les questions après l'assassinat des journalistes français

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Jamel
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Jamel


Messages : 14896
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MessageSujet: Mali : le récit et les questions après l'assassinat des journalistes français   Mali : le récit et les questions après l'assassinat des journalistes français Icon_minitimeDim 3 Nov - 19:35

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Mali : le récit et les questions après l'assassinat des journalistes français

Mis à jour le 03/11/2013 à 19:09 - Publié le 03/11/2013 à 13:17

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Des troupes françaises le 30 octobre dernier en patrouille dans le nord du Mali.

EN BREF
  • Aucune revendication pour l'instant n'a été reçue après l'enlèvement et le double assassinat
  • Le réseau Aqmi pourrait être à l'origine de ce drame
  • Les corps de Ghislaine Dupont et Claude Verlon vont être rapatriés

Bamako

• Que s'est-il passé samedi à Kidal?

Samedi matin, Ghislaine Dupont et Claude Verlon se rendent à Kidal au domicile d'Ambeiri Ag Rhissa, un cadre du groupe rebelle touareg MNLA (Mouvement national de la libération de l'Azawad) pour l'interviewer. Ils se déplacent en voiture, accompagnés de leur fixeur-chauffeur.

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Une fois l'interview achevée, les deux journalistes sortent et s'apprêtent à remonter dans leur voiture. Il est 13h15 (14h15 à Paris). C'est à ce moment que surgissent plusieurs hommes, qui les attendaient devant la maison du chef rebelle. Les ravisseurs étaient alors au nombre de trois, selon la version rapportée par le MNLA. D'autres sources parlent de quatre personnes. En tamachek, la langue touareg, les ravisseurs intiment l'ordre à Ambeiri Ag Rhissa de rester chez lui. Le fixeur, une arme braquée sur lui, est couché au sol sur le ventre. Les ravisseurs ligotent ou menottent alors les deux journalistes et les forcent à monter dans leur voiture.

En dépit de la présence des Casques bleus des Nations unies et des militaires de la force française Serval, qui contrôlent les points d'entrée de la ville, le véhicule parvient à sortir de Kidal et prend la route de Tin Essako, vers la triple frontière Mali-Niger-Algérie.

Mais le voyage ne dure pas puisque c'est seulement à une quinzaine de kilomètres de la ville, moins de deux heures plus tard, que les militaires français retrouvent les corps de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, criblés de balles, et à côté d'une voiture qui serait celle des ravisseurs (un 4x4 Toyota beige). Les corps sont arrivés ce dimanche soir à Bamako.

Lundi, une cérémonie de levée des corps sera organisée en présence de responsables de RFI et d'officiels. Avant le rapatriement.

Que faisaient les deux journalistes dans cette région du Mali?

Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, étaient à Kidal pour préparer une série de reportages dans le cadre d'une journée spéciale prévue par Radio France international (RFI) le 7 novembre. L'événement a été annulé. Ils étaient arrivés à Kidal mardi à bord d'un vol de la Minusma (Mission des Nations unies au Mali) qui avait accepté de les transporter, pour leur permettre de faire leur travail. Les deux journalistes avaient en premier lieu sollicité la force française Serval, qui avait refusé de les transporter à Kidal.

Ghislaine Dupont, grande reporter chevronnée du service Afrique de RFI, et Claude Verlon, technicien habitué des terrains de conflit, n'en étaient pas à leur premier voyage à Kidal, où ils s'étaient déjà rendus l'été dernier à l'occasion de l'élection présidentielle malienne.

Qui sont les ravisseurs?

En l'absence de revendication, la question reste ouverte. La piste la plus vraisemblable est celle du groupe islamiste Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique), habitué de ce genre de pratiques et qui avait notamment revendiqué l'enlèvement des quatre otages d'Arlit libérés en début de semain. D'autres groupes armés sont également présents dans la zone, comme le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). Les rebelles touaregs du MNLA sont également présents, mais leurs combattants sont censés être cantonnés avec leurs armes dans des sites gardés par la Minusma. Surtout, le MNLA n'a pas pour habitude de prendre des otages. «Nous n'avons pas été associés et ne savions rien de leur déplacement Bamako-Kidal», explique une source au sein du MNLA, à propos du voyage des deux journalistes, pour se dédouaner de toute responsabilité. Dans un communiqué, leur allié du HCUA (Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad) «propose son aide dans la traque des criminels, auteurs de cet acte ignoble.»

D'anciens combattants du groupe Ansar Dine, alliés des islamistes, pourraient également être impliqués. Leur chef, Iyad Ag Ghali, pourrait d'ailleurs avoir été impliqué dans la détention puis dans la libération des otages français d'Arlit - qu'il aurait, selon diverses sources, négociée en échange de son immunité -, ce qui rappelle les liens qui existent entre cet ancien rebelle touareg des années 1990 et les groupes islamistes armés qui ont occupé le nord du Mali jusqu'à janvier dernier et qui multiplient aujourd'hui les attaques terroristes dans les trois régions du Nord.

» Iyad Ag Ghali, le djihadiste touareg

Il pourrait enfin s'agir de simples bandits, qui espéraient ensuite revendre les otages à Aqmi. Une forme de «sous-traitance» de la prise d'otages fréquente dans la zone.

Pourquoi les ravisseurs ont-ils exécuté leurs otages?

Là encore, de nombreuses hypothèses sont possibles. Au sein de la force Serval, on envisage même la possibilité d'une panne qui aurait paniqué les ravisseurs et les aurait poussés à se débarrasser des otages.

Autre possibilité: les ravisseurs pourraient s'être sentis suivis et menacés. Voyant qu'ils ne parviendraient pas à rejoindre leur destination finale, ils pourraient avoir préféré exécuter les otages avant d'être interceptés. Un scénario qui rappelle celui de janvier 2011, lorsque deux otages français retenus au Niger avaient trouvé la mort lors de la tentative de libération menée par l'armée française.

Mali : le récit et les questions après l'assassinat des journalistes français 201345_mali_kidal

Selon diverses sources, un hélicoptère français aurait pris en chasse le véhicule dans lequel étaient transportés les otages. Ce que dément catégoriquement la force Serval, qui assure que deux hélicoptères sont bien partis de Tessalit, une ville située à 250 kilomètres de Kidal, mais qu'ils ne sont arrivés sur place qu'après l'exécution. Les militaires français reconnaissent qu'un convoi transportant une trentaine de soldats à bord de véhicules blindés s'était bien lancé à la poursuite du véhicule en fuite mais qu'à aucun moment le contact n'avait été établi, ni physiquement, ni même visuellement. Aucun échange de tirs n'aurait donc eu lieu. Ce sont les militaires embarqués à bord de ce convoi qui ont retrouvé les deux corps. L'armée française affirme enquêter sur les circonstances de cette exécution, ne se prononce pas sur le cas de la voiture retrouvée à côté des deux corps et précise être toujours à la recherche des ravisseurs.

Actuellement, près de 200 militaires français, 550 Casques bleus de la Minsuma et 200 militaires maliens sont stationnés à Kidal.[/b]
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